7_ SS = Wee ar ara a oe ee = > di = ele cipales taches est donc, avec lV’audace que cela suppose et les risques que celacom- porte, de les conjuguer dans un méme enthousiasme, de les tremper dans une méme volonté et de les réconcilier de fagon définitive. Devant les étudiants A la suite de gon exposé devant les congressistes de la Chambre provinciale, le premier ministre du Canada’ a répondu A des questions posées par une centaine d’ étudiants. Les préoccupa- tions des jeunes se sont cen- /trées sur la hausse cons- tante du chdOmage, du pro- gramme Perspective-Jeu- nesse. Relativement 4 Perspec- tive-Jeunesse, le premier ministre a déclaré qu’il é- tait fort possible que le pro- gramme soit renouvelé pour l’exercice 1972. : M.Trudeau, s’est substan- ciellement bien sorti de cet- te rencontre avec les étu- diants, méme s’il ne pa- raissait pas A son aise de- vant eux. Ces derniers 1’ ont cependant applaudi 4 1’ issu de la rencontre. Decision contestee _ VANCOUVER - Les leaders de 1’opposition en Colombie- Britannique et le Congrés du travail du Canada viennent de s’élever contre la décision du premier ministre Bennett de faire défrayer par lapro- vince la moitié du salaire ment inscrite au bien-étre social et qui pourrait étre engagée par un employeur. Le leader néo-démocrate, M.Dave Barrett, a déclaré de toute personne actuelle- | que ce projet forcerait les municipaliteés A débourser plus pour engager des assis- tés sociaux qu’elles ne dé- boursent actuellement pour le bien-étre social Le leader libéral, M.Pat McGeer, est d’avis qu’il s’ agit d’une manoeuvre poli- tique de la part de M.Ben- nett qui cherche ainsi 4 raf- fermir son leadership me- nacé par le ministre de la réhabilitation, Phil Gaglardi. Ce dernier cherche depuis un an 4 mettre sur pied un programme de formation et de recyclage pour les per- sonnes bénéficiant du bien- étre social. Quant au Congrés du tra- vail du Canada, il a fait savoir par son secrétaire- trésorier, M.William Dodge, que le gouvernement de la Colombie-Britannique, en a- doptant un tel programme, ferait preuve de discrimina- tion envers les citoyens non- Un travailleur qualifié cher- chant du travail en Colom- bie-Britannique, a expliqué M.Dodge, risquerait de se voir, par ce programme é- carté d’un poste qu’un em- ployeur aurait tout avantage A combler en embauchant un assisté social pour épargner 50% du salaire Averser pen- dant six mois. inscrits au bien-@tre social. Chilliwack C’EST A CHILLIWACK : EN JEU ! composé de trois profes- seurs de langues, voué 4 la promotion du bilinguisme au Canada, et désigné par I’ Association des Langues Modernes de Chilliwack, présenta un meémoire aux commissaires du District Scolaire 33. Le mémoire, té par ces commissaires, recherchait la permission de mettre A 1’étude la pos- sibilité d’établir dans le dis- trict de Chilliwack des clas- ses volontaires, od la lan- gue d’instruction serait le frangais. L’école servirait 4 la fois les intéréts d’une cinquantaine de familles francophones, en garnison a la base militaire de Chilli- francophone , résidant dans la région derservie par la commission scolaire de Chilliwack et désireux de MAIS NOUS SOMMES TOUS | Le 24 mars 1971, ungroupe | qui fut adopté 4 l’unanimi- | | milles militaires, faire instruire leurs enfants dans la langue officielle de leur choix; c’est A dire le francais. Il y a jusqu’ici trés peu de gens qui se sont apergu que la politique de rendre les écoles francophones dispo- nibles A la population fran- co-colombienne fait partie de la politique officielle de la. British Columbia Teacher Federation depuis l’assem- blée générale de 1968, et de celle de la BCATML (As- | sociation des Langues Mo- | dernes), depuis le 15 mai 1971. Mais pourquoi une école francophone & Chilliwack ? Il ne s’agit pas seulement des droits de cinquante fa- dont la plupart sortent directement | de la province de Québec, wack et ceux du grand pu- | blic, tant anglophone que | et dont les droits linguis- tiques sont 4 la fois ga- rantis et encouragés par le gouvernement du Canada dans 1’Acte des Langues Of- ficielles adopté en 1969. Il s’agit également de la poli- | tique officielle du Gouver- nement Fédéral envers les citoyens anglophones et francophones qui désirent que leurs enfants soient par- faitement bilingues. Le 9 septembre 1970, le Secré- taire d’Etat, M.Gérard Pel- letier, dans un communiqué suivant sa fameuse décla- ration sur 1’accord linguis- tique fédéral-provincial, ex- prima le désir que : (a) Les Canadiens puissent profiter de 1’occasion de fai- re éduquer leurs enfants dans la langue officielle de leur choix. (b) Les enfants canadiens puissent profiter de l’occa- | sion d’apprendre, comme langue seconde, l’autre lan- gue officielle de leur pays. Malheureusement , il y a trés peu de gens qui se rendent compte que 1’éta- blissement d’une école fran- cophone pour ceux qui la désire, m@éme sans compter les subventions fédérales ni- ées par Victoria, ne compor- terait pas de dépenses sup- plémentaires. Si un enfant n’assiste pas A une école francophone, ilassistera forcément A une école an- glophone, dont il faudra en tout cas payer l|’instituteur et l’entretien. Donc, ceux qui s’opposent au projet en apportant l’argument des coats excessifs qu’entrafme- raient des écoles francopho- nes finissent par infirmer leur parti-pris avec une ar- gumentation complétement fausse. : Dans quelques semaines, la Commission Scolaire33, ayant recu l’approbation of- ficielle de Victoria afin d’ effectuer un sondage d’opi- nion sur la question de |’ école francophone, enverra un questionnaire 4 tous les parents qui ont des enfants préscolaires, entre les Ages de quatre et six ans. Si vous habitez dans les limi- tes du District Scolaire 33 (Chilliwack) et que votre en- fant ne vous rapporte pas un tel questionnaire de 1’ école, en exiger un, au secrétariat ae la Commission Scolaire 133. c’est votre droit d’} Mythes CINQ MYTHES A DISCRE- DITER... Mythe 1 Il n’y a pas de “probléme” canadien- frangais en Colombie- Britannique. Aussi évitons- nous d’en créer un. Vérité : Le dernier recen- sement a révélé qu’en 1961 il y avait 66,970 personnes d’expression frang aise en Colombie-Britannique. Mythe 2 : Les Canadiens d’ expression frangaise n’ont pas des droits historiques en Colombie-Britannique parce qu’ils y arrivérent longtemps aprés les explo- | ‘rateurs britanniques. Verité : Les Canadiens- francais, partant de Mont- réal avec la compagnie du | Sens. Maintenir une classe | en anglais ou en maintenir Nord-Ouest et rayonnant } vers 1’Ouest, étaient parmi les tous premiers colonisa- teurs de cette province. Mythe 3 : L’instauration d’ écoles francophones en Co- lombie-Britannique né ces- siterait une augmentation des taxes scolaires pour subvenir aux dépenses sup- | plémentaires. Verité ; Celui-ci est un ar- gument complétement faux qui va 4 l’encontre des preu- ves documentées et du bon ; | une francais revient au mé- me. Mythe 4 : Le gouvernement de la Colombie-Britannique n’a recu aucune subvention d’Ottawa pour assurer que les droits linguistiques dela minorité francophone soient respectés en matiére d’é- ducation. Verité Le 9 septembre 1970, au moyen d’un accord fédéral-provincial, Ottawa accorda un montant de $700, 000.00 au gouvernement de la Colombie-Britannique pour défrayer les écoles 4 Vintention de la minorité francophone de la Colombie- Britannique. Victoria le nie | carrement. | Mythe 5 Il y a un grave | danger pour les enfants, tant Anglophones que Francopho- nes, de perdre la facilité de s’exprimer