Page 2, Le Soleil de Vancouver, 18 mai 1973 LE SOLEIL de vancouver LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE PEDiOR A a ~- == ==) tala eat al 7 ‘ ‘|direction, Directeur: André Piolat Ont collaboré 4 ce numero: Michéle,Pierre Audet,Pierre Bélanger, Marie-Yvonne,J.C. Clément,André Cantié, Michel Picard,Richard Vignola,Rhéal Pelchat. Réjeanne Taillon,Gilles Richard,Evrard la Luciole,André Marsot,les fréres Vauger Louise et Louis-Jacques,R. Lanthier €t les autres qu’on oublie... LE SOLEIL DE VANCOUVER esi publié par: Le Soleil de Colombie Ltd. 3213 rue Cambie, Vancouver 9, C. B. Téléphone: 879-6924 Enregistrement de 2@me classe 0046 LES HEBDOS DU CANADA Directeur de la publicité: Roland Le Cavalier Plus de 35% des enseignants au Canada sont des étrangers _ OTTAWA — On estime que 63.4 p. cent des enseignants ‘plein temps dans les universités et colleges canadiens en ‘871-1972 etaient citoyens canadiens, rapports Statistique Ca- nada, a savoir 16,645 sur 26,244. Les Américains (4,017 ou 15.3 p. cent) formaient le deu- xteme groupe, les Britanniques (2,517 ou 9.6 p. cent) le irvisieme et les Francais (510 ou 1.9 p. cent) le quatriéme. Les 2,555 enseignants ayant une autre citoyenneté re- Se ce ese eee a a Se présentaient 9.7 p. cent du personnel enseignant des univer- sites du pays, Les immigrants travaillent plus dur que les Canadiens TORONTO — Un fonctionnaire fédéral a affirmé que SN a es ae ee se se a ee = DES ECOLES FRANCAISES ? 1) De plus en plus de responsables de l’enseignement,préconisent que les enfants A la fin de leur cour primaire devraient 6tre bilingues.Il existe un programme d’immersion totale, qui permet aux enfants anglophones de devenir bilingues,qui a été perfectionné par le professeur Lambert de McGill.La premiére année tout en francais,puis ensuite d’année en année le pourcentage ‘‘de temps passé en anglais’? augmente jusqu’A ce qu’il atteigne 60 pourcent en septiéme année.Ces enfants reviennent alors A quatorze ans de ce que l’on pourrait appeler ‘‘une petite excursion du cdté de la francophonie’’. En passant, il n’y a aucun danger pour l’enfant d’étre handicappé au niveau de sa langue maternelle l’anglais,car en dehors des heures de classes il se retrouve en Colombie 2) Il n’y a-pas A vrai dire d’écoles frangaises en Colombie,méme pas les écoles de paroisse,on a des écoles bilingues mais pas frangaises.Voila cette fois-ci qu’on nous offre encore des écoles bilingues,mais des écoles bilingues payées par la commission scolaire (donc par nos taxes ou par nos loyers...).Il est évident que ces écoles bilingues ne sont pas la solution et qu’il faut plus que jamais continuer 4 demander des écoles frangaises,des vraies! 3) En attendant au niveau de la STRATEGIE il faut se demander s’il ne vaut pas mieux envoyer nos enfants dans ces classes bilingues plut6t que dans des classes unilingues anglophones tout en gardant clairement 4 l*esprit que nous ne nous contenterons pas d’aussi peu et qu’il faut aller plus loin.Si suffisamment de petits enfants canadiens- francais se rendaient 4 l’école Lloyd George sur la 62 iéme 4 Vancouver et aux écoles Richmond et Cloverdale A Victoria,ces classes bilingues avec un peu d’imagination ne seraient peut-étre pas si bilingues que ¢4 aprés tout... Ronald LANTHIER “Semaine de prise de conscience” des problames indiens du Canada SAULT-SAINTE-MARIE — Plusieurs groupes indiens de la‘ région de Sault-Sainte-Marie ont fait savoir qu’ils organi- seraient une “Semaine de prise de conscience”’ cet été. les Immigrants sont contraints de travailler plus dur que: ie Le programme inclura, du 18 au 26.aofit, des discours - les Canadiens et qu’ils doivent attendre plus longtemps les fy v < eT rg wack de personnalités indiennes, des spectacles, des céremonies augmentations de salaires et auires avantages. 