' atteignant des milliards de’ A AI RY si aie eB ays a I en Pat Le Soleil de Colombie, vendredi 23 mars 1984 —5 Lexpansion ferroviaire du Canada, au service du monde de demain. LACCORD DU PAS DU NID-DE-CORBEAU. Laccord du pas du Nid-de-Corbeau signé en 1897 fournissait une aide financiére gouvernementale . aux compagnies ferroviaires pour la construction d'une ligne de 300 milles qui traversait le pas du Nid-de-Corbeau dans les Rocheuses. De leur cété, les compagnies de chemin de fer acceptaient de transporter le grain au taux fixe d’un demi-cent la tonne par mille parcouru. En 1897, le tarif du Nid-de-Corbeau suffisait a couvrir l'ensemble des coats de transport du grain; en 1982, il n’en couvrait que 20%. Laccord du pas du Nid-de-Corbeau ne devait pas faire obstacle a la modernisation et 4 ’expansion de notre systeme de transport, ni fausser ’€conomie de l'Ouest canadien. C’est pourtant ce qui s'est produit. LA LOI SUR LE TRANSPORT DU GRAIN DE LOUEST. La nouvelle Loi sur le transport du es grain de l'Ouest est plus qu’une simple législation pour amener les tarifs de transport du grain de l'Ouest aux couts réels d’aujourd’hui. En fait, cette nouvelle loi lance la revitalisation de notre réseau ferroviaire qui n'a cessé de se détériorer au cours des vingt derniéres années. Des investissements dollars donneront aux producteurs de céréales les moyens d’acheminer la totalité de leur production. Cest économie de tout le pays qui sen trouvera relancée. : : LEXPANSION FERROVIAIRE DU CANADA, AU SERVICE DU MONDE DE DEMAIN. La proclamation de la Loi sur le transport du grain | de l'Ouest, le 1°" janvier 1984, a marqué le début du plus vaste projet de construction depuis la cons- truction de la ligne transcontinentale au siécle dernier. D’ici dix ans, le gouvernement du Canada et les compagnies nationales de chemin de fer auront investi $16.5 milliards dans notre infrastructure ferroviaire. Au cours des deux dernié- res décennies, la demande mondiale n’a cessé d’aug- menter dans le secteur du grain et des produits céréaliers. Pendant la méme période, la demande mondiale de charbon de la Colombie-Britannique, de soufre de l’Alberta, de potasse de la Saskatchewan et autres ressources naturelles du Canada sest également accrue. Tous ces produits étant acheminés par chemin de fer, le réseau ferroviaire s'est trouvé congestionné en 1978-1979, année de récoltes exceptionnelles. Cette année-la, le Canada a perdu environ $600 x fl wy Transports Canada Transport Canada Lloyd Axworthy, Ministre — Lloyd Axworthy, Minister _ au Col Rogers, le dou- millions en ventes de grain sur les ~~, marchés €trangers. A) ee La seule solution a A) PE PRSI ce probléme consiste : a accroitre la capa- cité du réseau ferro- viaire. C’est précisément le but de la Loi sur le transport du grain de l'Ouest. Au cours des dix prochaines années, des millions de dollars seront dépensés en main-d’oeuvre, matériaux et installations. La loi exige que l’appro- visionnement s‘effectue auprés des fournisseurs canadiens et que les achats soient faits dans la région * ov l'argent a été investi. Ceci stimulera le déve- loppement industriel et économique de tout le pays. 375 000 EMPLOIS POUR LES CANADIENS. On prévoit que l’expansion du réseau ferroviaire du Canada créera 375 000 emplois dans diverses sphéres d’activité pendant la prochaine décennie. Des projets d’envergure comme la construction de 16,1 km de tunnel blement des voies en plusieurs endroits du réseau et l’expansion des installations por- tuaires et de réparation créeront des milliers d’emplois dans lindus- ‘ trie de la construction. La production de matériaux générera bon nombre d’emplois dans les secteurs de la fabrication et des ressources naturelles. De plus, l’expansion du réseau nécessitera du nouveau matériel roulant et de nouvelles installations d’entretien: encore d’autres emplois. INDUSTRIE MANUFACTURIERE CANADIENNE EN TETE DE LIGNE. Les manufacturiers canadiens seront les premiers a ressentir les effets de expansion ferroviaire du Canada. En effet, on aura besoin de grues, éléments de ponts, traverses intermédiaires, attaches, matériel en acier, machinerie et ateliers d’entretien des voies ainsi que d’outillage pour la construction. De plus, de nouvelles commandes résulteront de l’accrois- sement du parc de loco- motives et de l’achat de nouveau matériel roulant. ELECTRONIQUE ET TECHNOLOGIE. On investira plus de $500 millions pour faire du réseau ferroviaire canadien un des plus perfectionnés au monde. Les manufacturiers canadiens seront appelés a fournir de léquipement élec- tronique de contrdle, des systémes de signali- sation contrdélés par ordinateur et des détecteurs d’échauf- fement des coussinets. LE BOIS ET LACIER. En 1984 seulement, prés de 5 millions de traverses seront commandées aux fournisseurs canadiens de bois de construction. Des commandes de cette envergure ainsi que l’accroissement du volume de bois 4 traiter créeront de nouveaux emplois pour les travailleurs canadiens de l'industrie du bois. Lindustrie sidérurgique canadienne devra fournir des millions de tonnes d’acier pour le doublement des voies principales d’une grande partie du réseau dans l'Ouest. La construction de ponts, de wagons et de moteurs diesel favorisera la reprise et la crois- sance de notre industrie sidérurgique. BIENFAITS A COURT ET A LONG TERME. Au cours des prochains dix ans, l’expansion du réseau ferroviaire du Canada entrainera linjection de milliards de dollars dans économie canadienne. A long terme, l’'assurance de pouvoir acheminer notre grain et autres produits sur les marchés internationaux nous ouvrira de nouveaux débouchés commerciaux. En bout de ligne, ce sont tous les Canadiens qui en bénéficieront. SU so aR Al lt aa Sa gO LS Sa Sa eae a a a a a al sp a a a ai a ae let ath satel aac