«Tous allaient se faire recenser...» PAR DAVID BOND C’est la semaine prochaine, soit le 14 mai, qu’aura lieu le recen- sement. I] est important que chaque personne qui réside au Canada soit recensée. Lerecensementconstituel’un des événements les plus fondamen- taux et, selon toute vraisemblance, !’un des plus anciens qui soit en ma- tiére de statistiques. Joseph et Marie neseseraient pas retrouvés a Bethléem au moment de la naissance de Jésus n’eut été l’obligation qui leur avait _ té faite de retourner dans leur ville d’origine afin d’y étre recensés avec leur famille. Par ailleurs, le premier recensement tenu en sol canadien, en 1666, a permis de recueillir des ren- seignement, sur les familles et les exploitations agricoles dela colonie, quise sont révélés inestimables pour les historiens. Les. données recueillies lors du recensement permettent de dres- ser le portrait de la population cana- dienne en ce qui a trait aux groupes d’age, au sexe, 4l’appartenance a un groupe linguistique, 4 la taille des ' familles, au taux de natalité, aux re- venus et l’emploi. Encomparantces ‘données avec celles obtenues lors de recensements précédents, il est pos- sible de mieux comprendre la dyna- mique démographique, les mouve- ments de migration et ]’évolution de Jastructure sociale. Comme la popu- lation change lentement, l’on peutse contenter de faire le compte des résidents tous les cing 4 dix ans. La compilation des données des diffé- rents recensements permet toutefois demesurerle rythme auquel changent les différents paramétres utilisés pour décrire une population, Ainsi, il ya centans, la majo- rité des Canadiens vivaient sur des fermes, dans des familles élargies, c’est-a-dire dans des familles comp- tantdeuxoutrois générations, et]’agni- culture était la principale source d’em- plois. De nos jours, la plupart des Canadiens vivent en milieu urbain, travaillent dans le secteur des servi- ces, et il est rare que 1’on trouve plus de deux générations sous un méme toit. Les données obtenues lors du recensement serventa plusieurs fins. Elles sont utilisées entre autres pour déterminer la répartition des siéges dans les assemblées législatives élues et pour établir]’importance des trans- ferts d’un palierde gouvernement a un autre. Elles constituent égalementle matériel de base surlequel repose un grand nombre des travauxstatistiques effectués par les différents organis- mes nationaux, provinciaux et régio- naux. Eneffet, les échantillons utili- sés par les chercheurs. pour réaliser une enquéte sur la santé des Cana- diens ouencore pour calculer]’indice mensuel du coiit de la vie ou le tauxde chémage sont tirés 4 méme les don- nées durecensement. Grace a cellés- ci, les statisticiens sont en mesure d’établir un échantillon de plusieurs milliers de cas qui est représentatifde la structure et de la répartition régio- nalede la populationcanadienne. Les résultats des études menées 4 partir de ces échantillons permettent de se faire une bonne idée de ce qui se produit dans les secteurs vitaux de l’économie et de la société et ce, a un coltraisonnable. Lors dechaque recensement, l’on entend parler de personnes qui refusent de remplir leur questionnai- re. Ces gens estiment que les recenseurs sont trop curieux et que Statistique Canada n’a pas besoin de savoira quel endroit ils habitent, avec qui, d’ou ils tirent leurs revenus et combien ils gagnent. Ces personnes s’attirent une certaine notoriété gra- ce 4 leurs protestations, mais, ce fai- sant, elles desservent leurs propres intéréts et ceux des autres Canadiens. Il esten effet nécessaire d’ob- tenir des renseignements précis sur tous les gens vivant au pays afin de mieux connaitre les caractéristiques de la population canadienne. Le but d’un recensement ne consiste pas a établir les particularités de David Bond, votre humble serviteur, etdesa famille. D’ailleurs, laconfidentialité des renseignements personnels divul- gués lors durecensementest protégée par la Loi sur la statistique. Ces renseignements ne peuvent étre révé- lésa personne. En