la page de la radio 6) HORAIRE de CBUF-FM, VANCOUVER et de CBWK, TERRACE Du vent dans les voiles... vingt heures d'émissions par semaine, présentées du lundi au vendredi entre 6 et 10 heures; MICHEL PICARD, Claude Hurtubise, Viviane venens et Ghislaine Gauthier vous y attendent. Ressac... & la fine pointe de l'actualité artistique; entre 18330 et 21 heures; préparée par CHRISTIAN BERNARD, Alain de Grosbois et Monique Masson. implosion... de 17:30 4 18 heures, cinq fois la semaine; ALINE SMOLENSKY , ANDRE BRETON, Nicole More et leurs nombreux pigistes vous y invitent. LUNDI 25 Foye 15h30 BOOK-CLUB ‘*Gapi et Sullivan’? et les **Monologues’’ - 21h30 SUR TOUTES SCENES DU MONDE - “¢L*Arrache-Coeur’’ =Prod. O.R.T.F. 22h30 CONCOURS NATIO- NAL RADIO-CANADA - LES 24h10 LECTURE DE CHE- VET - 24h80 JAZZ & BLUES - MARDI 25 FEVRIER 15h30 L’ART AUJOURD’HUI UNESCO et 1’Art aujourd’hui 16h00 HOCKEY:les Canadi- ens de Montréal avec les Flames 4 Atlanta 21h0O0 CONCERT INTIME - 21h380 DOCUMENTS - 22h30 LES GRANDES RELI- GIONS - Judaisme - 24h30 JAZZ & BLUES - MERCREDI 27 FEVRIER -~ 15h30 LITTERATURE PLURIEL - AU 21h30 LES GRANDS CON- CERTS - 23h03 VIENNE LA NUIT - Vie et Oeuvre de Haydn - JEUDI 28 FEVRIER - 16h03 TAM-TAM TRIBAL - 17h00. HOCKEY - Les Pin- gouins de Pittsburgh ren- contrent les Canadiens au Forum de Montréal - 21h0OO BANC D’ESSAI - Oeuvres de Telemann 21h30 PREMIERES - **Quarte a quatre’’ - 24h30 JAZZ & BLUES - VENDREDI ler MARS 15h30 L’ART AUJOURD’HUI **Alfred Pellan et ses bio- graphes,. aujourd’hui’’ - plus dynamique que jamais; Francois Ismert, | 21h00 ORCHESTRE PHONIQUE - De Montréal - 22h30 ENTRETIENS - ‘*Portrait de Valéry’’ - 24h30 JAZZ & BLUES CBUF-FM, vendredi 22 février 4 22h30. ENVIRONNEMENT QUEBECOIS Dans son plus récent livre, Ja Terre des hommes et le paysage intérieur, Pierre Dansereau dé- clare que « le désordre de |’en- vironnement est le résultat de la différence qui existe entre les intentions et les accomplisse- ments de l’homme. C’est-a-dire qu’une évaluation - rationnelle des ressources qui nous restent fait naitre l’appréhension de la catastrophe écologique et le spectacle de nos facons abusi- ves appelle un changement ra- dical dans -l’orientation de nos buts communs ». Pierre Dansereau, qui est pro- fesseur d’écologie a |’Université de Montréal et vice-président du Conseil consultatif pour l’en- vironnement 4 Ottawa, explique a Alain Pontaut dans un Entre- tien sur « l'environnement qué- bécois » comment .il faut se poser les vraies questions sur ce sujet vital. Tout d’abord, avons-nous une image intérieure précise de nos ressources et quelles mesures sommes-nous préts a prendre afin d’exploiter ces derniéres au mieux ? Avons-nous seule- ment une politique de la popu- lation, de l’exploitation agricole et industrielle ? Il faut malheu- reusement répondre non a tou- tes ces questions et déplorer absence de planification en ces domaines. Par contre, il faut bien dire que nos carences ou ignorances s’inscrivent dans la grande crise mondiale de I’éner- gie des ressources, de la sur- population. En fait, ce n’est vraiment que depuis 1965 (une date impor- tante dans I’histoire du monde) que les hommes ont vraiment pris conscience du danger qui les guette et qu’ils ont décidé d’établir un inventaire sérieux de leurs ressources. Avant cette date on n’enseignait méme pas ’écologie dans les -universités et ce n’est qu’a ce moment pré- cis que de grandes entreprises comme la General Motors ont montré qu’il s’agissait vraiment d’un probléme d’ordre «moral». Des chefs d’entreprises prirent carrément position contre le gaspillage des ressources, la pollution et la diminution de la qualité de l’environnement de la vie. Alertés, savants, intellec- tuels, chefs de gouvernements, industriels, etc., commencérent enfin a réclamer des écologis- tes qui les aideraient 4 établir de solides législations. Apres avoir démontré com- -ment la menace de la pollution et l’amenuisement des ressour- ces sont d’ordre mondial, Pierre Dansereau décrit de quelle fa- gon le paysage québécois a été saccagé a la fois par ignorance et par imprévoyance. il n’est pas jusqu’A un curé Labelle, par exemple, qui, plus moraliste que technocrate, n’ait contribué a accentuer l’érosion de nos meilleures terres. Qu’il s’agisse de nos _ ani- maux, de nos minéraux, de nos végétaux ou de nos belles ter- res arables des environs de Montréal. 