ee ene hee 34 | et infatigable, la soirée de q | q M. le Directeur, Plusieurs croient que le . Québec, en élisant A forte majorite le gouvernement Bourassa, a mis fin 4 son réve d’autodétermination. Une aussi pauvre conclusion exige une méconnaissance quasi-compléte de ce qui se passe vraiment au Québec. D’abord, les elections pro- vinciales ont été volées 4 toutes fins pratiques. Dans la seule ville de Montréal, plus de 125,000 citoyens n’ Ont pas pu voter 4 cause d’ une mauvaise confection de la carte électorale. Ces ci- toyens étaient en grande ma- jorité des jeunes suscepti- bles d’étre indépendantis- tes. D’autre part, le Parti qué- bécois n’avait aucun repré- sentant dans les bureaux de comptage des votes. L’Union. nationale et le Parti libéral pouvaient ainsi faire la pluie et le beau temps, tous deux des partis fédéralistes. C’est ainsi que dans le com- té du premier ministre.on se servitdes chiffres du parti liberal pour confirmer la reélectionde M. Bourassa. De plus, les derniéres é- lections ont été marquées par plusieurs incidents ay- -ant pour but d’effrayer les Québécois. Une semaine a- vant les élections, la ville de Québec a été envahie de chars d’assaut et d’engins militaires pour un encan qui devait par hasard avoir lieu le jour des élections. Dans les fles de la Madeleine, l’ organisation libérale y est allée avec plus de poids, kidnappant elle-méme un de ses organisateurs pour ac- cuser le Parti québécois. Le pot-aux-roses a été décou- vert seulement aprés les é- lections. Aussi, une semaine avant le vote, un annonceur de radio a dénoncé un plan, qui, par le fait méme, n’a pu étre mis 4 exécution, se- lon lequel, juste avant le vo- te, M. Robert Bourassa de- vait étre la proie d’un franc- tireur, qui avait ordre du Parti libéral de blesser seu- lement le Premier ministre. Dans Sherbrook, par exem- ple, les libéraux ont publié un dollar appelé ‘‘pécu’’, le- uel ne devait valoir que 0.35. Cette machination pour les ‘‘porteurs d’eau’”’ a- vait pour but d’effrayer les québécois de classe moyen- ne, et que dire du vol li- béral d’une douzaine de pein- tures parce que celles-ci étaient politiquement trop engagées. Par ces exemples, il est clair que l’actuel. gouverne- ment Bourassa est au pou- voir par usurpation, ay- ant faussé (sans compter les télégraphes) le jeu de la dé- mocratie. Il est important, pour les gens de 1’Quest, de connaf- tre ces faits car, qu’on le veuille ou non, l’avenir du fait frangais ici dépend beau- coup du sort du Québec. Cer- tains gens du B.C. biciniens ‘critiqueront le nationalisme québecois parce qu’eux-mé- mes, devant les anglais, n’ ont pas la décence et la fier- té de continuer de_ parler frangais; parce que les as- sociations francophones, plutOt .que de travailler 4 créer un véritable pouvoir politique francophone & tous - les échelons, préférent or- ganiser des danses. Tl est inconcevable que les francophones ne se soient pas davantage emparé des leviers de commande pour faire respecteur leurs droits et aient eu la négligence de tout remettre leur avenir dans un vote Trudeau tous les 4 ans, sans se demander comment faire pour se sor- tir de ces réves de Pére Noel. Il est aussi important pour les francophones de 1’OQuest de comprendre jusqu’A quel point ils servent de para- vent A un_ plan d’anglici- sation du Québec, sous le couvert du bilinguisme et du biculturalisme. Ainsi, ils comprendront pourquoi, pour tous les québécois de- bout, les libéraux sont la .béte noire. Jean Simoneau Dawson Creek. is L‘Age d'Or Grace A un Comité dévoué PP Age d’Or’-qui-eut leu au Foyer Maillard, le 19 a- vril, et qui avait pour thé- me ‘‘Les Boulevards de Paris’’, fut un succés sans précédent. Les décors bien parisiens, étaient magnifiques et l’am- biance fantastique. Les chansons de Maurice Che- valier, le‘‘French Can-Can’’ la musique entramante, les scénes mimées, laissérent 4 tous un got de ‘‘revenez- y’’, mais hélas! pas avant septembre, car cette soi- rée était la derniére de la saison. N’oublions pas les vins, fromages et pour terminer un succulent gateau pour tous ~ ceux qui célébraient leur an- niversaire pendant les mois d’avril et mai, présenté aux accords de la chanson ‘‘ Bon- ne Féte 4 Vous’’. Victoria hs cy: a beaucoup d’énergie déployée au sein du groupe ‘francophone de la capitale. * Samedi 4 mai - Il y aura, comme d’habitude, les dan- ses folkloriques au 301 de la rue Richmond, dans la salle St-Jean-Baptiste - * Dimanche 5 mai- Le Co- mité ‘‘Plein Air’’ du Cen- tre Socio-culturel organise un pique-nique vers 11 heu- res du matin au Thetul La- ke - : * Samedi 11 mai - 20h30 - La troupe de la 16é. de Van- couver, sera au Bastion The- atre Studio. Elles y présen- teront ‘‘Les Belles-Soeurs’’ de Michel Tremblay - Entrée; $2.00 - _.