fait, les recenseurs cherchenta établiren quoi les gens se ressemblent et différent les uns des autres en général. Ils sont en quéte de renseignements qui leur permettront de répondre aux questions suivantes : ot les gens habitent-ils? Ot tra- vaillent-ils? Est-ce que les personnes d’un certain groupe d’age ont tendan- ce 4 se regrouper dans certaines ré- gions ou dans certains quartiers d’une ville? Quelle est l’évolution d’un quartier donné en ce qui a trait a l’importance de la population des enfants d’Age scolaire ou des person- — nes agées? Quelles sont les personnes les plus susceptibles d’utiliser les transports en commun ou d’avoir be- soin de services médicaux a proximi- té de leur domicile? Les personnes qui doiventpla- nifier la construction ou l’aménage- ment d’écoles, de systémes d’aque- duc, de réseaux téléphoniques, derou- tes, d’h6pitaux, de systémes de trans- port en commun ou de tout ce quia trait 4 Ja prestation de services exi- geant certaines études préalables, s’appuientsur les données durecense- mentpour obtenir les renseignements relatifs a ’évolution démographique nécessaires a leur travail. Le recen- sementest la seule source de données qui permette d’associer les personnes Comptabilité, gestion, impdts pour petites et moyennes entreprises avec le milieu dans lequel elles vi- vent. Voila pourquoi il constitue un outil irremplagable. Nonseulementles données du recensement permettent-elles de mesurer la validité des échantillons utilisés pour réaliser des études et des enquétes, mais encore constituent- elles le fondement statistique selon lequel repose la plus grande partie des études effectuées par Statistique Canada, qui est considéré comme le meilleurorganisme du genre dans les pays développés. Pour toutes ces raisons, il est important de remplirson formulaire le 14 mai prochain et de le retoumer le plus tot possible. Tous les Cana- diens profiteront de cette informa- tion. NOUS VOUS PRIONS DE FAIRE PART DE TOUT CHANGEMENT D’ADRESSE AVOTRESUCCURSALE.O Ce Bulletin économique, - qui est rédigé par M. David E. Bond, vice-président, affaires gouvernementales et relations publiques, et économisteen chef ala Banque Hongkong du Cana- da, exprimel’ opinion personnel- le de |’auteur. sur les derniers , événements économiques, la- quelle n’est pas nécessairement celle dela Banque Hongkong du Canada etdesonconseil d’admi- nistration. Ce Bulletin ne cons- titue nullement une étude ex- haustive de tous les faits nou- veaux ni n’est publié dans ]’in- tention de fournir des conseils financiers. Nous recommandons aux lecteurs de communiquer avec un expert-conseil avant de prendre toute décision que ce soit, fondée sur les commentai- res de notre économiste en chef. Cette publication ne peut étre reproduite, en entier ou en partie, sans l’autorisation écrite dela Banque Hongkong du Cana- EWA EURO-WEST CONSULTING Ltd. Accounting & tax Gérard G. Darmon Président 325, 1130 rue Pender ouest, Vancouver C.-B. V6E 4A4 Tél.: (604) 688-9903 Fax: 688-9961 Cellulaire: 240-5810 ) GUND, CONSEILS EN PLANIFICATION FINANCIERE, GESTION DE PORTEFEUILLE-TITRES, REGIMES DERETRAITEETC, ADDRESSEZ-VOUS AU SERVICE DE GESTION PRIVEE CIBC WOOD GUNDY SECURITIESINC. 1548’ Marine Drive, WEsT VANCOUVER, BC V7V 1H8 TELEPHONE; 925-8506 ou 1-800-338-1228 FAX: 925-8525 CHINH THE VU VicE PRESIDENT Leservice de gestion privée Wood Gundy est une division des Valeurs Mobiliéres CIBC Wood Gundy, membre du Fonds Canadien de Protection des Epargnantsctune filialede CIBC. Le ministére du Patrimoine canadien vient de lancer Jeunesse Canada au travail, visant 4 procurer des emplois d’été aux jeunes Cana- diens. Le programme comporte qua- tre volets. Environ 350 étudiantsde 164 18 ans pourront travailler dans les parcs nationaux et des lieux histori- ques répartis dans tout le Canada pen- dant 8a 10 semaines. Environ lamoi- tié des participants se rendront dans d’autres parties du Canada. Jusqu’a 800 personnes, elles, auront]’occasion d’en apprendre plus sur]’histoire et le patrimoine culturel du Canada, tandis que