Des éléves qui disent ce qu'ils pensent ... Depuis la graduation des éléves de la 7e année de l’Ecole bilingue, les éléves ont fait un grand pas et font maintenant partie d’un grou- ~ pe(y compris les éléves du programme-cadre) qui débu- te encore une fois n nouveau programme: l’immersion au niveau secondaire a Vancou- ver. Le programme est l’école secondaire de Sir Winston Churchill. Une quarantaine d’éléves, partagés en deux groupes, prennent 50% de leur programme en francais, c’est-a-dire le francais (étude de la langue), les communica- tions, les sciences humaines et laculture physique. Les ‘autres sujets sont offerts en anglais et les enfants sont dispersés parmi les autres classes de la 8e. Deux professeurs ont été embauchées: Madame Kathleen Stéphan et Mada- me Petra Hartt, jointes par Marianne Bowyer-Smith, assistante au personnel. Puisqu’un des sujets offerts est la communication, il nous reste a donner la parole aux étudiants, qui se sont inter- iewés eux-mémes quelques questions: Quels sentiments éprouvez- vous en rentrant a l’école secondaire? - c'est beaucoup plus grand que l’Ecole Bilingue, et au début j’étais un peu confus mais maintenant je suis content. - herveuse, mais confiante, ’- l'année passée, j’étais parmi les plus grands, cette année, je me sens petit. - jétais trés nerveuse parce _que je ne connaissais person: ne et mon horaire était tout embrouillé. - jaime bien le secondaire et je ne trouve pas trés diffé- rent, - jaime bien avoir le droit de choisir les cours. - je savais que. ce serait difficile mais aussi amusant. Quelles différences est-ce qu'il y a entre l’école élémen- . taire et l’école secondaire? - il y a beaucoup plus de personnes et beaucoup plus de choses qu’on peut faire. - on ne regoit plus autant d’attention qu’a I’école élé- mentaire, -les lecons sont plus longues, le travail est un peu plus difficile. - -al’élémentaire on fait partie d'une classe, tandis qu’ici la classe change avec chaque sujet. ~ - beaucoup plus de person- nes, beaucoup plus de choses a faire: - on peut acheter son déjeu- ner a la cafétéria. - plus de devoirs, plus d’acti- vités aprés I’école. - ’école secondaire est plus intéressante et on ne doit pas regarder la méme maitresse tout le temps. -ilya beaucoup de garcons (commentaire fait par une fille) - a l’Ecole Bilingue on était toujours les plus grands, maintenant nous sommes les bébés. Quels avantages est-ce qu'il y en ayant une éducation bilin-| gue? -c’est bon pour trouver un emploi, - quand je serai adulte, ce sera plus facile pour acquérir un travail et pour visiter les pays ou on parle francais on n’aura pas besoin de s’inquié- ter a cause de la langue. - ¢a aidera au collége, : - nous pourrons aller en Europe et parler nos deux langues, - plus de choix de travail, -ma famille sera trés conten- te - j'aime le francais, plus facile 4 communiquer, je me _sens plus Canadienne. Chronique religieuse EGLISE ST-SACREMENT CATHOLIQUE ROMAINE 3196 Heather, coin 16e ouest VANCOUVER, C.B. — 874-3636 — Le mariage mixte Ye Soleil de Colombie, vendredi 10 octobre 1980 5 L'expansion de Nanaimo Favorable aux francophones La ville de Nanaimo est problablement une de celles qui a le plus proliféré depuis quelques années. Il y eut tout d’abord Yamalgamation de plusieurs petites municipalités adjacentes qui ont eu pour effet initial de modifier la population de quinze 4 quarante cinq mille habitants. Et depuis, il y a un boom économique sans précédent do nt Duke Point et trois immenses centres d’achat. Evidemment, tout ce brouhaha a amené plusieurs familles 4 venir s’établir 4 Nanaimo, alléchées par la perspective d’un emploi permanent. Et de plus en plus, on vient s'installer dans cette ville o se construit un nombre assez important de résidences familiales dQ en partie 4 cette augmen: tation de la population. I] se produit un phénoméne assez intéressant aussi; plusieurs Albertains achétent de I’immeuble depuis les deux ou trois derniéres années, non seulement comme investissement mais aussi en vue de venir s’établir par ici d'ici quelques années [aprés s’étre un peu plus enrichis avec les Pétro-Dollars de l’Alberta] L’Association des franco- phones de Nanaimo profite évidemment: de tout ceci en ce sens que son potentiel de membres. s'est grandement amélioré depuis la venue de tous ces gens qui viennent s’établir de fagon permanen- te ou bien temporaire dans sa ville. Il y a ausi les jeunes venus, qui, d’icil’an prochain, donneront sirement aux programmes-cadre et im- mersion de la commission scolaire un influx assez pro- noncé. Si mille neuf cent quatre vingt a marqué un grand pas au niveau de l’instruction en frangais a Nanaimo, j'ai la ferme convic- tion que mille neuf cent quatre vingt-un nous