U Da te tt tt I TN LO tt Net ee Nf ce RN ta et eS a 6 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 12 avril 1996 ATOURS... suite de la page 1) perspicacité <>. Néea Granby (Québec), d’un pére italien etd’ une mére québécoise, Isabelle Itri a d’abord étudié la gym- nastique avant d’entrer, 4 quatorze ans, al’Ecole supérieure de danse des Grands Ballets canadiens 4 Montréal. “Nous devions suivre des cours de ballet durant notre entrainement de gymnaste, ce que je refisais de faire; mais, grace auxencouragements cons- tants de ma mére, j’ai découvert le ballet.” Aprés avoir dansé avec les Ballets Jazz de Montréal, le Jeune Ballet (Montréal), le Festival Ballet (Banff), Judith Marcuse Dance Company (Vancouver), Itri faitmain- tenant face, avec la fougue et ]’éner- giedeses 26 ans, aux défis que lui offre Ballet BC. “Notre compagnie re- quiert plus de techniques que certai- nes compagnies de danse moderne. Avec Ballet BC, }’ail’impression de vivre mon potentiel. Les chorégra- phies, bien que trés contemporaines, sont souvent dansées sur pointes et exigent plus d’expertise. C’est trés valorisant comme travail.” Lors de la soirée de gala, Fsahellodire Isabelle dansera le premier pas de deux des cing pas de deux d’une créa- tion de James Kudelka “There, Below”. Ce spectacle sera peut-étre votre demiére occasion de voir danser sur scéne la grande Karen Kain qui prend sa retraite cette année; done a ne pas manquer. Billets et informa- tions: 280-3311.0 FOLIE THEATRALE: APRES SARAH BERNHARDT, L’ ALLIANCE FRANCAISE INVITE GEORGES FEYDEAU. PAR BRUNO NIGITA Pourla deuxiéme production théatrale de lasaison, 1’ Alliance Fran- gaise de Vancouvera choisi un vaude- ville de Georges Feydeau, “le Syste- me Ribadier”’, un spectacle de la Compagnie CRAC de Nantes (Fran- ce). De quel Systémes’agit-il? Dans le salon de Ribadier, on ment aussi facilement qu’on y prend le thé. Ribadier: son systéme repose sur le don d’hypnosequ’il posséde. Il endort sa femme pour rejoindre Madame Savinet; 1] endort son monde, pourse donner des illusions d’amour. Dans cette piéce en trois actes, le menson- ge est un monstre aux multiples fa- ciés, capable de s’adapter a 1’état du terrain, te] uncaméléon 4 son support coloré. Ribadier hypnotise pour étre tranquille. I] tremble devant Savinet, le mari trompé, et s’en tire 4 bon compte face a ce marchand qui Jave son honneuren vendant 4 |’amant de sa femme une piéce de fine champa- gne. Cette piéce créée en 1892, fut reprise plus tard sous le titre “Ni vu, ni connu”. L’auteur, Georges Feydeaua été |’un des auteurs les plus prolifi- ques de son époque. Ses comédies Monsieur Chasse (1892), lesystéme Ribadier (1892), un filalapatte (1894), le Dindon (1896), La Dame de chez Maxim (1899) Feu la mére de Mada- me (1908), Occupe-toi d’Amélie (1908), On Purge Bébé (1910), Mais n’teproméne doncpas toutenue (1912) s’inscrivantdans la tradition populai- redu Vaudevilleont connudes succés fulgurants aussi bien a Paris qu’en province eten Europe otelles ont été abondamment jouées. Feydeaua été un observateur attentifetincisif dela société du XIXe siécle. Son théatre est avant tout cocasse, tumultueux et souvent méme absurde. Ses personna- ges y sontdes archétypes proposés par la vie et la société dans laquelle ils évoluent. La Presse francaise a accordé a Ja mise enscéne d’Héléne Vincent un accuei] unanimement favorable. Bruno Saviné écrit dans “Nantes- Poche 8” a propos du Systéme Ribadier: “C’estdu vraitravaild’ar- Des femmes prennent le pouvoir... musical PAR NIGEL BARBOUR Méme~ en 1996, la musique est considérée comme une affai- re... d’hommes. Sur300chefsd’or- chestre en Amé- riquedu Nord, on compte moins d’une douzainede fem- mes... Quant aux concerts , aux enre- gistrements, 4 l’argent que gagnent les plus talentueuses d’entre elles, Directeur général Au départ et par la suite, vous aurez 4 déployer des trésors d’énergie ainsi que votre expertise au maximum. Batissez une équipe dédiée et de haut calibre afin de vous supporter dans le développement des programmes, du recrutement, des communications, de la gestion de l’organisation et de sa logistique. Recueillez le support et l’enthousiasme des parents, professeurs et des communautés. c’estune honte! Un groupe de musiciennes vancouveroises est en train de chan- ger tout cela. Le groupe “Women in Music”, existant depuis moins de deux ans, est maintenant en mesure d’offrirl’ occasion