* Vendredi 17 mai - Réci- tal de Donat Lacroix 4 l’au- ditorium de Oak Bay High School - Entrée: $2.00 - Maillardville L’on profita de cette oc- casion pour faire le tirage des billets de la ‘‘Rafle’’, préparée par le Comité de Voyages. En voici les ga- gnants: : 1- $50.00 M. Norm SCHWAB Maillardville - 2- $50.00 Mme. __ Brigitte BOILEAU, Maillardville 1-- $25.00 Mme. Deana BEN- DER, Vancouver - 2- $25.00 Armand GAU- DREAULT, Maillardville 3- $25.00 M. Bob ANDER- TON, Surrey - 4- $25.00 Mme. Betty JES- SIMAN, Coquitlam - Un grand merci a tous et rendez-vous 4 la sai- son prochaine. KAMLOOPS Déja, les Francophones de ce beau coin du pays ont I’ intention de fabriquer un char allégorique ~pour le Festival de leur ville. Et pour mieux se faire connaf- tre, ils organiseront un kios- que d’informations sur leurs activités - . Le Soleil de Colombie, 3 mai 1974, 3 Lettre Ouverte a la FEC. ‘*Et les rayons du Soleil for- ceront ta fenétre.... .% = Derniérement, la Fédéra- tien des Franco-Colombi- ens, Al’occasion de son As- semblée générale du Bas- Fraser, utilisait une partie des locaux de la ‘‘ Place des Arts’’, A Maillardville. Tout naturel, me direz-— vous, mais cette fameuse ‘*Bofte 4 Tableaux’’ est an- glaise, avec une réception- niste strictement anglopho- ne et les enseignes ‘‘nosmo- king’’ sont figees dans leur unilinguisme. Ce qui ressort de cette pseudo-assemblée, c’est qu’ elle fut confuse, par sa mau- vaise animation, inutile 4 cause des nombreuses irré- gularités qui s’y sont pro- duites et ridicule par son manque de sérieux. Pourquoi. Simplement par- ce que ceux qui ont provo- qué cette rencontre n’y croy- aient pas eux-mémes (c’est la seule raison plausible que je puisse trouver). L’on ne peut pas mentionner le mot incompétence car une personne aussi spécialisée que M. Jean-Marie Bergman en Sciences Politiques, con- naft trés bien les procédu- res en nomination et il sait qu’une lecture prolon- gée n’améne que le désin- téressement des membres, & cause de la trop grande attention exigée par ceux qui cherchent 4 savoir ce qu’il y 4 travers ce fouillis de mots prononcés. Je ne cherche pas 4 me fai- re l’avocat du diable mais demande que l’on respecte les gens qui vous ont élu et, par cela méme, le poste que vous avez accepté. Il semble que plusieurs or- ganismes n’aient pas requ l’avis de rappel et l’Ordre Dawson Creek ‘‘Les Amis’”’ se proposent de faire un pique-nique avant la fin de juin, histoire de mieux se recréer en se servant de l’hospitalité de Dame Na- ture - Sait derniérement que par S. Fréchette ‘du jour. [lest certain que ce- ci n’est pas une erreur du secrétariat de la Fédération, car tous ces avis de convo- cations furent postés le 4 avril, ce qui donnait plus de deux semaines aux facteurs pour les livrer avant le 21 avril. Nous savons tous que les services postaux sont d’une certaine lenteur, mais ja- mais aussilents. Peut-étre que la gréve! ! ! Il reste donc le désintéres- sement des organisations convoquées, hypothése qui pourrait s’expliquer humai- nement. : Si une organisation ne res- pecte pas ses propres mem- bres, il s’ensuit l’anarchie. L’Assemblée du Bas-Fraser en est un des meilleurs ex- emples par le manque de respect des dirigeants vis- a-vis de leurs participants. Il arrive quelquefois que l’on accepte certaines il- légalités au nom de la fa- miliarité mais jamais un observateur non-membre de la Fédération serait autori- sé 4 voter, et c’est bel et bien ce qui s’est produit. Certaines autres illégali- tés, (procédure) se sont produites A cause de la né- gligence des dirigeants. Alors, qu’on se le dise: cette réunion ne devrait pas étre reconnue comme of- ficielle par les membres participants de la Fédéra- tion. Il est A espérer que le Con- seil général nous prouvera _ce qu’il sait vraiment faire a lV’Assemblée générale de la F.F.C., qui aura lieu le 19 mai prochain 4 Kamloops. Donc A vous de nous le dé- montrer, Messieurs du Con- | seil général. Port-Alberni. Un petit rouge-gorge me di- les Francophones de Port-Al- berni avait organisé un buf- fet froid et que l’atmosphé- re y était trés chaleureuse - LaColombie Britannique,c’est plus que votre Province, c'est votre Chez-vous. Découvrez-la cet été. dans la mer. mains ‘ avec le présent. Une terre qui offre 4 VOUS. Etre fier d’elle. - Pour tous renseignements, adressez-vous au Centre d’Information de Colombie Britannique ou écrivez 4: British Colombia Depart- ment of Travel Industry, 1019 Wharf Street, Victoria, B.C. Une terre of les vagues viennent mourir sur les vastes étendues de plages. Une terre de profondes foréts vertes, de pois- sons, de gibiers.Et de silence. Une terre de montagnes qui s’engouffrent Une terre de belles cités et d’air pur. Une terre de vallées remplies de visages accueillants et de chaleureuses poignées de. Une terre ot les fruits mQrissent sous la chaude caresse du soleil. ‘Une terre d’autoroiutes mais aussi de petits chemins qui vous invitent A y flaner. Une terre ov l’histoire du passé vit encore ceux qui ont le bon- heur d’y vivre, une qualité de vie, si re- cherchée par la gent touristique. Dans un monde civilisé 4 l’extréme, sans sentiments, retrouvez les vdétres cet été. Prenez le temps de regarder autour de Une terre d’amour. En étre une part. Votre terre. . -la Colombie Britanaique. gh ont ee eee