: AS PS IT ae SS Se ee ae Information undi matin. 9 heures. Ecole Anne Hébert. Pas moyen de se tromper avec 1’en- seigne «Ecole» inscrite au-des- sus de la porte d’entrée, nous sommes bien en territoire franco- phone. Les 235 éléves de la seule école enti¢rement francophone de larégion de Vancouver s’engouf- frent dans les salles declasse. Des salles semblables a toutes les écoles élémentaires de Colombie-Britan- nique, a la différence notable qu’on y parle exclusivement le frangais. Méme au programme-ca- dre, la lutte pour le maintien de la langue frangaise est pourtant loin d’étre gagnée. Sonia Pépin en est bien consciente avec sa classe de 3éme année dont la salle est tapis- sée aux quatre murs de petits panneaux «Ici on parle frangais». Pendant les cours, c’est certain, les éléves n’entendent et n’utili- sent que la langue de Moliére, avec plus ou moins de bonheur. Encore ne s’impose-t-elle pas d’emblée: «Sijene les for¢ais pas a parler en francais, ils me parle- raient sans doute en anglais pen- dant le cours» constate Amel Gardinetti, enseignante de 6¢me et 7éme année. Au programme de son cours de francais aujourd’hui, la révision des adjectifs et des -participes en prévision du test du lendemain. Amel Gardinetti, ferme mais juste, patiente et rassurante comme il se doit, interroge les éléves qui révassent et réprimande ceux qui bavardent. Visiblement, la legon de grammaire ne pas- sionne pas |’auditoire. Le début est difficile: analyse du mot «cherchant», réponse d’un éléve: participe passé... Au bout de quelques minutes, les trésors de persévérance déployés par la Visite dans une école du programme-cadre Une journee a Anne Hébert professeure finiront tout de méme par 6tre récompensés. «/I1 faut vivre avec la réalité , explique-t-elle a Photo: Le Soleil. S’agisse des plaques «gargons» et «filles» apposés sur les portes des toilettes ou des cours de gram- des professeurs. Malgré tout, «I influence de I anglais reste trés forte» reconnait Amel Gardinetti. Anne Hébert, une école entiérement francophone. la fin du cours. // est siir que le niveau n’est pas aussi avancé qu’au Québec par exemple et parfois je me sens frustrée. En tout cas, je suis d’ accord pour un ajustement global du programme- cadre au niveau général des éle- ves mais il n’est pas question d’ ajustement individuel: ce sont les éléves qui doivent s’ adapter au programme-cadre et non I’ in- verse.» L’école Anne Hébert, comme 1|’école Victor Brodeur a Victoria, constitue un cas parti- culier dans le programme-cadre de francais dans le sens oi elle est entiérement homogéne. Les élé- ves n’y cohabitent pas avec leurs camarades du programme anglais ou de celui d’immersion. A Anne Hébert, le francais est roi, qu’il francophonie, au 1555, 7éme Réseau- Réseau-Femmes Colombie-Britannique vous invite a un atelier portant sur les régimes enregistrés d’épargne retraite (REER). Cet atelier permettra aux participantes d’explorer les différentes possibilités de palcer son argent. L’ atelier aura lieu le 20 février 4 19h00 au troisiéme étage de la Maison de la personnes ressources seront Alice Bélanger et Lucie Ethier de la Bnaque nationale du Canada. Coit d’ admission: $5.00. Pour plus de renseignements, appelez 738-7322. Femmes avenue Ouest, Vancouver. Les (amare D'ABONNEMENT OU DE TE Coat 1 an (21,40$) DO Gi-joint un cheque Nom: Prénom: Adresse: Ville: Code postal: O Je prolonge mon abonnement ‘2 ans (37,45$) (TPS incluse) O1 Nouvel abonnement C1) Numéro de carte de crédit Visa: Master Card: Date Exp.: Date Exp.: maire. Le matériel disponible (bibliothéque, livres scolaires etc.) pourvoit largement aux beSoins Il suffit, pour s’en convaincre, de préter une oreille attentive aux propos des éléves, exprimés dans un francais correct mais le plus souvent teintés aussi d’une pointe plus ou moins grande d’accent anglais. C’est le cas bien compré- hensible des enfants dont 1’un des parents est anglophone et qui parlent l’anglais 4 la maison mais aussi celui de la plupart des en- fants dont les parents sont tout deux francophones. Triste cons- tatation, qui se vérifie chez les petits comme chez les plus grands. L’heure de la récréation sonne et les enfants s’égayent joyeusement dans la cour. Les filles jouent a la balle d’un cété, les gargons se munissent de ba- tons de hockey de 1’autre. La cour de récréation d’Anne Hébert se met alors a ressembler 4 toutes celles des écoles qui l’entourent. On y parle l’anglais. Comme le confie candidement la petite Michéle, éléve de 3éme année, «on parle l'anglais dans la cour parce qu’il n’y a pas de profes- seurs pour surveiller». Renaud Hartzer OM... parle, LE GRAND STUDIO LE SAMEDI 22 FEVRIER DE 10H A 12H A CBUF-FM POUR DES REACTIONS PROVENANT DE TOUS LES COINS DE LA PROVINCE POUR DONNER VOTRE OPINION SUR LA QUESTION CONSTITUTIONNELLE . (EN COMPOSANT LE 669-3811) AVEC JACQUES BERNARD DANIELLE MARCOTTE ET JEAN WOLFF LA CONSTITUTION! Réalisation: Denis Bouvier @ SRC CBUF-FM / eee Le Soleil de Colombie Vendredi 14 février 1992 sooo easianeenstientntenentieeentiinemntntibenenmeenantieeanstatitmeraninemsionenimacsnammaaienemmeeemaemenommemamesesamme sania rane ecnate mania cammm rene cnet ronas ream ee ee aE Oe EN ee OE