Lg CO ts op pny PAP single, A peep lewis indiana tis gio 16 Le vendredi 20 juin 1997 iana Krall, artiste britanno- colombienne, aura "hon neur d’ouvrir ce soir, a Orpheum Theater, le 12e Festival International de Jazz de Vancouver qui a lieu du 20 au 29 juin 1997. L’autre grand moment de cette soirée d’ouverture sera entrée en scene de Joey DeFrancesco, un enfant prodige découvert par le Retour aux sources pour Diana Krall grand Miles Davis. Il n’avait alors que 17 ans. Selon Paul de Barros, du Seattle Times, le Festival de Vancouver est le meilleur festival de jazz du monde. John Corbett, du Down Beat de Chicago abonde dans le méme sens lorsqu’ll dit: «ff you know of a better alkaround jazz festival than Vancouver's, let me know. I'll be there. Until then, it ranks as my favorite, bar none». Les organisateurs du festival s’attendent & recevoir cette année plus de 350 000 spectateurs, c’est-i-dire plus de 40 000 personnes de plus que Yannée derniére. Cette aug- mentation de Tintérét du public témoigne du suce’s grandissant de cet événement estival. Nous avons demandé a John Orysik, directeur du marketing et de la promotion de Coastal Jazz & Blues Society, de nous expliquer le pourquoi et le comment de ce que Marke Andrews, du Vancouver Sun, appelle «a phenomenal success story. _ Lervle joué par Coastal Jazz & Blues Society, producteur du festival, est, selon lui, une des és du succes du Festival International de Jazz de Vancouver. Le mandat de cet organisme est de développer chez les gens un intérét pour le jazz. «Au fil des ans, nous nous attelons a créer une atmosphére, une ambiance destinée a accroitre Vintérét du public pour cette musique exceptionnelle.» Les autres éléments explicatifs sont la qualité de la programmation, les combinaisons astucieuses_—re- eroupant des artistes appartenant & des horizons culturels différents et le caractére magique de cette belle ville de Vancouver. L’engouement des gens pour le jazz en général vient de la formidable capacité de cette musique & intégrer des éléments culturels disparates. L’heureux mariage entre le jazz et la musique latino-américaine constitue, du point de vue de John Orysik, une parfaite illustration de ce phénoméne. Les amateurs de jazz auront la possibilité d’assister & des spectacles donnés par de trés grands noms de la musique comme Dave Brubeck, Luther Allison, Peggy Lee, Sonny Fortune, Thelonious Monk Jr., ou encore Jackie McLean. Mais le public aura aussi l'occasion de découvrir de nouveaux talents qui seront peutétre les vedettes de demain. Le douziéme Festival Inter- national de Jazz de Vancouver accorde également une place importante aux artistes franco- phones. Le pianiste montréalais Le clou du spectacle avec Dave Brubeck so Jean Beaudet sera & Gastown le 22 juin et & Performance Works le lendemain. Le spectacle du Louisianais Geno Delafosse aura lieu A Yale le 27 juin et au Roundhouse la journée suivante. Le darinettiste Francois Houle se produira au Studio 16 les 21, 26 et 28 juin, A Performance Works le 20 juin, au Western Front le 21 juin et au Roundhouse le 28 juin. Kate Hammett-Vaughan et André Lachance seront au Studio 16 le 25 juin 1997. Le trio Nguyéne lé présentera son spectacle le 26 juin au Vogue Theater . Le 29 juin prochain enfin, le groupe Takadja se propose de vous enivrer de rythmes ouest-africains, au Roundhouse. LIBASSE NIANG Michel Faubert: raconte-mol encore... *était une fois un gars de Rigaud au Québec qui chantait, fabulait, dansait et racontait des histoires. Pendant de nom-. breuses années, il avait glané par amour des contes, des fabliaux et des chansons provenant du Québec, de lAcadie et d’ailleurs dans le monde. Un jour, le conte connaissant un regain de popularité - les choses simples et vraies reviennent toujours & la mode -, il est devenu de plus en plus connu, dans la Belle Province, en France, au Yukon (et bientdt en Afrique), parce que les gens reconnaissaient de plus en plus son immense talent et sa passion pour I’art de parler. Un autre jour, sur invi- tation du Vancouver Story- telling Festival, il est venu 4 Quest pour raconter ses belles en frangais, histoires, en anglais et en homme heureux. Il s’est amené sans artifice, sans aucune logistique de guerre (gros drums, petits éclairages, gros drames) et sans avoir été médiatisé des mois a Yavance comme les événements vides auxquels on assiste souvent. Il portait en lui l’Histoire mais ne portait pas gros sur lui de veste a carreaux rouges et noirs quétaine pour faire plaisir aux petits Québécois pure-laine-mince. Il n’avait pour tout bagage que des grandes mains magiques, une mémoire et une voix chaude. Il est monté sur les scenes du Roundhouse Community Center les vendredi soir, samedi et dimanche aprés-midi ainsi que le dimanche soir lors du gala de cléture. Et & chacune des performances qu'il a offertes, dés les premiers mots soufflés, il a magnifié tous les petits et les grands venus l’entendre. A la fin du spectacle, abrégé, du Passeur (dimanche aprés-midi) j'ai trouvé que le temps avait passé trop vite en compagnie de cet homme simple et j’avais envie de lui dire: Michel Faubert, raconte-moi encore. P.S. Faubert vient de faire publier son troisitme album, L’Echo des bois, que j'ai fait écouter 4 des angophones: ils ont adoré la musique... DENIS GILBERT aareesiee’