de van r Ja bande, su Se Micinrig: 3 et 8 Chilliwack: 14 Kelown VOL.3 NO.43 Vendredi 27 juillet 1979 «Les Mensonges _ que mon pére me contalt» A |'affiche de Cinéma cana- dien le samedi 28 juillet a 20 h 30: Jes Mensonges que mon pe- re me contait (Lies my Father Told Me), réalisé par Jan Kadar, «Les Routes du ciel» Le quatriéme de la série de sept épisodes de:la captivante série I'Histoire de l’aviation de Daniel Gostelle et de René-Jean Bouyer sera montrée aux Beaux Dimanches, le 29 juillet a 20 h 30 et a pour titre Jes Routes du. ciel. De nombreuses tentatives fu- rent faites apres. la _premiere grande traversée de |'Atlanti- que-nord réussie par Charles Lindbergh. La plus marquante est celle des-Frangais Assolant, Lefevre et Lotti. En sens inver- se, ralliant Paris a New York, la premiére traversée est effec- tuée par Cortes et Bellonte. Tandis: que se développe la- viation commerciale, Mermoz, Guillaumet et Saint-Exupéry sur- volent» l’Atlantique-sud et font face aux pires difficultés au ser- vice de 1'Aéropostale. : -Les années 30 se révelent des années-de grands progres pour. laviation alors quon met au” point la méthode des essais en. . vol. C'est également |'époque des constructeurs d’avions que viendront évoquer pour nous, au cours de |’émission, Emile De- woitine,. Henri Potez et Marcel Dassault. On entendra de plus les témoignages d'Armand Lot- ti, de Bellonte,. de Jean Dabry, navigateur et copilote: de Mer- moz, de Jacques Lecarne, pilote . d'essai, de Marcel Riffaud évo- quant Hélene. Boucher, et de Donald Douglas, créateur des avions «Douglas». Pe Re ee ern Gee | EM IEE GIR HGH Crt hs fey Se avec Yossi Yadin, Jeffrey Lynas, Len Birman et Marilyn Light- sone. D'aprés |'annuaire du cinéma canadien: «Le quartier juif de Montréal en 1925, c'est un ré- seau de ruelles sur leSquelles donnent des arriére-cours avec leurs immeubles reliés entre eux par des balcons munjs d’es- caliers ou Jes femmes €tendent leur linge et s'interpellent en- tre elles, tandis que les enfants comme’ David courent, crient, se disputent et que mille arti- sans travaillent aux OlUWvrages les plus variés. Au tailleur qui brandit ‘larx, le grand-pére de David oppose la Thorah, sa seu- le et unique lecture qUotidien- ne; aux explications Scientifi- ques, il préfére. ses Propres interprétations, qui lui font dire, lorsqu'il pleut, que la terre avait soif et quelle a demandé a Dieu de lui envoyer de |’eau. Et puis voici Ferdelah, le cheval qui chaque dimanche tire la char- rette emmenant grand-Pére et petit-fils par les rues de Mont- réal et les pentes fleurjes du mont Royal.» — L’amour de 9 a 70 ans A Portraits de femmes qu mer- credi ter aodt 4 23 heures, nous entendrons les téMOignages d'invités qui viendront nous ~ donner leur » conception de l'amour. Nous: verrons tour a awe: 3 21 Kamloops: 50 Prince George: 4 Da Programme de I|a télévision francaise de Radio-Canada wnson Creek: 33 Terrace: 1] “RETOUR DU FILS PRODIGUE” Louison, le fils prodigue, parti il y a quelques années avec largent du pére, est de retour. Il rembourse son di, intérét et principal — mais il repart en empruntant une plus grosse somme et, 6 scandale, aprés avoir dénoncé le futur beau-pére de Ti-Noir. Certains disent en effet que ce dernier, possesseur d’un alambic, fabrique clandestinement de l’alcool. Cette quatriéme émission de la série “ECHOS DE LA RIVIERE ROUGE” sera diffusée samedi 28 juillet a 18h05. tour des enfants agés d’environ 9 ans, deux adolescents, deux jeunes adultes, un pére et une mére, puis deux adultes entre quarante et cinquante ans et en- fin. deux personnes Agées de plus de soixante-dix ans. ll y a bien des fagons de vi- vre sa vie. Certains suivent un ‘chemin qui repose sur des va- leurs acquises plus ou moins dé- finitives; d'autres, en revanche, changent d'opinions .au fur et a “l'Avénture de mesure que des événements se produisent dans leur vie. A travers ces témoignages, nous verrons comment la plu- part des gens réagissent. On ‘pourrait croire que l'idée que . l'on se fait de l'amour est rapi- dement ancrée en chacun de nous et que tout au cours de notre.vie nous cherchons et ten- tons de vivre ce qui s'accorde le plus avec notre idéal, avec ce que nous pensons 6tre -le véritable amour. Mais il semble que pour bien des gens ce soit les événements qui modifient. leur perception de l'amour. . Invités: Elizabeth Benoit et Mathieu Laloux qui sont des en- fants; deux adolescents: Diane Dandorineau et Christian Cam- peau; six adultes: Josée Rochon, Gérard Rochette, Isabelle Clou- tier, Raymond Dumais, Marie- Louise Chisalita et Hector Mar- tin. ; Recherche: Catherine Com- mandeur; entrevues: Francoise Faucher. Réalisation: Jeannette Tardif. «L’ Abstraction» L’Abstraction, derniére émis- sion de {’éblouissante série sera a l'affiche des Beaux Di- manches, le 29 juillet 4 21 h 30. Nous pourrons entendre les té- moignages de Michel Butor, Ni- na Kandinsky et Mme Ré-Sou- pault. Les tout premiers peintres a se préoccuper: d'abstraction ra- dicale furent Kandinsky, Mon- drian et Malévitch. Le peintre d'origine russe Kandinsky (1866- 1944) signa sa premiére aqua- relle abstraite €@ Munich en 1910. Il s’agit d'une oeuvre ca- pitale de l'histoire de l'art abs- trait. Cette année-la, i] com- menc¢a a rédiger son essai qui a pour titre: «Du spirituel dans l'art», Dés sa plus tendre en- fance, ce peintre fut fasciné par la couleur. Pour laisser a la’pein- ture exprimer sa force entiére, il tenta de la libérer de toute représentation. _ ; «C'est, raconte Kandinsky, en écoutant Lohengrin de Wagner, que j'ai eu le sentiment de dé- l'art moderne,’ - ses couvrir une vérité nouvelle: la peinture, comme ‘la musique, peut exprimer fa vie. spirituelle de |'artiste. J’aimerais pouvoir faire un tableau comme on écrit de la musique en fixant mon émotion, en maintenant la va- leur des premiers jets et en unifiant le temps intérieur et Te temps extérieur». Toujours en se référant a la musique, il titre toiles: «Improvisations», «Compositions», «Impressions». Avec les peintres Picasso, Bra- que, Robert Delaunay, Malé- vitch, Klee, il participe, en 1912, a une exposition internationale. Cette méme année, le peintre néerlandais Piet Mondrian (1872- 4944) vient s'installer a Paris. Partant d'un théme, il réalise une série de toiles avec lesquel- _les il aboutit a une vision abs- traite grace a des versions suc- cessives qui déboucheront sur le «néo-plasticisme» dont il fut lé ‘créateur. Quant a |'oeuvre de Malé- vitch, elle est symbolisée par le révolutionnaire «Carré blanc sur fond blanc». - t+u%..F Oe oS ae ae ae