A2 - Le Soleil de Colombie, vendredi 29 avril 1988 7SUR7 LA POLITIQUE CANADIENNE Lapaix, ¢a marche ! Tout le monde veut la paix, mais la plupart des Canadiens sesentent impuissants face aux menaces de guerre de nos voisins irresponsables et agres- sifs, les Soviétiques au Nord, les Américains au Sud. Mais, rappelez-vous qu'une grosse tempéte de neige se compose, pourtant, de milliards de tout petits flocons!: Samedi passé une centaine de milliers de Britanocolombiens, dont des personnalités bien connus du milieu Francophone, ont fait quelques kilometres a pied lors de la Marche de la Paix annuelle. Des informations que m'ont aimablement communi- quées mes confréres de Radio-Canada parlent de 50,000 marcheurs et marcheuses a Vancouver, pourne rien dire des Marches pacifistes de Victoria, Prince George, Kamloops, etc. Le Cabinet faitdu bien Par souci d’impartialité jour- nalistique, cette semaine j’ai deux louanges a exprimer, de notre gouvernement provincial. D’abord, |l’affaire des quotas de production laitiére qui, je vous l'apprends peut-étre, dépendent d’un plan national. Cet accord alloue 48% dela production aux fermiers de la Province de Québec, 29% de la population canadienne, et 4% seulement, Oui vous avez bien lu quatre petits pour cents aux fermiers de la Colombie, ot vivent quelques 11% des Canadiens. Van der Zalm, conseillé de fagon fort efficace par le ministre provincial de |’Agricul- ture, tient bon: si cette situation que rien ne justifie continue, la Colombie_ se tetirera) du contingentement national. D’autre part, la chasse aux loups, qui n’est pas, je l’ai déja dit, une persécution de pauvres petits toutous mignons, mais par contre une gestion saine de nos richesses fauniques, a été cassée par la Cour Supréme par vice de forme. L’Hon. Bruce Strachan, ministre de !'Environ- nement, fait refaire les permis de chasse en bonne et due forme. Et tant pis pour les soi-disant «écologistes» qui devraient chercher ce mot dans le dictionnaire, ou alors aller vivre dans le nord... Combien d’assassinats, agressions, blessures faudrait-il, pour que nos gouvernants interdisent le port du poignard? Les couteaux de la mort ! Un résident de Port Moody a été tué a coups de couteau, dimanche dernier. La police, appelée par téléphone sur les lieux, a transporté le malheu- reux al’hdépital ot il asuccombé a ses blessures. Les Moody-’ siens, atterrés, qui se rappellent trés bien du meurtre du Curé anglican trouvé mort par son épouse, |’an dernier, aimeraient bien une réponse a cette question. Trop de réfugiés 1250 immigrants illégaux sont en attente d’une_ décision gouvernementale a leur sujet, en Colombie. Les officiers de VImmigration, chargés par un gouvernement peu humanitaire d’appliquer. une loi quiils n’agréent pas nécessairement eux-mémes, sont débordés. Burnaby effrondré Le Conseil Municipal de Burnaby aimerait bien, lui, faire revoir les normes de construc- tions des centres d’achats et autres galeries commerciales. | On le comprend, |’effondrement | _du toit a Metrotown a fait 20: blessés, malgré l’évacuation des clients juste avant |’inci- dent. Nigel Barbour Vincent Pigeon B.A.,L1.B. Hean, Wylie, & Cie Avocats & notaires 1501-4330 Kingsway, Burnaby, C.B. V5H 4H9 Télécopieur: (604) 434-7707 Téléphone: (604) 434-5784 Blessé one un accident Téléphonez-nous ! Avant de signer quoi que ce soit, renseignez-vous auprés de Zimmer Wiseman, avocats dévoués dans |’aided aux victimes d’accidents etd leur famille Avocats pour blessures personnelles : 873-8446 701-686 Broadway Ouest, Vancouver, Colombie-Britannique V5Z1G1 Crise des services de garde d’enfants Si les enfants pouvaient | s’organiser, lacolline parlemen- taire serait envahie par une légion de petits manifestants. Le programme tant attendu que le gouvernement conservateur a annoncé relativement ala garde d’enfants n’aidera aucunement les quelque deux millions d’enfants qui n’ont pas accés actuellement a des services de garde convenables. Le gouver- nement reconnait lui-méme que les mesures prévues ne permet- tront pas de satisfaire aux besoins croissants en matiére de garde d’enfants. Au terme des sept ans sur lesquels s’échelonnera le programme, deux millions d’enfants n’au- ront toujours pas droit a des services de garde suffisants et abordables. Brian Mulroney a laissé les familles