SESIIER Ecole St-Sacrement versus La Vérendrye La vérité? En réponse a votre lettre parue dans Le Soleil du 8 mai, permettez-moi, cher Monsieur le curé Godard, d’apporter certains éclaircissements qui jetteront sans doute un peu de lumiére sur vos propos quelque peu nébu- leux. Procédons de la facon suivante, si vous le voulez bien: j’inscrirai entre “guillemets” les mots ou la phrase de votre texte qui méritent éclaircissement et y répondrai par les lignes qui suivront. Il y a six points en tout. 1. “La nouvelle 4 sensation” vous avez raison, et comment! 2.“la violation de [l'entente légale”. La société d’Habitation a toujours respecté l’entente, au prix, bien sir, de la quiétude des locataires. Pendant que j’y suis, je tiens a porter a votre attention le fait que ce ne sont pas seulement les éléves de l’école qui se servent du terrain, mais aussi les louveteaux de la paroisse qui, certains soirs, y jouent a la cachette et a la balle, le tout en criant a tue-téte et en saccageant le terrassement bordant le terrain. La Société, en ne les évincant pas, fait preuve d’une bonne volonté qui va nettement au-dela de la fameuse entente. 8. “La Vérendrye... n’a_laissé qu’environ 9500 pieds carrés”. La mémoire est une faculté qui oublie, c’est connu. Le chiffre de signature de l’entente. Par la suite, lors d'un excés de générosité et sans avoir consulté les architectes, nous vous avons offert 12,500 pieds. Une simple erreur qui démontre la bonne foi de la Société tout au long des négociations. 4. “Injustice faite a l’école”. On peut en effet parler d’injustice: quelle autre école 4 Vancouver peut se vanter d’avoir un si grand terrain gazonné, acheté et entretenu par d'autres. 5. “nous avons organisé deux rencontres entre le Comité _ d’Education et la Société pour trouver une solution ou un compromis”. Il y a eu deux rencontres, en effet. La premiére a été suggérée par moi, la seconde par les avocats. Lors des rencontres, votre comité d’Edu- cation nous a tout simplement dzt d’ériger une cléture et d’aplanir le terrain 4 nos frais, sinon nous serions trainés devant les tribunaux. Votre comité n’avait nullement l’intention d’en arriver a un compromis; c’est sans doute pourquoi ils n’ont pas essayé. 6. De votre texte, le passage qui m’intéresse particuliérement est le suivant: “la paroisse St-Sacre- ment et le curé sont demeurés neutres dans la vente du terrain et dans la création de logements”. Faux. André Gagnon, le président de la société, avait dui se rendre 4 Montréal a ses frais afin de négocier la vente du terrain avec les péres du St-Sacrement car vous, monsieur le curé, faisiez pression pour que le terrain ne nous soit pas vendu. Vous n’étiez pas “neutre”, bien au contraire. “Vérité et Justtce”. Deux bien beaux mots, souvent trés significatifs, particuliérement lorsqu’utilisés 4 bon escient. La Société d’Habitation La Vérendrye est un organisme dont lobjectif est de créer des logements pour Francophones dans le quartier St-Sacrement. Dans quelques mois, le deuxiéme complexe verra le jour et d'ici un an, quisait, il y aura peut-étre un troisiéme complexe érigé dans le quartier. Quelques notes historiques: Aviez-vous que l’école St- Sacrement a originalement été financée entiérement par les paroissiens francophones et le gouvernement du Québec? Saviez-vous qu’aujourd’hui la ladite école ne sert plus qu’une poignée de Francophones, la majorité des étudiants ne provenant pas de la paroisse? En fait, léglise St-Sacrement est portée a devenir une église anglaise 4 moins qu’un change- ment radical du profil démogra- phique de la paroisse. Nous y travaillons. Pour ceux que histoire intéresse, ma prochaine lettre discutera de la défunte Caisse Populaire St-Sacrement et du réle des entités religieuses de l’époque. Monsieur le curé, pourquoi ne pas travailler avec nous, et non contre. Claude Roberge Directeur, Société d’Habitation La Vérendrye Venez votr le vendeur qutioffre un service exceptionnel, le plus grand choix, des prix compétitifs sans ‘trucages Ni mauvaises surprises. ourrier CARTER PONTIAC BUICK Si vous cherchez... os SSS BEBE EEEEE Les foréts sont mal gérées Une audience publique se tenait 4 Kelowna, a l’automne 1986, par la Cour d’appel