Le 25 septembre dernier, I’école I'Anse-au-
sable de Kelowna était ’hdte de la 4iéme édition
de la féte champétre organisée sous la tutelle du
Conseil Scolaire Francophone. Malgré le temps
maussade, dés le matin une joyeuse équipe de
bénévoles transformaient les lieux pour accueillir
les visiteurs de Kamloops a Victoria. Et comme

« la pluie du matin n’arréte pas le pélerin », prés
de 300 personnes se sont quand méme
déplacées pour l’événement. Dans son discours
d'inauguration de la féte, Smiley Nelson,
représentant du Maire de Kelowna, a conclu en
disant: « ceci est un exemple pour les autres villes
de la province, qu’elles peuvent avoir et vivre avec
leur propre culture ».

Pour sa part, Nicole Hennessey, présidente du
C.S.F. s'est montrée particuliérement fiére du fait
que cette féte se soit tenue pour la premiére fois
sur un site appartenant au C.S.F. Elle a de plus
chaudement commenté le travail d’une
cinquantaine de bénévoles et I’excellente
participation des différents organismes et
associations invités. En effet, distribuant de
l'information et des sourires, les représentants de
la Fédération des Francophones de la C.-B., la
Fédération des Parents Francophones de C.-B.,
les Scouts francophones de C.-B., Réseau-
Femmes, Radio-Canada, le Conseil Culturel et
Artistique, le Centre Culturel Frangais de
Okanagan et Educacentre invitaient la foule a
leurs kiosques. Des centres d’activités, tels que le
bingo, la maison gonflable, le ballon-volant, la
décoration de biscuits, le maquillage, l'art
dramatique, la danse créative et le bricolage avec
« Expression », étaient prévus pour amuser les
petits. L’école I’Anse-au-sable s’était fait une
beauté sur le théme des arbres fruitiers de
’Okanagan, et c’est avec fierté que les éléves et
professeurs ont ouvert leurs portes aux visiteurs.
L’école transférée l’an dernier au C.S.F. a vu le
nombre de ses éléves passer de 19 271 et est en
soi une Cause suffisante de célébration.

Pour marquer le début des activités, Nick Ardanaz
directeur général du C.S.F. et Joane Lebel
présidente du comité de parents de Kelowna, ont
planté un jeune pin venu des serres de

Pécole de Powell River.

L’arbre se veut étre a image de la francophonie
en pleine croissance. Une visiteuse remarquait
qu'elle n’avait jamais assisté a un événement si
parfaitement francophone et était heureuse d’en
faire profiter tous les enfants.

_Une féte ne serait pas une féte sans musique. Le
groupe « Les Générations » de l’école Victor
Brodeur de Victoria mit de l’animation avec ses
chansons fort appréciées. Isabelle Longnus,
directrice du Conseil culturel et artistique, nous
présenta le groupe « Cargo », récipiendaire de la
médaille de bronze dans la catégorie l’éveil
musical, lors des jeux de la Francophonie au
Nouveau-Brunswick. Le Centre Culturel Frangais
de Okanagan présenta a son tour une création
de danse moderne par la troupe « Images », qui
se termina en farandole générale. ~
Pour se restaurer, des mais bien chauds étaient
gracieusement servis au public. De plus on
pouvait découvrir les différentes variétés de
pommes, spécialités de Kelowna. Pour ajouter a
excitation, de beaux prix, dont un voyage pour
deux a Tofino, furent décernés au public.

Au cours de la journée, la température s’est
progressivement améliorée au soulagement des
organisateurs. Comiquement, comme le disait la
représentante d’une association en luttant contre
le vent qui menagait son kiosque: « Nous avons
Phabitude des départs difficiles mais tout s’arrange
toujours ». Pour ponctuer ses paroles, un grand
pan de ciel bleu commenga a se découper a
Phorizon.

Pour terminer les réjouissances sur une note
optimiste et orientée vers l'avenir, Paul Gabias, le
maitre de cérémonie, invita un enfant de chaque
école a laisser s’échapper vers le ciel un ballon
portant l’inscription de I’'an 2000. Le geste de
valeur symbolique fut d’autant plus significatif que
les ballons s’élevérent vers un ciel de plus en plus
dégagé et serein. La féte du 25 septembre 1999
laissera de bons souvenirs dans les annales de la
francophonie. Comme le disait Francine Ethier,
présidente du Centre Culture] Frangais de
Okanagan, « Votre présence et votre

Par Diane Béchade

participation sont notre recompense. »
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