canadiennes moyen- nes dans une situation inaccep- table. Celles qui n’ont pas pu jusqu’a présent s’assurer des services de garde de qualité devront continuer as’en passer. En outre, les parents qui aimeraient pouvoir rester a la maison avec leurs jeunes enfants ne jouissent toujours pas de programme de congé de maternité ou de congé parental qui leur permettrait de le faire. ll s’ensuit qu’une foule de familles de travailleurs conti- nueront d’étre désavantagées et que les femmes n’auront toujours pas le droit a des chances égales surle marché du travail. La garde d’enfants est le probleme majeur auquel se heurtent lamajorité des familles canadiennes dans les années 80. Le gouvernement aurait dd jouer un réle de premier plan en vue d’assurer de véritables services de garde au moyen du financement d’une vaste gam- me d’options différentes. Par exemple, il existe une foule de solutions qui répon- draient mieux aux besoins des parents et de la collectivité, comme les coopératives diri- gées par les parents, les services de garde aprés l’école, les services de garde en milieu familial et les haltes-garderies. Or, le gouvernement conserva- teur a préféré adopter une politique fragmentaire. Plus de | la moitié des crédits accordés prendront la forme de mesures fiscales qui, au mieux, hausse- ront les crédits d’impdét pour enfants de 200$ pour les familles de travailleurs, soit une somme dérisoire pour les parents qui. choisissent de rester a la maison avec leurs jeunes enfants ou qui doivent se payer une gardienne d’enfants. Cette majoration est d’autant plus futile que le crédit d’impét pour enfants a déja été réduit par la politique de désindexa- tion du gouvernement Mulro- ney. C’est donc faire preuve de duplicité, a tous le moins, que de donner de l’argent d’une main pour le reprendre de l'autre. On estime que, si les recettes fiscales auxquelles le gouverne- ment a renoncées en faveur des mieux nantis avaient été affectées a la prestation de services, on aurait pu_ créer 170000 places de garderie supplémentaires. Encore une fois, le gouvernement Mulroney amis en oeuvre des mesures qui profitent aux gens al’aise et non pas aux familles de travailleurs qui en ont le plus besoin. Le gouvernement conserva- teur a aussi rejeté |’idée de fixer des objectifs nationaux en ce qui concerne la garde d’enfants. M. Mulroney a manqué a la promesse faite aux enfants du d’instaurer un véritable réseau national de services de garde comme il l’avait promis. Le programme du gouverne- ment conservateur en matiére de garde d’enfants intéresse tous les Canadiens et Canadien- nes: Le financement des services de garde est une bonne chose du point de wue économique. La prestation de ces services non seulement permet aux parents de travailler pour subvenir aux besoins de leur famille, mais crée aussi des emplois. En effet, créer 100 000 nouvelles places de garderie équivaut & créer 16500 nou- veaux emplois. pays et réitérée a maintes Nous avons besoin d’un reprises: il n’a pas prévu : Suite page 13 Longue vie et prospérité au Soleil de Colombie qui entre dans sa 21éme année! L’Association des Anciens Combattants de Colombie-Britannique. 9 AVENUE BROADWAY E. VANCOUVER, C.B. V5T 1V4 SOCIETE HISTORIQUE FRANCO-COLOMBIENNE ‘La Société Historique Franco-Colombienne souhaite un Joyeux et Prospére 20e anniversaire au Soleil de Colombie, notre colporteur de nouvelles depuis 20 ans. (604) 879-3911 re ° en! i) | © , 4 “a ¢ saaser sue Société Radio-Canada “ec Canadian Broadcasting Corporation Philippe Bourbeau Représentant Commercial Sales Representative (604) 662-6494 (604) 682-2031 Res. ‘Pour tous vos besoins publicitaires a la radio et a la télévision de Radio-Canada. es Le seuljournal en francais SOLEIL |5e cocomele dela Colombie-Britannique Fondateur Photocomposition : André Piolat Président: Directeur : : Jacques Baillaut Rédacteur en chef : Patrice Audifax Journaliste-coopérant : Patrice Romedenne Coordinatrice administrative : : Diane Potssant, Suzanne Bélanger APF ie: Publié par Le Soleil de Colombie Ltée 980 Main, Vancouver , V¥6A 2W3 683-7092 683-6487 Abonnement 1 an: Canada, 15$ - Etranger, 20$ Numéro d'enregtstrement : 0046 Courrier de 2éme classe Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur (s) auteur (s). 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