Mais aprés quelques mois de service avec son poney, BARNARD accumule suffisamment de capital pour se procurer des caléches, chacune tirée par six chevaux pouvant transporter jusqu’a 14 passagers. Pour le transport des marchandises, il achéte des wagons couverts tirés par des équipages de 8 a 12 mules. Avec les années le BARNARD EXPRESS connait une expansion constante; le commerce s’agrandit, les affaires sont de plus en plus nombreuses et les routes s’allongent. La compagnie se perfectionne; les conducteurs sont triés parmi les meilleurs et les plus fiables; aussi, d’une fagon générale, les employés de B.X. gardent leur emploi jusqu’a la retraite. Le transport est basé sur un systéme de relais ot les équipages de chevaux sont remplacés d’étape en étape. La plupart de ces relais sont des établissements publics de “classe.” Une attention particuliére est donnée a chaque cheval, lequel est entrafné pour ce service par un expert. Aucun cheval n’est acheté déja entrainé, de peur qu’il n’ait acquis de mauvaises habitudes. Au cours de l'année 1865, le BARNARD EXPRES aurait transporté 1,500 passagers et plus de 4 millions d’or. La tarif était de $42.50 en hiver et de $37.50 en été, pour un voyage de quatre jours et une distance de 280 milles ou 448 km. Les femmes voyageant a bord du B.X. étaient entourées d’attention spéciale; elles avaient droit aux places de choix, tel le meilleur siége a bord ou celui a la droite du conducteur. Riviére Cariboo: cascade de 60 pieds canadian geographical journal, octobre 1963 UNE FIGURE DE PROUE DES CARIBOO Le dép6t central du Barnard Express canadian geographical journal, aodt 1947 LES MACHINES A VAPEUR En 1868, Francis J. BARNARD déménage de Yale a Victoria, il a 39 ans. Son esprit d’entreprise est toujours aussi vif. Cela l'améne en 1870, a s’associer avec un homme d’affaire, J.C. BEEDY, pour tenter d’introduire des machines a vapeur sur les chemins du Cariboo. Il se rend en Ecosse et en achéte six; il engage des mécaniciens et raméne avec lui tout ce “cirque.” Cette aventure lui cotitera beaucoup d'argent et s'avérera infructueuse; i] s’apercevra bien vite que ces machines ne sont pas faites pour les chemins rudes des Cariboo. Néanmoins, jusqu’a sa mort, en 18839, il se livrera a d’autres entreprises semblables, les unes rémunératrices, d’autres désastreuses. Asa mort, son fils Frank prendra la succession de ses affaires; Frank BARNARD-STILLMAN, sera aussi nomme Lieutenant-Gouverneur de 191441919. S’il est une personne dont il faut se souvenir lors de célébrations de transport en C.B., c'est Francis Jones BARNARD dont lesprit d’entreprise sut servir la cause des chercheurs d’or et aider au développement de cette province. Sources: HOWAY & SCHOLEFIELD, Vol. 3 Derek PETHICK, Men of British Columbia, 1975.