Le Soleil de Colombie, vendredi 4 mars 1988 - 5 THEATRE Une production de Touchtone au Fire Hall The 3 Penny Opera Par Marie-Louise Bussiére Vous aimez Bertold Brech? Et la musique de Kurt Veil? Ensembles ces 2 noms sont presqu’une garantie de succés. Ne dépend pour le reste que le talent des artistes. Dés l’entrée dans la salle du Fire Hall, le public est plongé dans l’atmosphére d’un quartier.sordi- de, qui peut en étre un de Vancouver, avec ses voleurs, ses chefs de bande, sa pauvreté organisée, ses vagabonds, ses alcooliques, ses filles de joies et le reste. Le décor de Pearl Bellesen . est un petit chef d’oeuvre; de grandes toiles que les acteurs déplacent pour transformer rapidement les lieux. Elles couvrent aussi les murs et contribuent a intégrer les gens a action. Jeff Corness interpréte sur place, sur l’ordinateur, les airs connus, ajoutant a l’ambiance déja farfelue. «3 Penny Opera», une réalité d’aujourd’hui aussi bien que d’hier avec sa corruption et sa pauvreté. Mais aussi une farce. Ona changé un peu le texte pour ladapter 4 la Colombie-Britan- nique. Une bonne idéel! _ Les personnages se ‘proménent partout, envahissent la salle. D/ailleurs il est difficile de dire ou se trouve la scéne, elle s’étend aussi bien devant que sur les cotés. Grace a ce concept du metteur en scéne, le public devient participant et non plus uniquement témoin. L’interprétation cependant m’apparait trop caricaturée, Dommage! Cela détruit le charme naif de certains person- nages, entre autre celui de Mrs Peachum joué par Nicole Robert. Jai aimé Richard Newman, dréle et juste en pére de famille entété et Tom McBeath, trés coloré en Mack the Knife. Lori Valleau, malgré sa voix criarde réussit a amuser en fille gatée. Babs Chula , la putain, serait intéres- sante si elle ne regardait toujours au plafond. Les costumes peuvent aussi bien situer l’action dans Jes années 30-40 qu’a une époque moderne. Du mouvement, de l’humour, des tableaux chantés animés, des acteurs et actrices dynamiques, c’est 4 voir, au théatre Fire Hall sur Cordova jusqu’au 12 mars. Information: 689-0926. Au Vancouver Playhouse: Back to Beulah Un texte excécrable de W.O. Mitchell's Par Marie-Louise Bussiétre Un théme toujours fascinant, des malades psychiatriques, un auteur reconnu pour savoir tenir en haleine, cela promettait un grand défi pour les actrices. Déception. Le manque de cohérence des personnages dé- truit leurs efforts ainsi que ceux du metteur en scéne Scott Swan. Une nymphomaniaque, une dépressive maniaque et une schizophrénique vivant en appar- tement et surveillée par leur doctoresse qui habite au-dessus. Sharon Bakker est la plus mal servie. Elle interpréte la doctores- se Anders, sans personnalité bien définie, entre l’indécision, I’hys- térie et l;opportunisme. Du début a la fin du spectacle, on ne dirait pas qu'il s’agisse de la méme personne. Quelques détails de la produc- tion «Back to Beulah» réussissent a retenir un moment I’attention. Betty Phillips interpréte la plus jeune des malades. Elle manipule une poupée qu’elle croit étre son bébé. Trés convaincant. Hariet, A Parriére, Florence Paterson. A l’avant, Bethy Phillips. Photo: David Cooper. une maniaque de la _ bible (Florence Paterson) exprime son mauvais goat en offrant une peinture en cadeau, un Christ sanglant sur la croix. Le décor réaliste de Sheila Haley, un sous-sol sombre a cété Suite page6 as BANQUE ROYALE Banque officielle désignée des XVes jeux olympiques d'’hiver Gardez — debons souvenits pendant toute VO vie. ~ Calgary ’88. Nous avons applaudi...nous avons vécu des émotions fortes...et, ensemble, nous avons célébré les premiers Jeux Olympiques d’hiver au Canada. Gardez-en un souvenir impérissable grace aux piéces commémoratives offi- cielles de Calgary ’88. Magnifiquement exécutées en argent fin par la Monnaie royale canadienne, ces piéces captent avec perfection I’exaltation, le prestige et la gloire de la compétition olympique. Chaque piéce contient une once Troy d'argent pur et ne coiite que 42 $...et vous la chérirez tant que vivra lidéal olympique. Achetez vos piéces officielles Calgary ’88 dés maintenant, pendant qu’elles sont encore disponibles, et procurez-vous un souvenir qui durera toute une vie. En vente dans toutes les succursales de la Banque Royale, chez certains deétaillants et marchands de piéces, ou encore en appelant SANS FRAIS la Monnaie royale canadienne au 1-800-268-6364, POSTE 88.