en Xt ae De ee Mae, ee ee ee ee Oe ee ee ee a me ee ee ee eee ee! mee ee eae 4 Le Soleil de Colombie, vendredi le 6 février 1981 Le point de vue par... Annie Granger Immigration Préjugés anti-frangais Depuis quelques années, depuis quatre ans exactement, depuis les élections québéquoises de 76, il est devenu de plus en plus difficile pour tout francophone d’entrer au Canada. L’ nm a, plusieurs fois, fait preuve de préjugés anti-francais. Une — anti-frangaise a été virulente a l'endroit des Francais. Est-ce toujours le cas Sil’on regarde de prés les statistiques de 1978 — ceux de 79 n’étant pas encore sortis — on s'apercoit que, malgré une légére diminution, ce sont les Britanniques qui arrivent en téte avec 11,801 immigrants, soit 13.7%, ce qui en fait le principal pays source. Ensuite I'Inde avec 5,110 immigrants, au troisitme rang Hong Kong avec 4,740 immigrants, la les Philippines, et la Jamaique. En 1978, 4,904 immigrants parlaient francais, 2,920 parlaient le francais et l'anglais et 50,040 parlaient anglais. Les frontiéres canadiennes sont de plus en plus imperméables. Pour des raisons humanitaires, les réfugiés du sud-est asiatique, les “Boat People” ont été acceptés pendant |’année 80, plusieurs parmi ceux-ci parlent francais. : Malgré cette imperméabilité, les immigrants en provenance de Hong Kong arrivent toujours. .Lescritéres ? Ils ontla plupart du temps une famille déja installée qui s'en porte garant. Peut-€tre, mais méme avec les mémes critéres, les Francais sont systématiquement refusés a Paris. Il n'est pas rare de rencontrer sur le sol canadien, quelques Frangais en quéte d’un emploi. Le service de l'immigration de Paris leur a recommandé de trouver un emploi au Canada et de revenir 4 Paris demander leur visa. Au Sanada: cen’est bien sfir plus la méme paire de manches, il faut un visa pour avoir un emploi! = Par deux fois, nous avons fait les démarches nécessaires pour faire immigrer deux de mes soeurs. Méme avec un emploi, une famille, nous avons rencontré bien des difficultés. Pour l'un des cas, aprés échanges de téléphone, de lettres, entre Paris et Edmonton, cela a pris plus d’un an. En premier lieu, l'emploi devait &tre affiché au bureau de la main d’oeuvre d’Edmonton, ensuite, le poste n’était pas assez explicite, ensuite le salaire n’était pas assez élevé (le méme qu’a l'université de l’Alberta), tactique bien connue. Enfin Edmonton accepte, mais c’est Paris qui refuse! Finalement le visa est accepté. Quant au second cas, et bien c’est l’immigration du Québec, dans le cadre de la réunion des familles, qui accepte d’accorder le visa; entre parenthéses, cela se passait juste avant le référendum. Malgré tout, aprés la déportation de 1755, il était tout a fait normal eo famille d’ascendance acadienne éprouve un désir de retrouver la terre de leurs ancétres. Ces préjugés, ces difficultés que les Francais rencontrent ont commencé a la fin 19/6, c’est-a-dire juste aprés les élections de novembre. Il est prouvé que sur 1,754 immigrants en provenance de France, 1,267 se sont installés au Québec, 10 en Nouvelle-Ecosse, 6 au - Nouveau-Brunswick, 85 en Alberta, 43 au Manitoba et 65 en Colombie Britannique et 4 en Saskatchewan. allo! ici la ff.c. Le Conseil de la Radiodiffusion et des télécommunications a regu de nombreuses demandes pour le partage du canal communautaire avec d'autres services de programmation, tels que la distribution de la période des questions et les débats parlementaires ainsi que des émissions provenant d’institutions éducatives. Le Conseil a permi la distribution de la période des questions sur le canal communautaire, aux systémes qui n’avaient pas d'autres moyens de distribution et jusqu’d ce que d’autres moyens soient mis au point. Au début de 1976, le Conseil a obligé par réglement tous les titulaires d’entreprises de télévison par cable a fournir en priorité un canal communautaire sur leur service de base. Seules les émissions produites par les titulaires ou par des membres de la ou des communautés qu’ils desservent, pouvaient étre distribuées sur ce canal. On voulait offrir aux communautés un important service de programmation, axé sur les questions _ d'intérét local. Le canal communautaire est un des principaux engagements d’un titulaire de licence de télévision par cfble. En 1978, le personnel du Conseil a mené une enquéte au niveau national auprés de tous les titulaires de licences de télévision par cable, afin d’évaluer la contribution de leurs entreprises 4 la programmation communautaire. Le Conseil a récemment publié cette étude. Des 274 systémes de télévision par cable offrant des émissions communautai- res, 168 ont répondu. Ces derniers ont indiqué que des dizaines de milliers de particuliers et des milliers de groupes se servaient des canaux communautaires chaque