22 Février, 22h30 CBUF-FM Les Grands Concerts Mercredi 27 Février, 21h00 SYM-— DEUX JEUNES CHANTEURS — DANS UN PROGRAMME INUSITE Des cantates de chambre du XVille siécle sont inscrites au pro- gramme des Grands Concerts de. CRBUF-FM le mercredi 27 février A 21hO0. Interprétées par les chanteurs Ginette Duplessis et Bruno Laplante, ces ceuvres-sont accom- pagnées par un ensemble instrumental composé de Gilles Baillargeon et Claude Hamel, violons; d’André Migneault, violoncelle, et de Réjean Poirier, clavecin. Cette émission a été enregistrée a la salle Claude- Champagne, le 15 févtler dernier, lors du 11e concert public de Radio- Canada. ‘Ginette Duplessis étudia d’abord a |’école Vincent-d’Indy de Montréal. Par la suite, elle se rendit a I’é6cole de Musique de |’université Laval ot ses maitres furent Bernard Diamant et Jean-Paul Jeannotte. Licenciée en musique (option chant) de cette derniére institution, elle bénéficia d’une bourse du Gouvernement du Québec, de 1969 4 1972. Cela lui permit de parfaire son art en Europe, notamment 4 Genéve, Munich, Vienne et Stuttgart. Parmi ses professeurs, mentionnons entre autres noms, ceux de Gérard Souzay, d’Herbert Graf et d’Erik Werba. Pendant son séjour outre-mer, le soprano participa & quelques con- cours internationaux ot i! mérita des récompenses dont une mention honorable au Concours international de Bois-Le-Duc (Hollande — 1971), un deuxiéme prix au Concours international Hugo-Wolf (Autriche — 1971) et un troisiéme prix d’interprétation au Festival des Flandres (Belgique — 1972). Mile Duplessis donna également de nombreux réci- tals et concerts en Suisse, en Allemagne, en Hollande et en Autriche. Sur la scéne québécoise, elle a chanté en maintes occasions; elle s’est aussi produite en récital a la radio et a la télévision de Radio-Canada. En ce qui concerne le baryton Bruno Laplante, il fit ses premiéres études musicales au Conservatoire de la Province 4 Montréal, puis alla se perfectionner a Paris, auprés de Pierre Bernac. Depuis 1965, donné de nombreux récitals et concerts radiophoniques et télévisés; il a aussi participé & une tournée de clnauapis concerts pour les Jeu- nesses Musicales du Canada. C’est en 1968, 4 Weikersheim, que Bruno Laplante fait ses débuts a Vopéra dans le ‘Mariage secret de Cimarosa. Au lendemain de cette — representation, les critiques allemands écrivent: «...une voix du plus pur style romantique qui chante et joue de aod trés intérieure... » Dés son retour au pays, le baryton se voit confier plusieurs réles impor- tants a l’Opéra du Québec. I! chante aussi en solo avec |’OSM et !’orches- tre du Centre national des Arts. Cette émission des Grands Concerts qui nous fera entendre les voix de Ginette Duplessis et de Bruno Laplante dans des cantates de chambre peu connues, nous permettra également d’écouter deux ceuvres instru- mentales intitulées l’Apothéose de Lully et aie cee de Corelli de Francois Couperin. Réalisation: Jacques Boucher. CBUF-FM - Jeudi 28 Février, 21h00 Banc d’essai POUR CEUX QUI DEMAIN PRENDRONT LA RELEVE Leurs ages varient ordinairement entre seize et vingt ans, bien que d’aucuns soient plus jeunes, d’autres plus agés. Quoi qu’il en soit, ils possédent tous une excellente formation musicale. Cependant, ces chanteurs et instrumentistes ont en réalité trés peu d’occasions de se ‘faire entendre. Il existe néanmoins une émission radiophonique congue spécialement a leur intention. Intitulée Banc .d’essai, cette série est diffusée tous les jeudis a 21h00 4 CBUF-FM Voici bientot huit années que ce Banc d’essai était réalisé pour la premiére fois. Créée en 1966, en effet, |’émission a depuis permis a de nombreux jeunes talents de se faire’ connaitre et — apprécier a leur juste valeur. Pour quelques-uns d’entre eux, elle est méme devenue le point de départ d’une belle carriére, qu'il suffise de rappeler ici les noms d’Anna Chornodolska, soprano; d’Héléne Gagné, violoncelle; de William Tritt, d’Henri Brassard et de Louis Lortie, pianos. Ce dernier, 4gé de quatorze ans seule- ment, remportait il y a quelques mois un prix d’honneur (3e) au huitigéme Concours international des jeunes musiciens Concertino Praga 1973. Les interprétes de Banc d’essai sont choisis par le réalisateur — de la série Rhéal Gaudet qui, une fois l’an, se rend dans divers — conservatoires et écoles de musique du Québec. Ayant pour but de faire passer des auditions, ces visites ont toutefois lieu beau- coup plus fréquemment a Montréal. Ceci est dG, bien sar, a la proximité des principaux centres musicaux comme aussi au plus grand nombre de ces maisons d’ enseignement et de leurs éléves. Une fois engagés pour |’émission, les jeunes musiciens se pré- parent a cette expérience nouvelle avec tout l’enthousiasme qu’on leur connait. Le jeudi 28 février a 21h00 , Bane d’essai présentera a ses auditeurs un quatuor moniréalais dans un programme consacré ~ entiérement a Georg Philipp Telemann. Les membres de ce groupe sont Pierre Plante, hautbois; Guy Vanasse, flite; Jean Préfontaine, violoncelle, et Monique Forget, piano. Ils font actuellement leurs études au Conservatoire de musique de la Province, 4 Montréal.- Banc d’essai, une émission radiophonique réalisée en stéréo- phonie pour ceux qui demain prendront la reléve. il a. ee