les établisse- ments bénéficieront d’une aide dans leurs efforts pour faire mieux connai- tre le Canada aux Canadiens. Plus de500 jeunes auront|’oc- casion d’acquérirune formation pra- tique dans leur domaine d’ études, en utilisant surtout leur seconde langue officielle et cela dans une autre ré- Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 10 mai 1996 Jeunesse Canada au travail 5 giondu Canada. Des fonds seront four- nis 4 des entreprises et des organis- mes sans but lucratif pour qu’ils emploient des étudiants de niveau postsecondaire qui recevront leur di- pléme d’ici un an ou qui |’ont regu depuis avril 1995. Prés de 250 jeunes autochto- nesen milieu urbain pourront obtenir des emplois d’été dans les 112 centres d’amitié autochtones répartis dans l’ensemble du Canada. Ces emplois sont destinés aux étudiants des ni- veaux secondaire et postsecondaire, aux dipl6més et aux jeunes ch6meurs de moins de 25 ans. Le salaire, pour tous ces em- plois est basé sur le salaire horaire établi parle programme fédéral d’em- plois d’été pour étudiants, et le gouvernment a accordé del’aide pour les. frais de transport et d’hébergement. Pour posersa candi- dature et obtenir des renseignements: 1-800-935-55550) La France, téte de classe Le niveau scolaire monte en Fran- ce, le ministére de I’Education nationale a pu le vérifier dans son bilan annuel: L’Etat de I'école, une série de trente indicateurs, actualisés chaque année depuis cing ans. Pour la premiére fois, cette année, ont 6t6 présentées des comparaisons intematio- nales, Elles révélent que la durée moyenne de scolarisation en France est parmi les plus longues par rapport aux pays compa- rables: presque seize ans, comme en Alle- magne, comtre quatorze ans au Royaume- Uni. Et ce temps n’est pas perdu. Le _Niveau général, mesuré a partir des tests bed Canada Travaux Publics et Services gouvernementaux Government Services réalisés auprés des appelés de l’armée s'est régullérement amélioré de 1981 4 1994. Cependant, ces progrés sont surtout dus aux diplémés, tandis que les résultats des moins diplémés se dégradent. Les sorties du systéme éducatif sans qualification sont toutefois de moins en moins nombreuses (aujourd’hui 8,3% des sorties). La direc- tion de |’évaluation et de la prospective (DEP) du ministre estime que, dans une dizaine d'années, ils seront 126 000 jeunes d'un niveau bac +5 (années d’études su- périeures) a entrer sur le marché du travail pour une génération accédant au bacca- lauréat 4.70%. Public Works and Canada DECLARATION D’INTERET BESOINS DE LOCATION LOCAUX DE BUREAU/D’ENTREPOSAGE/DE LABORATOIRE BURNABY, C.-B. Travaux publics et Services gouvernementaux Canada est a la recherche de locaux correspondant aux besoins suivants: Environ 689 métres carrés d’espace utilisable (7 416pi* ) de locaux de bureau/entreposage/laboratoire; 50 métres carrés (538 pi®) d'espace d’entreposage utilisable; 1 200 métres carrés (12 917 pi?) d'enceinte protégée; et 6 espaces de stationnement, pour une période de 10 ans débutant le 1er aott 1997. Les locaux doivent étre situés a |'intérieur des limites suivantes: Nord : Broadway Sud : Lougheed Highway Est : Gaglardi Way Ouest : Lake City Way (incluant les deux cétés des rues susmentionnées) Les parties intéressées doivent répondre par écrit au plus tard le 15 mai 1996, a l’adresse suivante : Maureen Kum Section des locations a bail 1166, rue Alberni, piece 301 Tél.: 623-6356 fax : 623-6370 Les parties intéressées doivent préciser leurs nom, adresse et numéro de téléphone, ainsi quel'adresse civique des locaux proposés, la surface disponible et la date de disponibiliteé des locaux. Les propositions concernant des locaux non encore construits seront également considérées. La présente annonce n’est pas un appel d’offres. Aprés I’étude des réponses regues, TPSGC pourra inviter les parties qui répondent a l'annoncea soumettre une offre ou procéder par appel d’offres public. * Comme il est déj& mentionné, ceci n'est pas un appel d’offres. 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