année. Soixante-dix-sept pour cent de ceux qui ont répondu ont dit que le nombre des participants avait augmenté au cours des deux derniéres années, 80% ont dit que leurs auditoires s’étaient accrus au cours de la méme période et 50% croyaient pouvoir identifier des changements dans leur communauté, résultant de leurs émissions communautaires. D’aprés cette étude et d’autres documents, de nombreux titulaires d’entreprises de télévision par cable et membres de la collectivité ont signalé que le canal communautaire était devenu un service reconnu et important pour les communautés et s'est développé comme une partie intégrante des services de programmation canadienne offerts par les titulaires de licences d’entreprises de télévision par cable. La demande de plus en plus pressante de partager le canal communautaire avec des services comme les débats des législatures fédérale et provinciales, témoigne d’une surcharge du service de base de certains systémes de télévison par cable. Cette demande diminuera a mesure que le service de canaux supplémentaires prendra de expansion et que l'utilisation de convertisseurs de fréquence s’accroitra. Entre temps, aucune étude du Conseil ni aucun exposé ne démontrent que le partage du canal communautaire avec d'autres services, contribuerait de facon positive a l’évolution de ce service unique qu’assure le canal communautaire. f N la fédération des franco-colombiens 104 - 853 Richards, . Vancouver, C.B. V6B 3B4, (604) 669-5264 . public, Le Commissgire.. Au cours d'une rencontre avec quelques représentants de la F.J.C., de Radio-Canada dela FFC et de M. Maurice Gauthier, représentant du Commissaire aux langues officielles dans l’ouest, Mme Christine Sirois, directrice de l'information au Bureau du Commissaire aux langues officielles 4 Ottawa, s’est mise a la disposition de la communauté franco-colom- - bienne afin de voir les diffé- > rents moyens par lesquels son service pourrait intensi- fier la diffusion de l’informa- tion sur la loi des langues _ Officielles. Mme Sirois a expliqué au cours de cette rencontre les différents moyens que son service utilise pour faire connaitre le Bureau du Commissaire aux langues officielles. La priorité a été jusqu’a présent de rejoindre les jeunes. En particulier deux jeux intéressants ont été distri- ués par milliers dans les écoles a travers le pays. Par exemple, le jeu “Oh Canada” aeu un grand succés partout. Tout récemment le jeu “Exp- ploration” a commencé a se répandre dans toutes les écoles. Le service de Mme Sirois a produit de nombreux dépliants et brochures. Enfin un magazine de haute qualité “Langue et Société” permet le dialogue entre les experts - et les moins initiés. Au cours de cette rencontre de nombreuses suggestions furent soumises 4 Mme Sirois qui permettraient de rejoindre un plus grand nombre de francophones en vulgarisant et en multipliant les_ messages d’intérét Dans l'ensemble la rencon- tre fut trés fructueuse et se termina sur une note de collaboration pour donner aux francophones une plus grande connaissance de leurs droits et des moyens pour les faire respecter. L’initiative - de Mme Christine Sirois est excellente. Des rencontres de ce genre ne peuvent que permettre une connaissance plus approfondie de la Loi des langues officielles pour le bénéfice des franco-colom- biens. SANS TITRE Il y avait une fois un cougar Qui aimait lancer les pétards: Mais une fois en train de jouer Il a rapidement trouvé Que les pétards qu'il lancait Vers lui retournaient . Monique et Zrinka les étudiants du programme d'immersion © de |'Ecole Churchill % 7055 rue Heather MON CHIEN Mon chien, Mange bien. Il est gros, Car il mange trop. Plus d'un siécle de renommée ANDRE PIOLAT Le 28 janvier, sous le patronage de M. Jany, délé- gué commercial de France a Vancouver, Mlle Isabelle Mommessin de la Maison Mommessin SA de France et Mark Anthony Wine Mer- chants Ltd recevaient dans les salons du restaurant II Palazzo, de Vancouver, une soixantaine de restaurateurs et représentants des médias 4 une dégustation des vins de Bourgogne. La Maison Mommessin SA fondée en 1865, est situé a la Grange St-Pierre prés de Macon dans une ancienne propriété de l’Abbaye de Cluny. Au cours des ans, la maison Mommessin s’est portée acquéreur de plusieurs pro- priétés dont le “Clos de Tart” un des plus renommés de la Céte de Nuits. Onze vins furent présentés aux dégustateurs, quatre blancs: Mommessin export blanc $4.45 la bouteille, Ma- con Blanc Village 1979 $10, Beaujolais Blane 1979 $12 et un Chablis ler cri “Les Montmains” 1978, $26, sept rouges: Macon rouge 1979 $7; Moulin 4 vent Dom. de la Rochelle 1979 $17, Beaune ler cri Montée rouge1978, $29, Nuit St-Georges 1978 $32, Morey St-Denis 1977, $21, Mazis Chambertin 1973, $44 et Le Clos de Tart 1973 $44.00. a.