op anteater hi tet soso ety enna ttt Manton nen ee ae ee gs LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VOL.15 No.20 — VENDREDI 10 SEPTEMBRE 1982 Au miroir du passé Au temps de la vapeur > _Les paris vont bon train dans les saloons enfumés de Front Street, 4 New Westminster. Ence clair matin de 1880, deux ~*photo]a défié Billy M bateaux a vapeur vont se lancer sur la Fraser, dans Yespoir Western Slope. d’atteindre le premier Yale, a 110 milles de la Gité Royale. Le — jeune capitaine John Irving, 8 bord du William Irving{notre. (Archives de la Société historique) oore, le vieux commandant dela puissante suite page 2 Radio. La nouvelle saison de Radio-Canada La radio de Radio-Canada a commencé lundi 6 septembre une nouvelle saison, aprés la période de vacances, alors qu'elle ~ f8tera en décembre prochain son 15éme anniversaire. Un nouveau directeur, Jacques Bernard, aéténommé, dont on lira plus-bas les déclarations sur le présent et l'avenir dela maison . dirige. “Ce début de saison n'est pas extraor- \ dinaire, dit-il, il s’agit surtout d’améliorer ce qui existe déja.” Une innovation dans les programmes vaut quand méme la » peine d’étre soulignée tout de suite. Is’agit de “Ici Vancouver” — [le samedi de 20h a 22h], une émission destinée a faire entendre “le son de l'Ouest” a tout le reste du pays, puisque pour la premiere fois elle sera diffusée en direct sur le réseau national. qu'il [Nous y consacrerons le second article de cette série]. Autre changement notable: le responsable des affaires publiques [16h a 17h45] — qui de “Pacifique Express” deviennent “Aujourd’hui” — s’appelle désormais Denis Bouvier, en remplacement de... Jacques Bernard. Philippe Bourbaudenassurel’animation, Le reste de la programmation est inchangé. “Ici Vancouver”:le sceaud'une émission originale sur une sage rentrée radiophonique. (1). «ll faut toucher davantage les régions» nous déclare le nouveau directeur Jacques Bernard est un homme quiaimelaradio. Il l’écoute le plus souvent possible, et dans son bu- reau, CBUF-FM marche toute la journée. Qu’en pense-t-il? “Je suis plutét bon public, tout en étant trés critique.” _ Le nouveau patron de CBUF-FMaimeparticulié- rementlastation, puisqu’il y a fait ses premiéres armes alors quelle com- mengait a émettre, en 2967. Tl la connaitbien,enappréciant particuligrement la vi- gueur, l'originalité et la contribution qu’elle appor- te au réseau national. Liinsertion de CBUF-FM dans le cadre national est d’ailleurs une préoccupa- tion constante de Jacques Bernard. Sous sa houlette, la ' stationcontinuera, dit-il, a &trecequ’'elle est devenue, notamment sous |’impul- sion de son prédécesseur, Michel Thivierge; méme si a l'avenir elle devra faire face & des contraintes financiéres de plus en plus ' drastiques. Jacques Bernard consi- dére que c’est une gageure d’avoirréussidgarder tout le personnel de la station, en“cetteannée difficile.” 0 est done parfaitement conscient que l'une de ses taches consistera a faire mieux avec moins, en pré- chantatousles échelonsde la société le combat pour la productivité. Le Soleil: Pensiez-vous vous retrouver un jour dans ce - fauteuil? J.B.: Je l'espérais. Le Soleil: Pourquoi un nou- veau patron & CBUF et pourquoi maintenant? J.B.; Le remplacement de responsablesestun phénomé- ne tout a fait normal. Mon. prédécesseur Michel Thivier- ge était arrivé au bout de son mandat, qui est habituelle- mentde65a6ans, Il fallait bien le remplacer. Mais de tout suitenage 2 hth tS tht rer Sena ae eee COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL 30 CENTS Personnalité du mois Commerce. Julie Renaud Le 27 aot a Kelowna avait lieu la remise de la plaque de la “Personnalité du mois” & Mme Julie Renaud. Etaient présents Mona D’Amours, agent de projet Emploi et Immigration-Canada, Richard Lemon du Ministére du Tourisme de la C.B., le représentant du Maire de Kelowna, M. Stewart, le représentant de M. Bennett, M. Harding et lereprésentant dela Chambre de Sur la photo, M. Vince Dantzer, député fédéral a Kelowna, remet la plaque de “personnalité du mois” & Julie Renaud du Centre Culturel de I'Okanagan. Rémi Akerib, Président du Comité de Sélection, derriére M. Dantzer,en compagnie de Michel Martel, président du Centre Culturel de l’'Okanagan. Michel Gervais licencié de la FIC «Humilié et décu» Par Annie Granger ‘ “La Fédération Jeunesse Colombienne n’est pas en période de crise mais en période de renouveau” C’est la réponse et l'indignation de la Présidente de cette fédération a la suite de Yarticle pary dans notre édition du 30 juillet dernier, sur le ' licenciement de son coordonnateur provincial, Michel Gervais. Pour en laisser seul juge le lecteur — oulalectrice —, Le Soleil a rencontré Michel Gervais. Celui-ci trés calme, sans aucune animosité envers qui que ce soit,. nous a raconté ; avec précision et clarté, les événements qui ont abouti a son licenciement. Tout acommencé en janvier 82lorsdelanégociationavecle Secrétariat d’Etat pour la - nouvelle programmation a- vril 82-mars 83. Fin février- début mars, le Secrétariat d’Etat de Vancouver recom- mande a son bureau-chef d’Ottawa des contributions sur une programmation, sans en avoir consulté la FJC. Celle-ci est d’accord sur — le montant (environ $170,000) mais n’accepte pas la réparti- tion de ‘cette somme. Le bureau du gouvernement fé- déral alloue beaucoup trop d'argent aux personnes- ressourceou animateurs dans chaque région, mais peu a l’organisation ou au fonction- nement. Ajoutons que Michel Gervais a négocié avec trois agents locaux différents du bureau de Vancouver: Mary Lee Morton, Claudette Des- haies et Huguettre Leclerc. Gréve des employés En mai 82, le contrat n’est toujours pas signé. C’est la quelasituationcommencease gaiter avec la gréve des employés de la F.J.C. Le contrat n’étant pas encore signé, l’argent n’étant pas la, depuis trois semaines, le personnel est sans paie. Le motif de la gréve? : cette paie qui n’arrive pas et plusieurs petites choses,’‘des pépins comme par exemple I’organi- tion quin’était pas aleur goft” d'expliquer Michel Gervais. Les employés refusent d’ani- mer des ateliers & la FFC. Enfin, le paiement des salai- res est assuré grfice a un prét dela Caisse Populaire Vanfed St-Sacrement; quin’a pas été lui non plus rapide. : suite page 11 Tout le monde ne porte pas la francophonie dans son coeur. Nousle savions, mais nous avons tout de méme été assez surpris de lire sur l'écran de |’ordi- _ nateur Télidon les mots: “SEVICES FRANCO- PHONES”. Nous avons appuyé sur Sévices francophones : les touches requises pour découvrir de quels sévi- ces il s’agissait. A Vancou- ver, le sévice principal s'appelle La Fédération des Franco-Colombiens, il y enaa Maillardville, dont la Caisse Populaire, d’au- tres a Victoria. .. Oncle Archibald gate: