Light, Part 23 (PILGRIMAGE) [ettres, arts ef spectacies Un événement spectaculaire a l'Université Simon Fraser Par Esther Gagnier Kei Takei, la chorégraphe japonaise invitée a l'Institut d’été 1987 a S.F.U. présentait Pilgri- Les Percussionnistes du Gamelan et Nanik Wenten pour le spectacle « Simon Fraser. mage afin de conclure le programme d’été en danse a l'Université Simon Fraser. Qua- rante danseurs, une dizaine de percusionnistes et des invités spéciaux tels que Lazuro Brezer (d’Edmonton), Pak Cokro (de Java), Michael de Roo (d’Ams- terdam), I Nyoman Wenten (de Bali) et Nanik Wenten (de Java) faisaient partie de la distribution de cette performance assez particuliére présentée les 17 et 18 juillet. Le spectacle débutait 4 l’extérieur, sur le gazon a l’heure du soleil couchant. C’est dans ce ' paysage féérique que les 40 évoluaient sur une pré-enregistrée de danseurs musique Michael de Roo. Ils forment un: groupe compact, se dispersent en petits groupes, poussent des cris en exécutant la plupart du temps des mouvements lents et répéti- tifs. A.un moment, on voit les danseurs former une multitude de duos avec un long baton pour - créer des images puissantes des forces qui s’opposent, soit en tirant a bout de bras, soit en poussant une jambe, l’autre un bras en symétrie ou en asymétrie et tout cela, trés lentement afin de donner toute sa vigueur a ces formes contrastées. En fait, «Pilgrimage» signifie le séjour de la vie autant physique que spirituelle et a la fois intérieure et extérieure. On suit alors les musiciens qui nous aménent 4 |’intérieur sur ~ une procession musicale de Bali. Kei Takei et Lazuro Brezer — AVIS LOI SUR LA CONCURRENCE Transactions devant faire robjet d’un avis. La Partie Vill (Transactions devant faire objet d’un avis) de la Loi sur la concurrence, qui porte sur la notification obligatoire de certains fusionnements, est entree en vigueur le 45 juillet 1987. Pour de plus amples renseignements, communiquer avec le Bureau de la politique de concurrence, Unité des:préavis, Consommation et Corporations Canada, Ottawa, K1A 0C9, (819) 953-4356. : i Cc i Cc and etCorporations Corporate Affairs | Canada Canada ; Canada exécutent par la suite un duo au vocabulaire répétitif quasi hyp- notique sur une improvisation de Gamelan. Il s’agit. de 70 différents instruments a percus- sion de I’Indonésie. Les mouve- ments possédent leur propre rythme et ce sont les musiciens qui suivent attentivement 1’évolu- tion de la danse. En seconde partie, on pouvait Light» a l'Université voir toute la richesse de la danse et la musique en provenance de Java avec Pak Cokro, I Nyoman Wenten et Nanik Wenten. Des corps qui se meuvent comme s’ils étaient sur roulettes, des tétes qui bougent semblant étre détachées du corps, des masques, des bracelets aux chevilles, des costumes trés colorés nous donnaient un apercu de la danse indonésienne. Pour conclure cet événement, I Nyoman Wenten, NanikWenten, Pak Cokro et les 40 danseurs ont exécuté Kecak ou le Chant du singe, cette lutte entre 2 rois des singes, a l’extérieur, dans le mail de l'Université. Il était assez ironique de voir ces danseurs faire le singe exactement au méme endroit ot la remise des diplémes se fait habituellement a l'Université... Le spectacle en entier fut un événement trés* particulier bien qu'il ne soit pas a la portée de tout public. Que veux-tu étre quand tu seras grand? VIVANT! (te) unicef canada Le Soleil de Colombie, vendred# 24 juillet 1987 - 5 Une comédie adaptée d’une série anglaise a succés On the buses, a new life Par Esther Gagnier Vous rappelez-vous de la série télévisée anglaise «On the Buses» qui a débuté dans les années 60? La plupart des spectateurs qui se sont déplacés pour voir cette comédie au Vancouver Play- house, eux, la connaissent trés bien. Dés l’entrée