Fédération des Franco-Colombiens FEDERATION DES FRANCO COLOMBIENS Od en sommes-nous .... A la suite du Congrés de refonte, il fallait régulariser plusieurs aspects de notre existence, 4 titre d’organis- me de représentation de la collectivité francophone de cette province. Les démarches qui ont pré- dédé la refonte ont été faites de fagon, non pas Aremettre en cause l’existence d’une association qui doit défendre les intéréts des citoyens de langue francaise vivant en Colombie-Britannique, mais afin de donner un caractére plus représentatif 4 celle qui existait. Le COMITE EXECUTIF a done dQ, d’abord, donner suite A certaines résolutions du congrés. Vojci ce qui a été fait: 1) Le poste de DIRECTEUR GENERAL a été rempli 4 la suite d’un concours public. Le choix final a été annoncé au CONSEIL GENERAL le 7 novembre dernier. 2) Le programme D’ANIMA- TION a fait. l’objet de beau- coup de négociations. Le CENTRE INTERDISCIPLI- NAIRE DE MONTREAL sg’ est de nouveau vu confier le mandat de diriger notre pro- gramme de formation et de conseiller notre exécutif en ce qui concerne l’utilisation des ressources humaines déja préparées 4 travailler dans nos divers milieux. '3) Le COMITE D’ADMISSION ET D’ETHIQUE s’est vu confier le mandat le plus important du présent exer- cice, celui d’étudier et de recommander les diverses formules d’adhésion des groupes et des individus et de déterminer la classifica- tion des régions existentes. Le rapport de ce comité doit étre présenté bientdt afin de rendre possible la préparation des Assemblées régionales. 4) Divers comités ont été . mis sur pied. Ils sont: a) le COMITE CULTUREL, dont la responsabilité a été confiée A M. Jean Riou; b) le COMITE DES BOURSES D’ ETUDES, composé de trois | membres, représentant cha- cune des trois universités | publiques de la province; c) le COMITE DE L’EDUCA- TION qui doit se pencher sur les problémes relatifs A l’enseignement de langue frangaise en Colombie-Bri- tanique; d) le COMITE SO- ~LEIL-APPEL, quiarendusa décision au sujet d’un accord possible avec le Soleil de ‘Vancouver. Dés que les né- gociations auront abouti avec la direction du Soleil la dé- cision finale sera prise et /annoncée. Question scolaire La QUESTION SCOLAIRE Le progléme si difficile de la scolarité francophone, en Colombie-Britannique, est revenu 4 lasurface en marge de la campagne actuellement en cours, 4 Chilliwack, pour mettre sur pied un program- me d’enseignement en fran- ¢ais au primaire. Depuis la fameuse campagne qui a conduit 4 l’ouverture de classes présumément fran- caises, A Maillardville, le dossier des expériences en matiére d’enseignement, dans des conditions compa- rables A celles quiprévalent en Colombie, est devenu |} assez volumineux. _ oat Nous sommes maintenant en mesure de faire la preuve de la logique qui avait ins- piré la Fédération dans ses demandes. Ces demandes n’ont pas été suivies de trop prés par les autorité scolai- res du District de Coquitlam qui en a négligé les aspects les plus fondamentaux: 1. La création d’un COMITE - SCOLAIRE aux deuxpaliers, provincial et local, composé ‘de représentants de la com- munauté francophone, de spécialistes en linguistique et en enseignement en fran- cais. 2.: be respect des habitudes traditionnelles de la com-: munauté concernée. Nous avions cru qu’il y avait moyen de trouver.un com- promis acceptable entre les écoles que s’était données — la communauté de Maillard- Ville, et l’étatisme anglo- saxon du systéme public. 3. Que des enfants élevés dans un milieu anglophone comme le ndtre n’ont pas besoin de 1l’école pour ap- prendre l’anglais; mais que, d’autre part, l’école doit étre un foyer d’immersion fran- cophone pour arriver A des résultats satisfaisants, en frang ais. Nous avons maintenant la satisfaction de constater qu’A Chilliwack la Commis- sion chargée de recomman- der une politique de l’ensei- gnement francophone (ou bi- lingue pour ceux quiinsistent sur ce mot) s’est inspirée, 4 la fois, des propositions de la Fédération des Franco- Colombiens et d’un rapport du Dr. W. E. Lambert, de l’Université McGill, sur une expérience contrélée, dans un milieu semblable 4 celui. de Maillardville, et qui, par coincidence, arrivent aux mémes conclusions. Le Scoutisme Le scoutisme sous toutes ses formes et sur toutes les latitudes tel qu’on le connaft aujourd’hui, doit son exis- tence 4 Lord Baden-Powell of Gilwell, un militaire an- glais mieux connu 4 travers le monde sous les initiales B.-P. C’est en Afrique que lui vient 1’idée d’un tel mou- vement. En effet, B.