if SS eee -_ communications. lors que tout semble fonctionner au ralenti durant la saison estivale dans la communauté franco-colombienne, du cdété de Campbell River, on parle affaires. En collaboration avec Jeunesse Canada au travail... dans les deux langues officielles, Association fran- cophone de Campbell River ajoute une nouvelle corde a son arc ; le développement dun réseau d’entrepreneurs francophones (projet DREF). PORTRAIT FRANCOPHONE DE CAMPBELL RIVER Pour ceux et celles qui n’ont pas eu la chance de découvrir la_ région de Campbell River, mentionnons que la municipalité se situe au 50e paralléle sur la céte est de V’tle de Vancouver, & moitié chemin entre Victoria au sud et Cap Scott, au nord. Réputée et reconnue pour son industrie des ressources naturelles, la région a bénéficié dun boum économique qui a permis le développement du domaine tertiaire : les services commu- nautaires, |’administration publique, le commerce, la finance, le transport et les Aujour- d’hui, Campbell River assume un rédle important comme centre de distribution naturel pour le nord de Vile de Vancouver. Sa __ situation géographique privilégiée et le niveau de qualité de vie font que la municipalité voit sa courbe démographique aug- menter rapidement. D’ailleurs, d’aprés les normes provinciales, la ville de Campbell River est une jeune collectivité. En 1991, 72 % des habitants avaient moins de 45 ans et 35 % du total de la population entre 25 et 45 ans. Entre les recensements de 1986 -et de 1991, la population a augmenté de 5 % par année. Statistique Canada, lors du recensement de 1991, a dénombré 365 francophones sur une population totele de 21 175 plus de personnes, soit prés de 1,5 %, UN PROJET CIBLE Johanne Dufour, chargée de projet de |’Association francophone de Campbell River, secondée par deux étudiants, Ginette Harvey de Comox et Jean-Francois Renaud de Montréal, a élaboré le projet DREF. Sous Pégide du programme Jeunesse Canada au travail... dans les deux langues officielles (qui verse 80 % du salaire de ses employés), les deux étudiants non seulement incarnent parfaitement la mission du programme, qui est de favoriser en milieu de travail les contacts entre |’Est et l'Ouest, mais apportent également beaucoup 4 la communauté francophone de Campbell River par leur expertise et leur enthousiasme. Gilles Toupin, _ vice- président de l’Association francophone de Campbell River, souligne les grandes lignes du _ projet en mentionnant que depuis 10 ans aucun annuaire des services ou des entrepreneurs n’ayvait vu le jour dans la région de Campbell River. « Pour le moment, nos gens Le vendredi 11 juillet 1997 3 affaires ne sont pas encore répertoriés dans l Annuaire La Colombie-Britannique a votre service en francais de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique, situation qui sera remédiée pour l’édition 1998-1999 >», ajoute-t-il. Le projet, qui a débuté au mois de juin et qui se terminera fin aotit, s’articule dans un premier temps autour d’une campagne d’identification — des entrepreneurs francophones par la _ consultation de registres, d’annuaires et de listes de licences commerciales. Le deuxiéme volet,.& caractére beaucoup plus interactif, permettra A Péquipe du projet DREF de rendre visite 4 chacun des entrepreneurs identifiés en vue d’obtenir les renseignements nécessaires 4 Pélaboration de son profil et de JVhistorique de son entreprise. Finalement, le mois d’aodt sera réservé A la compilation et a la publication des résultats de la recherche. Les profils- —_ des entrepreneurs seront finalement accessibles aux utilisateurs de I’Internet et inclueront de nombreuses informations telles qu’un bref historique, les services et produits offerts par lentreprise. Pour les citoyens de Campbell River, qui n’ont pas accés a |’Internet, une version imprimée sera mise & leur — disponibilité — pour consultation. EN ATTENDANT LES CELEBRATIONS ! En 1998, l’Association francophone de Campbell River célébrera son 20e anniversaire. D’ici la, elle veut mettre les bouchées doubles en continuant de promouvoir la vie sociale, culturelle et économique de la communauté francophone de la région et en créant de nouveaux projets susceptibles de servir les intéréts de tous les franco-colombiens. « C’est dans cette optique que j’ai proposé le Village francophone virtuel, lors de l’assemblée générale annuelle de la _ Fédération des francophones de la Colombie- Britannique de juin dernier. II s’agit en fait d’établir un réseau Internet reliant tous les francophones de la Colombie- Britannique. De plus, il faudrait permettre aux Ginette Harvey et Jean-Francois Renaud, responsables du projet DREF @ l’Association francophone de Campbell River. associations régionales, aux associations sectorielles et aux groupes cibles de se doter de ressources adéquates afin de se joindre au réseau », déclare M. Toupin. En fait, Gilles Toupin aimerait prouver, avec le projet DREF, dont les résultats seront, rappelons-le, diffusés sur Internet, Purgence pour les francophones d’investir temps et ressources dans la promotion de biens et services sur l’autoroute de VP information. Si vous croyez que l’Internet prend tout le temps et l’énergie du personnel de PAFCR, détrompez-vous ! Mme Antonine Parenteau, directrice générale de Association, explique briévement quelques projets présentement en cours. « En plus des programmes pour la prématernelle, les camps d’été, nous effectuons actuellement une étude de faisabilité pour une garderie multiculturelle. Mme Tina — Cresswell, linstigatrice du projet, recueille pour le moment les suggestions de parents et d’intervenants du milieu. Nous sommes agréablement surpris des commentaires recus. I] y a véritablement une place & Campbell River pour une garderie a vocation multiculturelle », précise--elle. Si vous désirez de Vinformation sur le projet de développement d’un réseau d’entrepreneurs franco- phones, vous pouvez rejoindre |’équipe du DREF au (250) 287-2951, ou visiter le site Internet de |’Asso- ciation francophone’ de Campbell River a l’adresse suivante : http://oberon.ark.com/ ~franco/ JOHANNE CORDEAU