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VOL.6 No.37 VENDREDI 25 MARS 1983

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de la télévision francaise de Radio-Canada

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Les Beaux Dimanches

Le dimanche 27 mars 4 19h30,
Jacques Boulanger, animateur de
Superstar, aura comme artiste in-
vité «un des grands génies améri-
cains de la danse»: Gene Kelly.

En voyant arriver sur le plateau ce
petit homme de 5 pieds et 9 pouces,
trapu (il s‘est épaissi avec |l"a@ge) mais
Yoeil vif et la démarche toujours
dansante, personne ne pourrait dire
que Gene Kelly a 71 ans. Encore vert
bien que né en 1912 a Pittsburgh,
Gene Kelly est resté athlétique
parce qu'il refuse de s’arréter. Il pra-
tique encore certains sports dont le
tennis et la natation et occupe son
esprit a des lectures enrichissan-
tes: il adore les biographies et Ihis-

. toire. Il regarde la télévision comme

tout le monde mais jamais ses an-
ciens films, quand on les diffuse en-

Gene Kelly

core: «Je ne veux pas les revoir
parce que, a chaque fois, je me dis
que j'aurais pu faire mieux.»

Ses principes, Gene Kelly les a
appliqués dés ses premiéres
comédies musicales. Si on en juge-
par l'immense succés de produc-
tions comme Singing in the Rain, An
American in Paris, Anchor's Away,
Brigaddon, il faut croire qu'il avait
raison. Gene Kelly a dit, a Jacques
Boulanger notamment: «Le succes
d'une comédie musicale? la meil-
leure recette?... c'est le talent.» Il
aurait di ajouter: le travail. Parce
que Gene Kelly n’a jamais ménageée
ses efforts. Parce qu'il avait fait de la
danse sa vie, toutes ses pensées,
tous ses gestes, son régime de vie,
la pratique des sports, la gymnasti-

que surtout et les exercices das-
souplissement occupaient tous ses
loisirs. S‘il lui fallait repéter une
scéne, une nouvelle figure de danse,
un pas de deux ou un solo... jusqu’a
\'épuisement il le faisait. Les jour-
nées de douze heures ou davantage
ne lui ont jamais fait peur. ll a dansé

pendant plus d'un demi-siécle et, a
l'occasion, il danse encore. Peu de
vedettes peuvent en faire autant.

Pour mémoire, rappelons les plus
brillantes productions de Gene Kelly.
Outre les triomphes comme Singing
‘in the Rain et An American in Paris
Gene Kelly a été la vedette de Pal
Joey, The Pirate, Me and My Girl,
The Three Musketeers, Inherit the
Wind, The Young Girls of Rochefort,
Forty Carats, Xanadu, Hello Dolly,
The Happy Road et quantité d’au-
tres.

Le journal d’un curé de campagne

Un jeune prétre chétif, malade et
maladroit, vient d’étre nommé cure
au village d'Ambrincourt, qui distille
\'ennui par toutes ses Ames. Déchiré
par des problémes de Foi, d'Espé-
tance et de Charité, le jeune pasteur
désespére de ne pouvoir rien pour

ce petit coin‘'de campagne francaise
qui peu a peu s’enlise en une sorte
de nuit...

Décidé néanmoins a voir clair en
lui-méme, il analyse au jour le jour
dans son journal personnel, avec
une intransigeante rigueur, les che-
minements de sa spiritualité comme
les progrés de son ministére.

Et c'est le Journal d’un curé de
campagne de Georges Bernanos,
l'un des grands livres de Ia littérature
universelle, dans une «lecture»
d’André Bousquet, qui sera propo-
sée le Vendredi saint ler avni de

midi trente 4 16 heures.

Les téléspectateurs seront una-
nimes a considérer cette «lecture»
du Journal d’un curé de campa-
gne de Bernanos comme l'une des
plus belles et des plus solides pro-
ductions de Radio-Canada. Et ils
constateront que le réalisateur,
André Bousquet, y dévoile mieux
que jamais son extraordinaire apti-
tude a «visualiser» l’intérionté. Son
style dépouillé, son gout des
décors-symboles. qui ne détournent
pas l’attention du cheminement des
esprits mais qui les accompagnent,
atteint cette fois a l’excellence. Avec
l'aide du talentueux décorateur
Pierre Bourassa, il a créé un décor
qui correspond continuellement aux

_ tats d’ame des protagonistes. Et
tout baigne continuellement dans
des contrastes d’ombre et de lu-
miére, ponctués par des flammes
vives. On n‘oubliera pas de sit6t les
figures de Yves Jacques (le curé), de
- Janine Sutto et de Gérard Pelletier,
dans des gros plans dignes du meil-
leur Eisenstein.

