Octobre - décembre 1968 é L’APPEL Page 13 dans tel ou tel domaine d’activités, des membres du bureau exécutif domiciliés dans l’un ou Vautre secteur, et, de toute personne désireuse de participer au niveau supérieur de l’étude et de la formulation des politiques d’avenir. C’est parmi les membres des comités lo- caux, a l’échelle de la province, et de ces deux Conseils, pour le Grand Vancouver, que seront choisis les animateurs. La Fédération compte sur vous Si vous, lecteur, avez pu vous rendre jus- qu’ici dans la lecture de cet article; si les pré- sentes perspectives du Canada vous emballent ou... vous inquiétent; si vous é6tes de ceux qui croient que la dignité humaine est fondée sur la fierté d’étre ce qu’on est; si vous recon- naissez 4 la francophonie un droit juridique, au o>») Canada; si vous étes convaincu qu’une collec- tivité humaine doit étre représentée, sinon poli- tiquement, du moins organiquement; vous étes de ceux a qui nous langons un appel pressant. Joignez-vous & ceux qui ont déja accepté de jouer un role actif, 4 partir de la recherche de solutions collectives. Une lettre ou un coup de téléphone, et nous vous dirons quand et 4 quel endroit vous pourrez rencontrer vos com- pagnons d’oeuvre. A ceux qui veulent encore savoir ce que ¢’est que la Fédération Canadienne franeaise de la Colombie Britannique, nous faisons la méme invitation. Il n’y a rien comme de faire active- ment partie d’un mouvement pour le découvrir! Roméo Paquette Secrétaire général. Les résolutions adoptées Au 24éme Congres de la Fédération Canadienne-francaise de la Colombie-Britannique Les 12 et 13 octobre 1968 1—Que le bureau exécutif prenne les moyens ou Vinitiative nécessaires pour multiplier, dans les autres centres francophones de la Colombie, l’expérience scolaire de Maillard- ville. (Le programme pilote d’enseignement en frangais 4 1’école publique.) 2—Que le prochain bureau exécutif étudie les moyens a prendre pour encourager le dé- veloppement d’entreprises canadiennes- frangaises, soit sur le plan privé ou sur le plan coopératif, partant du principe: qui contrdole son économie contréle sa destinée. 3—Que des programmes d’animation sociale soient préparés et mis en marche dans nos divers milieux, afin que le plus possible de Canadiens de langue frangaise, en Colombie Britannique, prennent conscience de leur réalité collective et cherchent, ensemble, les moyens d’établir et de faire grandir des communautés francophones dynamiques. 4—Que pression soit faite auprés de la CCRT pour qu’en conformité avec la Loi de la Radiodiffusion Canadienne et avec le man- dat qui lui a été confié, la Société Radio- Canada assume en Colombie Britannique ses pleines responsabilités de radiodiffuseur national, et que cette Société trouve immé- diatement moyen de diffuser en francais en fréquences AM de facon a ne plus obliger les Canadiens francais de la Colombie Britan- nique a investir un minimum de $75. 4 $100. pour entendre des émissions en leur langue. Que, de plus, la CCRT soit saisie de la né- cessité urgente d’étendre le réseau francais de télévision jusqu’au Pacifique. 5—Que la Fédération Canadienne franeaise de la C.B. donne suite 4 son projet, adopté au congrés d’octobre 1967, de former un Comi- té Général d’Education. Que le président du Conseil de 1’Enseignement du Frangais ou son suppléant, fasse partie du dit Comi- té ainsi que des membres des Commissions scolaires de nos écoles. Que les membres du Comité visitent nos classes de frangais afin d’encourager les efforts de nos éléves et de constater leur progrés. Que l’on invite le Ministére des Affaires Culturelles du Qué- bec a assumer, comme par le passé, les frais de cours de perfectionnement dans l’ensei- gnement des nouvelles méthodes actives de frangais. 6—-Qu’une semaine de la Fédération soit orga- nisée de telle fagon que chaque centre puis- se profiter de visites de conférencier, d’ani- mateurs et d’une documentation spéciale et qu’une coordination soit établie dans la poursuite d’objectifs communs. 7—Qu’une campagne de souscription soit or- ganisée par le bureau exécutif pour permet- tre la poursuite de la cause type Couronne vs Suzanne Poulin, afin que le refus de la cours d’entendre la cause en frangais soit mis en appe]l jusqu’é la cour supréme du Canada. 8—lLe congrés en séance pléniére remercie la Société Radio-Canada pour l’ouverture de la station frangaise CBUF-FM, a4 Vancouver, et félicite le directeur du poste, M. Gérard Binet, ainsi que ses collaborateurs, pour la qualité des émissions.