en bon an- | glais, s’ils fréquentent des écoles francophones en Co- lombie- Britannique. Vérité : C’est un mythe dont il faut démontrer la fausse- ité. Des études effectuées dans des conditions sembla- bles par un grand nombre | de psychologues et de lin- |guistes réputés ont prouvée | précisément l’inverse. |Compagnies aériennes par Denis MASSE Une espéce de coalition des compagnies aériennes contre la Lufthansa commence a se dessiner, 4 la suite du refus de la ligne allemande d’adhérer a Yentente quasi-unanime con- clue au sein de 1’Association du transport aérien internatio- nal sur les tarifs de voyage entre l’Amérique du Nord et l'Europe. Le veto de la Lufthansa a en- trainé un régime de tarif libre sur l’Atlantique nord qui fait chaque compagnie peut fixer le tarif qui lui convient. Mais, dans chaque cas, les tarifs sont négociés de facon bilaté- rale entre les transports qui desservent les mémes points de destination, moyennant Vaccord, de le urs gouverne- ments respectifs. Or, pour sa part, Air Canada se réserve le droit de négocier une entente distincte avec la Lufthansa au sujet de ses liai- sons Montréal-Francfort. Les nouveaux tarifs réduits soumis par Air Canada au Co- mité du transport aérien doi- vent s’appliquer a tous les pays d’Europe desservis par Air Canada, a l’exception de ) Allemagne. Il semble que de nombreu- ses autres compagnies de transport aérien s’apprétent a annoncer la méme réserve. En somme, la Lufthansa aura beau annoncer les tarifs les plus bas qui soient: ils ne pourront étre mis en vigueur s’ils ne sont l’objet d’ententes | bilatérales avec lesautres compagnies. C’est dans ce sens qu’il sera possible a la Lufthansa de faire cavalier seul sur l’Atlan- tique nord. Il lui faudra a tout le moins l’accord d’un parte- naire, entre deux points bien | distincts. | {i lui reste cependant la pos- | sibilité d’offrir la traversée par vol nolisé (charters) a Vaide de sa filiale, la compa- gnie Condor. La Lufthansa ext la seule compagnie membre de IATA a posséder sa propre entre- prise de transport nolisé. C’est ce qui explique, du reste, l’ai- sance avec laquelle la Luf- thansa p.ouvaits’opposer a toute forme d’entente una- nime. Air Canada propose $189 De son cote, Air Canada n’e- xigera que $189 pour l’aller-re- tour Montréal-Londres, a l’ex- | ception des trois mois de pé- riode de pointe, d’aprés le plan de retenue a I’avance (APEX). Ce plan prévoit une | réduction de tarifs pour toute | personne capable de reserver | sa place au moins trois mois a Yavance. Le tarif APEX entre Montréal et Londres passerait a $235 en période de pointe. Cette période se situe entre le ler juin et le 31 aoit dans le sens ouest-est et du ler juillet au 30 septembre dans le sens est-ouest. Les nouveaux tarifs propo- sés par Air Canada entreront en vigueur le ler février 1972, s’ils sont approuvés par le gouvernement canadien. Il est ententu, cependant, que les ta- rifs soumis pourraient étre a | nouveu modifiés en fonction de | Ja situation créée par la con- currence. Air Canada entend demeurer compétitive et se promet d’offrir des tarifs simi- | laires, sinon inférieurs, a toute | autre compagnie aérienne, membre de l’Association du | transport aérien international. | La situation est toujours ten- | due entre Air Canada et Luf- thansa depuis que la ligne alle- | mande a refusé a notre trans- porteur national l’autorisation d’inclure Francfort a son ser- vice de B-747 vers l’Europe. ALLIANCE FRANCAISE Le bureau de 1’Alliance Frangaise de Vancouver est ouvert de 9h30 A 12h30 le matin, du lundi au vendredi et de 15h30 A 20h le soir, du lundi au jeudi. Vous pouvez donc téelépho- ner de 10h A midi, du lundi au vendredi et de 16h a 19h, du lundi au jeudi. Tél. 327-0201. LE SOLEIL, 24 SEPTEMBRE 1971, Ill 7