PRIX NAPOLEON GAREAU Lors de l'Assemblée générale annuelle de la Fédération des francophones de la Colom- bie-Britannique le 5 juin 1999, le prix Napoléon Gareau a été remis officiellement a l'un des ndtres, ancien président de la Société francophone de Victoria, professeur d’univer- sité et récipiendaire de la médaille de I’Ordre du Canada, j’ai nommé bien sGr monsieur & le professeur Gérald Moreau. J’ai eu la chance et le privilege d’avoir été choisie par monsieur le professeur Moreau pour le présenter lors de cette cérémonie. Parler en 10 minutes d’une vie de plus de quarante ans dédiée et dévouée au développement et a l’épanouissement du fait fran- gais et de la francophonie, quelle gageure! Car si je connais Gérald depuis 24 ans, cela ne représente qu'une «petite» partie de sa vie aprés tout! Gérald s’est toujours engagé dans tous les grands dossiers de la francophonie. En 1963, il avait obtenu une subvention du Conseil de la Vie francaise en Amérique pour fonder le Secrétariat permanent de la Fédération franco-colombienne, maintenant la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique. ll fut le premier président de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique a presenter un mémoire au gouvernement de la Colombie-Britannique en 1965 pour de- mander |’établissement d’écoles francaises dans cette province. Toujours en 1965 il a eu une rencontre avec le secrétaire d’Etat 4 Ottawa et les diffé- rents chefs de partis pour demander |’extension des réseaux frangais de radio et de té- lévision jusqu’en Colombie-Britannique. ll a été et est toujours membre de nombreux conseils d’administration ainsi que prési- dent de la Société francophone de Victoria. Gérald a écrit de tres nombreux ouvrages sur la francophonie. il vient d’étre nommeé par décret Juge de la Citoyenneté pour Victoria et toute I’ile de Vancouver. || est aussi le seul juge francophone dans |’Ouest canadien. De plus, j’ai connu Gérald en tant que directeur a I’'Université de Victoria et en tant que président a la Société francophone de Victoria, et sa gentillesse, compréhension et res- pect des autres en ont fait un patron excellent, avec qui il a toujours été agréable de tra- vailler! J’en aurais encore beaucoup a dire mais il nous faudrait publier un supplément! ll est enfin essentiel de noter (et je sais que Gérald est toujours le premier a le faire) 'importance de son épouse madame Henriette Moreau a ses cétés. Ils forment tous deux «une belle équipe», toujours préts a s’appuyer |’un l’autre et a reconnaitre |’impor- tance de |’autre dans leurs succés respectifs. Bravo pour un prix bien mérité! Monique Chébant