environnementale de Colombie- Britannique. L’audience était mandatée pour examiner la proposition d’utiliser l’herbicide Round-up autour des affluents Belgo et Mission. Le ministére des Foréts a accordé de nouveaux budgets, depuis quelques années déja, afin d’augmenter le contréle des broussailles non-désirées. Les attaches répétées de la part du public envers les forestiers professionnels au sujet de la coupe a blanc de nos foréts, des feux de déchets d’abattage, et maintenant de l'utilisation d’her- bicides, ont vivement dérangé ceux-ci qui doivent endosser le tout. Les forestiers disent que les fermiers locaux utilisent fré- quemment des produits chimi- ques pas mal plus dangereux que le Round-up, et ce, sans grandes protestations de la part du public en général. De toutes facons, deux maux ne valent pas un bien, et c’est a se demander pourquoi se compare- raient-ils 4 un scénario plus grave Si vous cherchez une nouvelle voiture, vous trouverez... ~ BOB PELLETIER ‘ Consultant des ventes CARTER PONTIAC BUICK 4550 Lougheed Highway * At Willingdon * Burnaby Appelez le 291-2266 CADILLAG GMC trucks au lieu de penser aux alternatives sécures et disponibles? Mais non, ils pensent plutét a l'utilisation de cet herbicide dans nos affluents. Durant l’audition publique, lévidence fut faite quant a la toxicité du Round-up et a son risque pour la santé. La décision de la Cour d’appel disait que la toxicité de l’herbicide n’était pas de leur mandat. Pareillement, il fut dit que les méthodes alternatives de contréle des broussailles ne faisait pas partie de leur mandat. Pourquoi la Cour d’appel existe-t-elle si nos points environ nementaux ne peuvent étre (étudiés dans leur mandat. Le jugement fut donc la preuve d'une incapacité a reconnaitre que l’application aérienne d’un poison connu peut étre néfaste pour l'environnement et la population. Le groupe Earthcare a démon- tré que l’espacement des arbres ’ sur les sites mentionnés devra étre mis en oeuvre d'ici peu et qu’a 15% a 20% de plus sur le prix du contrat, les broussailles pour- raient étre contrélées en méme temps. Cette suggestion fut aussi refusée par la Cour d’appel. Sans aucun doute, l’approba- tion pour l’application de cet herbicide démontre que le gouvernement de la C.-B. agit d’une facon retardée dans plusieurs séries d’événements récents. Earthcare a fait une présenta- tion compléte et détaillée a l’audience publique. La solution donnée: que le ministére des Foréts évalue différemment leur approche du _ contrdéle broussailles. Les Aulnes dont on veut se débarrasser sont en fait des compagnons aux coniféres car ils fixent l’azote dans le sol. Les forestiers devraient transférer les argents de leur budget Wherbicide a4 la solution plus effective et écologique de l’espacement des arbres. Daniel Reid travailleur en reforestation Kelowna Statistics Canada Statistique Canada i+ AUDIENCE PUBLIQUE SUR LE RECENSEMENT DE 1991 Loccasion de participer a la planification du contenu du prochain recensement. Vos idées comptent. Tenue par Statistique Canada. le 20 mai 1987, 9h00 a 12h00 Robson Square Media Centre 800, rue Robson Vancouver, Colombie-Britannique Composez le 666-3691 (hors de la région de Vancouver, appelez sans frais au numéro 1-800-663-1551) pour recevoir de la documentation concernant l’audience. Canada des Wy La, Fonda tion André Piolat’ Encouragez les étudiants de francais par vos dons déductibles d’impét SES BUTS: la fondation a été créée pour promouvoir l’étude et l’enseignement de la langue francaise en Colombie-Britannique par l'intermédiaire de bourses, prix, etc... d’administration lance une nouvelle campagne de souscription et les montants suivants ont déja été recueillis: ent SSS ee eee eee $50. Souratt, Antoznette............... PiGlGt ARATE. 52 ei ae Pallard; Henrt orc «sie ses Faites parvenir vos dons 4 l’adresse suivante: La Fondation André Piolat 104 - 853, rue Richards Vancouver, C.B. V6B 3B4 Le Conseil Le seuljournal en francais de la Colombie-Britannique Fondateur: André Piolat Rédacteur en chef: Patrice Audifax Journaliste-coopérant: Charles-Henri Buffet Photocomposition: Anita Charland ° Administration: Héléne Adl Wa’ ne. 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