6) (i: >) pie religieuses.et_un “pow-wow” de trois jours. ; _ Au cours d'un colloque sur les relations humaines, M. 2 Ys _ Un organisateur a souligné que le but de la manifesta- Lyle ‘Talbot, du ministéere federal du Travail, a ajouté que : { S tion. serait de faire prendre conscience aux Indiens comme la discrimination contre les immigrants est discrete car Jes \ aux . non-Indiens des problémes des premiers habitants du exploites craignent de porter plainte. B¢ } Canada. “hag eh ge M. John Eckertt, qui dirige le service de = nite tek$ eis Babes : Nz SATS es"immigrants eo Ontario, a soutenu que 66 p. vent des immigrants sont satisfaits de leur sort. Alberta Alberta . as '!Noslecteursnousécrivent Mesdames et Messieurs, Cher monsieur Piolat © Depuis sa disparition in- Si vous le permettez, je quiétante pour la survie du joins ma voix anglophone aux ( t { \. ( ( i J | dans un monde anglophone. | ; i | | i t i \ ( | sf Alberta 4 . 2 2 : : Commentaire d‘un jeune d‘Alberta A la suite de la reunion générale de l’association canadienne frangaise de cette province. Depuis un certain temps, nous entendons des rumeurs que I'A, C.F.A, est finalement préte 4 se rajeunir. pas été totalement evident lors de la réunion annuelle qui s'est déroulée en fin de semaine der- ni@ére, il faut tout de méme croire que l'A.C,F,A, commen- ce & y penser, N'ont-ils pas accepté d'inviter , spécialement les jeunes 4 faire partie de l'A,C,F,A, sous un statut spécial? Ils l'ont fait, d'accord, sans prendre en con- sideration le point de vue des quelques jeunes presents, sans questionner 4 fond de la validi- te de la demande et sans s'in- terroger sur le ou les besoins auxquels pourraient répondre une telle proposition, La proposition a passé et les membres de Francophonie Jeu- nesse de l'Albertapeuvent main- tenant, stils le désirent, faire partie intégral de l'ACFA sim- plement en étant membre de Francophonie Jeunesse, L'As- sociation espére que d'ici quel- ques années les jeunes seront préts 4 reprendre la reléve de ACFA, Cela implique que l'A CFA est en position d'attendre un autre dix ou douze ans avant d'avoir du nouveau sang 4 sa Car les jeunes de Francophonie Jeunesse ne sont ipas, et ne le seront pas dans Méme si celant'a - cing ans, préts 4 prendre la di- rection de l'Association Cana- dienne Frangaise de l'Alberta. Ce qutils ont besoin aujourd'hui et qu'ils auront encore besoin dans quelques années est un appul moral, une certaine direction, et de l'information sur l'ACFA, Les membres presents de l'A ‘CFA, non seulement les chefs doivent leur faire confiance, leur apprendre les techniques d'orga- nisations et les contacts qui sont 4 leur disposition, : Dtautre part ce que l'ACFA a besoin dés aujourd'hui, c'est de se rajeunir, non auprés des membres de Francophonie Jeu- nesse, mais auprés des moins jeunes, Pourquoi nepas essayer de recruter chez les jeunes plus établis, Les jeunes entre 30 et 45 ans, qui tous en étant en- core jeunes d'esprit, sont main- tenant bien établis (familles, po- sitions, etc.) et qui pourraient