Drame dans le monde des affaires

Le mercredi 30 mars a 19 heures, .

la télévision de Radio-Canada pré—
sente une production de l'ONF inti-
tulée ff faut choisix. Cette réalisa-
tion de John Howe met en vedette
Leslie Nielsen, Mavor Moore et An-
gela Bastedo.

Une lutte pour le pourvoir, un dé-
tournement de fonds, une histoire
d'amour: ce sont les trois éléments
de base du film Hf faut choisir.

; Charles Farabee, président d'une

importante industrie métallurgique,

rement un successeur, deux des
plus anciens membres de la direc-
tion se mettent sur les rangs pour
briguer le poste de président. Ri-
chard Atkinson, amant de la fille du
patron, semble convaincu de décro-
cher le poste mais son rusé collégue
Harry Turner lui réserve un chien de

sa chienne. C'est la loi de la jungle
qui prévaut et peu a peu le drame
s'esquisse. 3

Entre-temps, un veérificateur du
ministére du Revenu découvre, en
faisant un travail de routine, des irré-
gularités dans les livres d’une petite
compagnie de métal, fournisseur
des industries Farabee. Une lettre
anonyme envoyée au ministére du
Revenu vient confirmer les doutes
du fonctionnaire. Remontant la fi-
hére, les inspecteurs du gouverne-
ment découvrent que ces fraudes
sont directement liées a la direction
de la compagnie Farabee.

fi faut choisir, une intrique dans le
milieu des affaires ot la quéte du
pouvoir conduit parfois 4 la fraude
administrative. Inspiré de faits réels,
ce film fait état des sentences
qu’ont a subir les contrevenants
dans une affaire de ce genre.

Chaque jour, un flot de nouvelles
nous parviennent de tous les coins.
du monde, relatant des événements,
violents et des situations dramati-
ques. Prises d’o' . lieux assiégés,
disparitions, etc. illustrent la violen-
ce a laquelle certains doivent faire
face. La série Survivre, qui débute
le lundi 28 mars 42$h00 nous pro-
pose six émissions qui nous feront.
connaitre quelques-uns de ces mo-
ments difficites. Grace a des re-

constructions dramatiques particu- |

liérement réussies, nous pourrons
revivre six situations de vie ou de
mort, six aventures réellement vé-
cues par des étres humains qui ont
dd puiser en eux-mémes le courage
et les ressources physiques et mo-

rales nécessaires a leur survie.

Le Train qui n’arriva jamais

Ce premier film, réalisé par Bnan-
Parker, raconte l'histoire de I'atta-
que d'un train hollandais, en 1975.
Tous les passagers furent alors pris
en otages par des Sud-Moluquois
désespérés, qui protestaient ainsi
contre Il'incorporation de leur ile a
l'Indonésie, entente scellée par les
Pays-Bas en 1949. Le siége du train

dura treize jours et fit plusieurs vic-
times.

Voici le programme. Au centre
Claude-Robillard, om présentera les
épreuves de gymmastique. !! s‘agit,
en fait, d'un. toumoi-invitation du club
Gymnix pour les catégores Hlites et
Espoirs. Claude-Robillard sera éga-
lement 'hdte des finales de boxe, de
judo, de olongeon, de waterpolo et de

D’autres disciplines

tir. Les championnats’ de ballon sur

glace et de hockey sur gazon intérieur
se tiendront au centre Etienne-
Desmarteaux. Soulignons aussi
qu'on assistera au couronnement de
\'athléte et de l'entraineur de l'année.
Commentateurs: Richard Garneau,
tionel Duval, Pierre Dufault, Serge
Arsenault, Jean Pagé et Camille
Dubé. Réalisateur: Jacques Viau.
Réalisateur-coordonnateur: Guy
DesOrmeaux.

Rome-O et Juli-7

Rome-0 et Juli-7 constitue une
adaptation romancée en dessins
animés de la célébre piece de Sha-
kespeare dont |'action a été trans-
posée dans un univers futuriste.
Les deux amoureux sont de gentils
robots concus par deux compagnies
concurrentes qui n’ont jamais pu

faire la paix. Nos deux amis auront

tdt fait de constater que ce n’est que
dans la fuite que leur amour pourra
survivre mais cette fuite les fera
courir maints périls, en particulier
lorsqu’ils se retrouveront. sur une
planéte. de ferraille. Mais, contrai-
rement a Ihistoire originale, les
aventures de Rome-0 et Juli-7
connaitront un heureux dénoue-
ment. Le samedi 26 mars a 19heu-
res. 30

_Génies en herbe

Lécole St George affronte
l'école West Vancouver le 25
mars 4 20h30.

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