-P. écrit un petit livre ‘‘ Aids to Scout- ing’’ qui contient des conseils pour 1|’instruction des recrues A l’armée;c’est le resumé de son expérience. Parce. que l’auteur est le vainqueur de Mafeking, tout le monde s'intéresse A ce petit livre. B.-P. songe 4 reprendre ces idées et A les mettre 4 la disposition des jeunes civils. Il passe plu- sieurs années 4 étudier la question, 4 observer des gargons et A former une bibliothéque de livres d’édu- cation: petit A petit, il met au point ‘‘Scouting for Boys’? (Eclaireurs). Mais avant de le publier, il veut tenter une expérience pendant 1’été de 1907 dans la petite fle de Brownsea sur la cdte anglaise. Durant deux semaines, il réunit 24 garcons, les in- struisant par des jeux et des exercices et leur révé- lant l’art de comprendre la nature et de s’en servir: tracer des signes de piste et en suivre une, se tenir a l’affft, se diriger d’aprés les étoiles et aussi se suf- fire 4 soi-méme, cuisiner et se débrouiller sans se faire servir. : L’organisation du camp est basée sur le systéme des patrouilles: groupes de 6 4 8 garcons, sous la direction d’un chef élu par eux. Tour marche 4 ravir. Encouragé par cette réus- site, B.-P. fair paraftre, en livraisons mensuelles, ‘*Scouting for Boys’’ et des patrouilles de ‘boy scouts’ naissent dans de multiples endroits de Grande - Bre- tagne. Le mouvement prend corps. En moins de quel- ques mois, il dépasse les limites de son pays d’origine t, rapidement, se répand 4 ravers le monde entier. Avec cette publication de ‘*Scouting for Boys’’, B.-P. commence en 1908. sa se- conde vie. Tant de garcgons . se sont tournés vers lui qu’il démissionne de l’armée et se consacre tout entier au mouvement scout et aux garcons du monde entier. Le premier grand rassemble- ment en 1920 (premier jam- boree mondiale) proclame B.-P. chef scout du monde. A l’occasion du 2liéme an- niversaire du mouvement B.-P. est anobli par le roi Georges V. Il prend le nom de Lord Baden- Powell de Gilwell, du nom d’une pro- priété qu’il a regue pour y établir une grande école de formation de chefs. Aprés le Jamboree d’Olym- pia (1920), se réunissaient les délégués de la premiére ‘«Conférence Internationale de Scoutisme’’. Depuis lors, la ‘‘Conférence’”’ est l’orga- nisme qui dirige le mouve- -Eclaireurs, ment scout international. Elle a lieu tous les deux ans. et chaque nation scoute peut. y déléguer six représen- tants. Elle se propose de promouvoir l’unité et l’aidé mutuelle dans le monde scout. La ‘*Conférence’”’ a par la suite créé un ‘Bureau Inter- national du Scoutisme’, or-, ganisme permanent visant 4 la promotion du scoutisme dans le monde. Ce ‘Bureau’ est dirigé par un ‘‘Comité International’’ de douze membres. D’abord situé A Londres, le ‘Bureau’ se transportait & Ottawa en jan- vier 1958 et 4 Genéve en 1968. Il publie une revue bi- mensuelle, ‘Scoutisme mon- dial’. Qu’ils soient Louveteaux, Pionniers, ou. Routiers, il y a présente- ment au Canada 32,000 scouts catholiques d’expres- sion francaise et 300,000 glaise. A travers le monde, on trouve le scoutigme dans plus de cent pays. En tout, plus de 13,000,000 scouts. Pour plus de renseignements adressez-vous 4 la Fédéra- tion des Franco-Colombiens 1013-B, Brunette, Maillard- ville, C.B. ou A l’Associa- tion des Scouts du ‘Canada, Centre national, 3057 rue Lacombe, Montréal 250,P.Q. 3196 Heather, Vancouver = 2 — La Fédération Paroisses FRANCOPHONES Saint-Sacrement: Paroisse - Nationale Canadienne francaise. R.P. Henri Meek, SSS, curé. Messes dominicales : 8, 9, 10; 11:15 hrs, 5h P.M. le dimanche et 7 hrs. P.M. le samedi Tél. 874-3636 St-Jean Baptiste 307 rue Richmond VICTORIA Messes du dimanche : 9 am. et 11 a.m. ‘Curé : Réy. Pére Alexis Auger O.F.M. Tél. 385-6643, rés. 382-4456. N.D. de Lourdes 820 Laval, Coquitlam R.P. P. Surette, cfm, curé. R.P. P. Stack, cfm, vi- caire. Messes en francais 7:30 h et 11h. Messes-en anglais : 9h et 5:15 h. oe Tél. 936-1311 Bingos :.vendredis, salle de l’école, 1300 | Hammond. N.D.de la Paix 216 Carnavon, New Westminster — é Paroisse Nationale Canadienne francaise. L’abbé Nestor Ther- rien, curé. | Messes dominicales : ||} 9h et lh. Bingos : jeudis, 318 Keary. ; Tél. 522-5353. N.D. de Fatima 747 Alderson, Coquitlam Tél. 936-2525 R.P. E.Dénommée, 6mi, vicaire. “RsP. E. Labonté, omi, vicaire. Messes en francais : 7:30h, 10:30h. : Messes en anglais : 9h, DO lones = - Bingos : jeudis, sous- sol de l’église. : des Franco- Colombiens. 1013-B Brunette “MaillardvVille: (B.C) Tél. 526-9616 SOLEIL, 21 JANVIER 1972 Oa ia ls aad eines RE Lila LAN i Tapa ieee