réserve d’une facon optimiste, des surprises plut6t agréables. Il est trés difficile actuelle- ment d’estimer combien il y aura d’éléves !’an prochain inscrits au programme-cadre et celui d’immersion. Si l'on tient compte du pourcentage des nouveaux-venus franco- phones et anglophones, du nombre de familles entiéres ainsi que de la moyenne du nombre d’enfants qui seront en age d’aller a l’école en 1981, il n’est pas trop opti- miste je crois d’envisager une augmentation de dix a ‘vingt pour cent. N’oublions surtout pas que de plus en plus les anglophones ont les yeux tournés vers le pro- ‘gramme d’immersion. On s’apercoit que ca fonctionne trés bien et la population anglophone devient de moins en moins récalcitrante ala pensée que leurs enfants ont le choix maintenant aussi bien que ceux de parents francophones d’ahérer a de tels programmes. Une fois le probléme du transport réglé, mis de cété, la masse de gens dont ces programmes scolaires inté- ressent, deviendra de plus en plus grande, car présente- ment ce probléme est crucial pour plusieurs. Ce ne sont pas tous les parents qui peuvent se permettre d’aller conduire et chercher leurs enfants tous les jours. II y en a plusieurs que j'ai rencontré qui étaient vraisemblable- ment intéressés mais qui ont abandonné l’idée di au manque de transport de la commmission scolaire. C’est la raison pour laquelle tous les parents intéressés ainsi que les membres des diffé- rents comités de parents devront faire pression au prés de la commission scolai- re pour que cette situation soit rectifiée. I] faut biffer cette anicroche aux program- mes le plus tét possible si l’on veut faire un succés total de ceux-ci. Il n’en tient qu’a la détermination de tous et surtout, n’ayons pas peur de se compromettre! André BERUBE, animateur régional [FFC] Nanaimo droit matrimonial Sus litiges civils et criminels vincent Pigeon, B.A., L L.B Greiner & Company Avocats et Notaires Suite 205 5481 Kingsway Burnaby, B.C. V5H 2G1 Téléphone: 437-0461 Un week-end de football VIA: une occasion \ oici une bonne occasion d’assister a une partie de football avec ’ l'équipe de la Ligue cana- dienne que vous favorisez... De Vancouver a: aN en anne BRE iii Can iceman. | catholique est informé de ces engagements, Question: Je suis catholique et mon fiancé ne I’est pas. Nous voulons nous marier a l’Eglise Catholique. Pourriez-vous me dire la légistation de l'Eglise a ‘ce sujet? Le mariage mixte: Il s’agit ici du mariage entre une personne de religion catholique et d’une personne d’une autre religion . chrétienne. Si la personne non-catholique n’est pas baptisée, on parle alors de mariage avec disparité du culte. Parce que le mariage mixte présente une situation particuliére pour la vie de foi, il est nécessaire d’obtenir une dispense de I’Evéque pour contracter un tel mariage. Il est entendu que les deux conjoints recoivent des instructions spéciales en vue d’une meilleure connais- sance de la religion de chacun et du mariage comme sacrement. Le conjoint catholique s’engage oralement 4 prendre les moyens pour conserver sa foi et a faire tout son possible, dans un dialogue sincére et respectueux des convictions religieuses du conjoint non-catholique, pour que les enfants soient baptisés et éduqués dans la foi catholique. Le conjoint non- Le mariage mixte est célébré selon la forme canonique et liturgique qui convient dans |’Eglise catholique. Par forme canonique on entend: échange des consente- ments entre des conjoints capables de le faire en présence d’un prétre autorisé et de deux témoins. Dans des circonstances spéciales,|’Evéquepeut dispenser de la forme canonique et permettre ainsi que le mariage ait lieu devant un ministre non-catholique ou un officier civil. Sans cette dispense de l’Evéque, un mariage devant un ministre non-catholique ou devant un officier civil ne sera vas reconnu par |’Eglise catholique. _R. Godard, 6.8.5. A suivre e e Winnipeg _ (Delta's Marlborough Inn) Regina (Hétel Saskatchewan) $154 Calgary = gy94 Prix par personne, a raison de deux adultes par . chambre. Egalement offerts: tarif pour person- ne seule et tarif réduit pour trois adultes par chambre. ‘TRAITEZVOUS BIEN, PRENEZ LE TRAIN Profitez de ce voyage pour visiter une ville intéressante, faire du shopping et essayer de nouveaux restaurants. : Le forfait Week-end de football VIA comprend l'aller-retour en voiture-coach, deux nuits dans un hotel de qualité du centre-ville et un billet pour assister a une partie de la Ligue cana- dienne de football le samedi ou le dimanche. Pour renseignements et réservations, communi- quez avec votre agent de voyages ou le bureau VIA au 112-800-361-6180. $186 : s 2 = a aa Se Sg Rm a eae og ence Se ee ee Gea nara a SI RE 2. er een eee ee ee