Notre génération invisible... (Nouvelle par Nathalie Hales) Alors que je me proméne le long de la rue, au centre ville de Victoria, un policier me pousse et me répéte, au moins trois fois de circuler. Il me dit que c’est a cause des batailles réguliéres d’adolescents au bord des rues et que nous sommes en train de faire de la sollicitation. Aprés cet incident, j’ai compris deux faits: premiérement que vraiment rien n’est offert aux jeunes adolescents et deuxiémement que les adultes n’ont aucune confiance en nous et aucun respect pour nous. Il n’y a pas si longtemps que les deniers clubs de danse ont été fermés a Victoria et 4 Vancouver. On m’a dit que les taxes imposées 4 ces clubs étaient trop élevées et que les propriétaires étaient restés devant le choix soit d’augmenter le prix a dix dollars, soit de fermer. Ce soir, les jeunes se regroupent en face de ces batiments désertés, ne sachant quoi faire sinon bavasser, crier et fumer. Nous sommes seuls. Nous n’avons rien 4 faire... Personne ne se préoccupe de nous semble-t-il. Dés l’age de treize ans l’adolescent semble disparaitre de la vue de la «Société». Pourquoi nous ignorer, nous, la génération de l’avenir? Nous ne sommes pourtant pas les amis du diable, ni de jeunes délinquants (la plupart!). Pourquoi ne pas nous offrir un endroit qui nous apporterait de la joie? Sinon, la violence s’accroitra autour de vous et l’image de l’innocence sera ainsi déchirée. Au fait, Monsieur le Policier, je ne suis pas solliciteuse mais, que veux-tu que je fasse? On n’a méme pas un endroit qu’on peut appeler le nétre! \ORORS)