de paraitresurscé- ne a toute femme qui désire s’expri- mer en musique. Lepremierfestival de ce grou- pe, événement musical] des plus im- portants, se tiendra les 28 et 29 sep- tembre prochain. Jai passé une soiréetrés agréa- SS CALDWELL Un événement historique pour la communauté francophone Nous voici 4 l’aube d’un nouveau systéme scolaire. Le Conseil scolaire francophone de la Colombie- Britannique a été mandaté afin de développer des programmes d’excellence pour les étudiants francophones de la Colombie-Britannique. Le Conseil d’administratior. recherche un leader pas- sionné qui partagera sa vision, ses talents de planificateur et de communicateur a titre de . . . Orchestrez le tout en temps et selon votre budget. Communicateur bilingue et passionné, vous possédez une maitrise en éducation. Vous avez dirigé des initiatives scolaires similaires dans des communautés francophones minoritaires. Mettez toute votre créativité et votre détermination 4 l’oeuvre au profit de cet organisme exceptionnel en envoyant votre curriculum vitae au projet 960243. Envoyez votre curriculum vitae en toute confidence ou 1840, rue Sherbrooke Ouest, Montréal (Québec) H3H 164, ou par courrier électroni- que 4 resumes@caldwellpartners.com LA SOCIETE CALDWELL VANCOUVER * CALGARY * TORONTO * MONTREAL + AVEC DES PARTENAIRES DANS PLUS DE 66 MARCHES DE PAR:LE MONDE ° ble au cabaret “Arts Club Backstage Lounge”, en assistant a une de leurs productions mensuelles. C’est mon amie Marian Rose, musicienne de talent, quia géré unesoiréetout-a-fait valable du point de vue musical, une ambiance chaleureuse, unesolidarité fémininetrés présente. “Lamusique est une structure économique domi- née par des hommes,” ,précise-t-elle. “En élargissant la base, en faisant tout notre possible afin quedeplus en plus de femmes se sentent al’aise sur Scéne, nous espérons un jourvoir chan- ger ce systéme.” Tous les mois, a ]’exception des mois d’été consacrés a la prépara- tion de leur festival Kaléidoscope, toute femme peuts’inscrire, mémeau derniermoment, pour paraitre sur scé- ne, devant un auditoire de curieux, de mélomanes, de buveurs de biére et de joueurs de billard. Auditoire sympa- thique, gagné d’avance ala musique, qui sert de tremplina des débutantes, et prodigue un encouragement certain aux jeunes. Une grande majorité de femmes assistent, solidaires dumou- verment, ou enmélomanes; il y a aussi des hommes présents. Aumoment de monter sur scéne, un grand silence envahit la salle par respect pour la (ou les) musiciennes; mais, si la musi- CHRETIEN cas tiste, pensé, peaufiné avec maestria par tous/toutes les comédien(ne)s qui prennent visiblement grand plaisir a exercer leur métier. On se régale.” Ouest-France nous prévient que “le Systéme Ribadier” fait exploser la salled’un rirecruel etlibérateur. Parce qu’il y a conjonction d’une écriture étincelante, d’une direction d’acteurs impitoyable et d’un sens de l’image qui cavale en accéléré, Je tout avec une rare économie de moyens etavec une constante invention. Enfin Pres- se-Océan souligne que: “Tous les interprétes se rejoignent dans une méme capacité a savoir constamment jusqu’oitt il faut aller. Ainsi le burles- que fatalement lié au ton, ne dérape- t-il pas uneseconde. Du grand artsans basse aucune de tension” Une folie thédtrale!” Venez participer a cette folie théatrale, le vendredi 19 avrilau Théa- tre Frederic Wood (Université de la Colombie-Britannique) 4 20 heures. Renseignements et réservations: A]- liance Frangaise de Vancouver (327- 0201). ciennen’a pas untalent suffisantpour captiver|’auditoire, les conversations reprennent de plus belle. "Dur?" non, cela vaut mieux que de se produire devant des inconnus, ou, horreur, de- vant une salle vide! J’ai vucesoir-laun composi- teur-interpréte, bien accueilli malgré des problémes de voix; un composi- teur qui n’avait jamais chanté en pu- blic; deux jeunes violonistes (Shauna Lemontéa un talentcertain) qui jouent du “rock celtique”; enfin, j’ai eu le grand plaisir d’entendre le duo Liane Berlin et Jesse Arens, musiciennes de tue. C’est une musique de cabaret; jazz,.comédie musicale, pop; Jesse est une musicienne originale et fort intelligente, Liane, quant 4 elle, a la vraie voix chaude de passionnée du cabaret.) CARREFOUR EVANGELIQUE ( fiéminentez 2665 Runnel Dr. Coquitlam V3E IS3 LACTERNET FAVORISERA LEXPANSION OU FRANCAIS (Tirée de la Gazette Février-Mars 1996 No. 74)