donner une certaine partie de leur-temps 4 l'Association, En recrutant parmi ces gens, 1'A, C.F,A, refermerait le trou qui existe présentement entre les jeunes et les radicals tels que percgu par les enracinés de l'A, C.F.VA. et la vieille garde (la mafia pergu de cette facon par les jeunes), En recrutant, de ce groupe de V'A,C,F.A,, s'assurerait une re- présentation de toutes les géné- rations et une continuité dans ses entreprises, D'un céte les chefs présents préts a ment dela direction de l'As- sociation, et de l'autre coté les jeunes, méme avec toutes leurs bonnes intentions ne sontpas en- core préts d'assumer une telle responsabilité, Il ne reste donc qu'a des personnestelles les La- joie, Arés et Tardif et tous les autres de cette age d'essayer de rendre de 1'A,C,F,A, une or- ganisation fonctionnelle qui ré- pondrait aux besoins de tous les Francophones de l'Alberta, je croig, sont}: s'éloigner tranquille-~ ’ bonne francophones qui ont déjasa- lué avec joie la réapparition du Soleil. J’ignore le nom- bre de vos lecteurs anglo- phones, mais 4 en juger le tollé d’applaudissements a- vec lequel un auditoire prin- cipalement anglophone ‘a ac- cueilli. le discours*prononce par M. Trudeau 4 ]’hdtel de Vancouver, je conclus qu’ils sont, sinon fort nombreux, au moins tres fidéles. Vous pourrez toujours me comp- ter parmi eux. Faut-jl déja que je me réa- Si oui, je vous ferai parvenir un chéque sans dé- ' lai. Agréez, chers Mesdames et Messieurs, maintenant com- me toujours, mes meilleurs Voeux. Léon Hurvitz. Cher M. Piolat, fait frangais en Colombie- britannique, c’est avec une fierté réconfortante qu’ici 4 Matsqui, les Francophones se prétent ‘*Le Soleil’’ que vous leur avez fait parvenir, Merci mille fois. Aussi, sachez bien que nous avons une trés haute consi- dération des efforts que vous et votre équipe réunissez afin de permettre aux com- munautés francophones de — communiquer entre elles par le truchement d?’un journal impartial de langue fran- paise. ; Président, Robert Lajoie. Messieurs: Bon courage, 4 toute 1’équi- pe, & tous ceux qui prétent leur concours pour que le Soleil se montre plus ;bril- .Félicitations. J’admire votre |courage de prendre la relé- : i've. J’inclus 7 dollars pour étes-vous préts 4 reprendre dés*| mon abonnement et un don maintenant la direction de l'A. | ge 3 dollars. C’est notre C.F.A. Les jeunes je suis cer- | journal A nous, et nous de- tain sont préts 4 vous porter } ee ie main forte et les plus agés n'ai- vons tous _ESseay' meraient rien de mieux que de | Tendre viable. : ‘partager avec vous leurs expé- | Je vous donnerai toutes les riences et leurs points de vue, nouvelles de Richmond; ici nous avons des échanges d’é- tudiants venus du Québec. Mes enfants aimeraient voir plus de ‘*comiques‘‘’en sé- ‘rie...pourquoi pas les aven- tures de Tintin! ou autres. lant aprés l’éclipse, et que le plaisir de vos lecteurs lui assure le succés' qu’il mérite. Mme M.B., Knight Rd. Vancouver 15: Les jeunes vous lancentundé- fi, Et vous, entre 30 et 45 ans Allez-yous accepter ce défi et nous aider 4 rendre 1'A.C, F,A, une association valable, ou devons-nous continuer d'exister en branlant d'un cété 4 l'autre jusqu'a ce que les jeunes soient préts 4 prendre la reléve? _ UNE ANNONCE DANS LE SOLEIL EST UN MESSAGE A env. 10,000 PERSONNES, Bonne chance, Les 7 Demorest-Mari- elle, 868 Francis, Richmond. Laurier Gareau, " q ’ | | * aa ‘ AiG Ca SE age ES