des acteurs (de la série originale) , le public les a applaudis chaleureusement, assu- rés a l’avance d’avoir du plaisir. On the Buses a été écrite par Ronald Wolfe et Ronald Chesney. On y retrouve les mémes comédiens que dans la série télévisée: Doris Hare dans le ré6le de «Mum»; Anna Karen dans le réle d’Olive; et Michael Robbins dans le réle d’Arthur. D’autres comédiens locaux se sont joints 4 eux pour offrir aux spectateurs une comédie adaptée a la Colombie-Britannique. L’action se passe dans le «Regent Crest», un hétel minable dela rue Granville. Mum, Olive et Arthur ont délaissé leur chére Londres pour tenter de refaire leur vie 4 Vancouver. C'est dréle et sans prétention. Une petite mise en garde toutefois: on y parle cockney! C’est frustrant parfois car ils font des farces sur les canadiens-francais mais pas moyen de savoir ce qu’ils disent! Au Vancouver Playhouse jus- qu’au 15 aout. CONSEIL AU CONSOMMATEUR (NC)—DONS: Ne payez jamais comptant lorsqu’on vous sollicite pour un don. Faites votre chéque a l’ordre de l’organisme et jamais du_ solliciteur. N’acceptez pas auto- matiquement de donner a tous les appels pour dons de bienfaisance. Ils servent souvent des causes valables, mais certains solliciteurs peuvent invoquer cette raison pour vous soustraire de l’argent. Al. Pages Jaunes CENTRE D’EDITION DU GOUVERNEMENT DU CANADA JAGQUES CARTIER EXPLORATEUR ET NAVIGATEUR Les trois voyages de Jacques Cartier sur la route du nord-ouest Atlantique s'inscrivent dans le cadre du grand mouvement’ ' exploratoire européen des XVe et XVle siécles, mouvement mis en branle par la recherche d’une route directe vers les richesses de l’Asie. Dans ce vaste mouvement d’expansion hors de l'Europe, les Anglais et les Francais n'interviennent que sur le tard, presque un siécle aprés les premiers voyages des Portugais. L’activité des explorateurs anglais et francais les améne d’abord sur la route des morutiers de Terre-Neuve et se termine par la reconnaissance d'une grande voie de pénétration intérieure du continent, le fleuve Saint-Laurent, événement d'importance dans la perspective du développement ultérieur de la vallée laurentienne a l’€poque de Champlain. A titre d’artisan de cette reconnaissance, Jacques Cartier, pilote malouin au service de Francois ler, mérite une mention historique. LES DOMESTIQUES EN MILIEU URBAIN CANADIEN au X1IXe sitécle De multiples problémes se posent 4 qui s'intéresse aux domestiques vivant en milieu urbain au XIXe siécle: problémes de stéréotypes, d’idées recues, de pénurie de sources et d’ampleur du sujet. Ces problémes s’avérent d’ailleurs encore plus considérables lorsqu’il faut répondre aux questions précises qui surgissent quand on se préoccupe de l'interprétation et de la restauration du passé des maisons historiques. Cette lacune dans nos connaissances a du reste souvent amené les divers organismes voués a la restauration et l'interprétation a ne pas tenir compte des quartiers des domestiques dans les maisons historiques et a affecter ces espaces a leur personnel ou 4 l’entreposage, privant ainsi le public visiteur de renseignements précieux sur la vie et la société de l’Epoque. Qui étaient ces domestiques et combien étaient-ils? Quelles étaient leurs conditions de travail et de vie et quels rapports entretenaient-ils avec les gens qu’ils cétoyaient? Pour tenter d’y répondre, Claudette Lacelle a eu recours a des villes et a des années témoins, soit Montréal et Québec pour les années 1816 a 1820, et Toronto, Montréal, Québec et Halifax pour les années 1871 4 1875. L’auteure a aussi comparé la situation canadienne a celle des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne a l’époque. Ces publications sont disponibles auprés de 170 Libraries Commerciales Assoctées au Centre d’édition du gouvernement du Canada.