En plus de la partie statique de |'exposition, il existe toute une pro- grammation dynamique et variée, musicale, théatrale, artisanale, répartie selon un calendrier que I'on peut découvrir par Internet, en tapant en recherche le titre de I'exposition, puis la rubrique Pro- grammes publics. Gabriel Racle, journaliste a L’Express, Toronto. L'exposition // était une fois I'Amérique est présentée au Musée canadien des civilisations (Gatineau) jusqu'au 28 mars 2005. Pour obtenir des renseignements composez le 1-800-555-5621. Au fil de mes lectures « Dans une société comme la nétre, écrit Michel Foucault, on connait bien sdr, les procédures d’exclusion. La plus évidente, la plus familiére aussi, c’est l’interdit. On sait bien qu’on n’a pas le droit de tout dire, qu’on ne peut pas parler de tout dans n’importe qu'elle circonstance, que n’importe qui, enfin, ne peut pas parler de n’importe quoi. Tabou de l'objet, rituel de la circonstance, privi- ligié ou exclusif du sujet qui parle ». ( L’ordre du discours). Le discours, en principe, est l’expression de la liberté d’opinion et le désir de partage de ce que l'on pense en particulier. Le discours est également le droit de parole et le privilege de la démocratie. Tout cela, en principe, n’est qu’idéologie et que désir d’exclusivité, un réve que l'individu nourrit et que la collectivité sinon interdit du moins censure par des lois et des procédures parfois inattendues et que l'on établit a la suite d'un événement fortuit ou l'accés au pouvoir d’un chef d’orchestre ayant une conviction redoutable de sa justesse et son illumination. Le discours devient ainsi un privilége au lieu d’étre un droit, un ou- til du pouvoir au lieu d’étre un désir commun, une arme de discu- sion au lieu d’étre un moyen de communication. Le discours,