Information Avenir incertain oe budget du ministre des Finances Don Mazankowski en contient plusieurs dont certaines vont toucher directement la francophonie. Lors de l’annonce officielle, la majorité des organismes et groupes d’intérét sontsoumis 4 une baisse de 10%. Un peu plus tard, le Secrétariat d’Etat minimise les effets : on coupera 1a ot Jeministre lui-méme décidera pourvu que |’ensemble du budget soit réduit de 10%. Avec une telle liberté d’action, plusieurs projets et organisations écoperont. Le lobby politiquesera mis l’avant- plan et non pas les priorités gouvernementales si elles existent. I] _n’y a pas de ligne directrice a suivre pour distribuer la minime manne fédérale sauf une coupure totale de 10 pour cent. Dans un certain sens, la | formule d’une coupure uniforme de 10% sans aucune restriction aurait peut-étre été plus facilement acceptable pour les associations car il n’y aurait pas eu de doute. Maintenant lincertitude et l'angoisse régne. On ne sait plus qui sera touché et dans quelle mesure. Supposons par exemple que le budget de la FFCB demeure intact mais que tous les projets soumis parla FFCB soient coupés de 15% pour conserver un certain équilibre. Le résultat net estsimple: ledéveloppement et ]’épanouissement des commu- nautés va souffrir et on devra faire des ajustements 4 plusieurs niveaux plutét que de prévoir une baisse généralisée. Proba- blement que des difficultés finan- ciéres surgiront et que des cris de désespoir seront entendus. Le processus de mise en oeuvre de la gestion scolaire dans plusieurs provinces sera affecté et peut-étre méme mis en veilleuse, faute de fonds. Les grands projets de développement et les consultations avec les communautés se trouveront réduits de maniére substantielle. Pendant ce temps en Alberta, 1’ Association canadienne-frangaise veut faire bande 4 part en quittant la fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada. La population franco- albertaine traverse une période d’incertitude face 4 son avenir afin d'assurer la vitalité de la communauté... Le débat référendaire laisse une premiére marque dans la francophonie. Quelle que soit la décision, la réflexion sur la place de l’Ouest dans la fédération nationale est bien amorcée. Daniel Bélanger Partir ou rester au sein de la FCFA Les Franco-Albertains reflechissent L’Association canadienne-frangaise de I’Alberta (ACFA) Songe a faire cavalier seul en quittant les rangs de la Fédération des communautés francophones et acadienne. e président de l’ACFA, - Denis Tardif, a confirmé que l’organisme qu’il préside “réfléchit a son statut au sein de la FCFA”, et qwune décision sera prise le 16 janvier prochain. Les Franco-Albertains reprochent 4 la FCFA son refus d’entretenir des relations avec les autochtones et les groupes ethnoculturels et son attitude complaisante a l’endroit du Québec lors des négociations constitutionnelles, de méme que sa tendance a défendre les intéréts des plus forts (lire: les Franco- Ontariens et les Acadiens du Nouveau-Brunswick) au détriment des intéréts des plus faibles de ses membres. On souhaiterait que la FCFA intervienne _ plus vigoureusement en faveur des droits des Franco-Albertains. On lui reproche, par exemple, de ne pas avoir suffisamment dénoncé Vadoption en 1988 par le gouvernement albertain de la Loi linguistique, faisant de 1’ anglais la seule langue officielle de Se l’assemblée législative et des tribunaux de |’ Alberta. Ce n’est pas d’hier que les relations entre 1’ Association canadienne-frangaise del’ Alberta et la FCFA, anciennement la Fédération des francophones hors Québec, sont tendues et empreintes de méfiance. L;7ACFA avait menacé une premiére fois de se retirer en juin dernier, lors de l’ Assemblée annuelle de la FCFA, alors que le débat constitutionnel battait son plein. Elle avait finalement choisi dene pas claquer la porte. L’élément déclencheur de la rebellion des Franco-Albertains est survenu lorsque le bureau de direction de la FCFA a majoritairement refusé en mai demier |’offre du Conseil national des autochtones de siéger a ses c6tés a la table constitutionnelle. LaFCFA avait fait des pieds et des mains depuis des mois, sans succés, pour convaincre le gouvernementde lui faire une place ala table des négociations. L’ offre des autochtones tombait donc 4 Win 2.99 Auer RETOUR +Taxes st Prix 92-93 See v MONTREAL (DORVAL/MIRABEL) a partir de TORONTO a partir de ul O & ALLER RETOUR QAO AUER SIMPLE 1 ZOOS MSM +Taxes CANADA Vi!| ROYAL () ATIONAIR Consultez votre agent de voyage ou "Wings of the West" au 273-7223 POUR LE PLAISIR DE VOYAGER TV reconditionnées JOE PINTER TEL.: 874-7030 Nous acceptons les échanges KINGSWAY RADIO ET TV VENTE ET SERVICE COULEUR ET NOIR ET BLANC TOUS TRAVAUX GARANTIS VISA - CHARGEX MASTER CARD 76KINGSWAY VANCOUVER, C.-B. VST 3H9 Vendredi 11 décembre 1992 ..» Le Soleil de Colombie point aux yeux des Franco- Albertains, et des Franco- Colombiens, quis’ étaient d’ailleurs empressés de |’accepter a la suite du refus de la Fédération. “Pour moi, cela a été un affront”, ne cache pas aujourd’hui Denis Tardif. Les dirigeants de la FCFA ont eu une rencontre avec le bureau de direction de l’ ACFA le 12 novembre dernier 4 Edmonton dans le but d’ échanger sur les questions en litige. Il semble que la balle soit maintenant ‘dans le camp des Franco- Albertains. La Fédération des francophones de la Colombie- Britannique a aussi euses différends avec la FCFA dans le dossier constitutionnel. “On a souvent Vimpression que nos revendications sont reques de facon cavaliére”, nous dit la présidente, Marie Bourgeois. Mais, contrairement 4 leur voisin albertain, les Franco-Colombiens ne songent nullement 4 se retirer de l’organisme national. APF FAITES LE PLEIN / FINANCES ae pilel Janes Be “14 Le Soleil de Colombie Le seul journal en francais de la Colombie-Britannique Président-directeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Daniel Bélanger | Journalistes: Frédéric Lenoir Jean Lacroix, Catherine Lannoy. Coordonnateur administratif: Jacques Tang Réalisation, mise en page: Suzanne Bélanger _ Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs: Claudine Lavallée, Tima Sekkat, Jean-Claude Boyer, Collaborateurs Arts et spectacles: Marie-Louise Bussiéres, Nigel Barbour, Marie Michaud, Marc Fournier, Yvan Brunet. Ouverture du journal: 9h a 17h, du lundi au vendredi_ Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie, 980 rue Main, Vancouver, C.-B., V6A 2W3. Les lettres a la rédaction seront publiées a condition que leur contenu ne soit pas diffamatoire et qu’elles soient signées. Tél: (604) 683-7092 ou 683-6487. Fax: 683-9686. L'abonnement annuel cofite 25$ au Canada, 30$ a l'étranger. Le journal Le Soleil de Colombie est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 ase