am base —- 7 uC a Léconomique et la caisse populaire de la Fédération, dés sa l’affranchissement écono- mique. Durant les années »40, les Franco-colombiens s’inspiraient encore, et avec raison, du mouvement des caisses populaires du Qué- bec qui, vers cette epoque, faisait des bonds de géant et menacait la douce tran- quilite des institutions banc- aires, bien installées au volant des mouvements de capitaux au Canada. La caisse populaire avait pour objet de grouper les é- pargnes de ses membres et de les mettre au service de la communauté humaine dans le milieu-méme de ses opéra- tions. C’est ce qu’on appelle la coopérative d’épargne et de crédit. Elle est fond- amentale, A titre d’institu- tion, pour une communauté humaine qui désire jouir d’ un palier de liberté et d’ autodétermination dans ]’or- ganisation matérielle de ses rapports.- Cela s’appelle aussi le controle de nomie locale. En 1946, les Canadiens francais de britannique se sont souvenus du mouvement Desjardins et ont fondé ba Caisse Popu- laire de Maillardville, et deux ans plus tard, la Caisse Populaire Saint-Sacrement 4 Vancouver. Ces deux caisses ont eu les lents debuts de construisent sur le sens communautaire de la popula- tion. Toutefois, aprés 25 et 23 ans, ces deux caisses sont trés prospéres et ont passé le cap des préoccu- pations strictement admin- istratives. A Maillardville, aussi bien qu’&a Vancouver, elles ont contribué A canaliser les é- pargnes dans |’éetablisse- ment des familles dans leurs propres maisons. Elles ont servi de frein 4 la tendance vers la dispersion des com- munautés humaines, bal- ottees plus que jamais parla spéculation immobiliére et la course A la jungle de bétgn. Grace 4a elles, l’on peut encore compter une concentration marquée de la population francophone dans le rayon immédiat des deux caisses. fondation en 1945, se situait | _. Premiere Office Véco- | la Colombie- |: : toutes ces institutions quise | Parmi les grands objectifs ye Deuxieme Office Loin re F Premiere Caisse a La Caisse Populaire de Maillardville en 1971. Gauche A droite: guerite Chrétien. Ghislaine Pilon, aT Nw Jean Aussant, Mar- Dernier rang: Jocelyne Schwab, Suzanne Michaud, Pauline Bruneau. Parmi les fondateurs des deux eaisses populaires 1’on retrouve les noms des fond- ateurs de la Fédération. A Maillardville, ce furent les Arthur Cheramy, J.-B. Gou- let, Uldéric Charpentier, Henri Goulet, Paul Velay, Victor Muller, Ernest Lam- bert, Emmanuel Parent, Je-M. Schwab, Arthur Fon- taine, Gustave Van Nerum, Alcide Gamache, Marie Cor- mier, Donat Doucette, Mau- | rice Lizée, etc., qui compo- /sérent le premier comité ou __ lfondation a promouvoir |la fondation d’une caisse qui ~ présente un actif de $2.4 mil- lions et compte 2253 mem- bres. Les gérants quise sont succédés 4 la Caisse Popu- -laire de Maillardville furent Mme Alma Fontaine, Victor /Muller, Léo Leblanc, Jean |Cheramy, J.-B. Goulet et Jean Aussant. | A Vancouver, ce sont les Dr. Paris et Henri St-Louis, | Albert Lefebvre, Maurice Ecarnot, Alma McDougall, Oscar Loiselle, Harry Beau- regard, J.-B. Tisseur, Donat Bougie, Léo Goguillon, Ar- mand Adam, Josaphat Gag- non, etc., qui établirent les assises d’une caisse qui, maintenant, accuse un actif de $707.000.00 et compte 688 sociétaires. Les gérants qui se sont succédés 4a 1 caisse St-Sacrement furent Luce Lambert (Bouchard), Maurice Ecarnot, Victor Martin, Guy Lessard eq Harry Beauregard. Avec des actifs combinés de plus de trois millions de dollars, ces deux caisses constituent le principal espoir des communautés ‘francophones de Vancouver let de Maillardville, sur le | plan économique. C’est dans la mesure ot | les francophones réussiront A redéfinir le rdle de leur | caisse A une époque ot |’ impératif deviendra la soli- darité communautaire. C’est dans la mesure ot les |francophones réussiront A redéfinir le rOdle de leur caisse que le principal impe- ratif deviendra la solidarité communautaire. aux langues officielles Le Commissaire Le principe de l’égalité du francais et de l’anglais com- m2 langues de travail au fédéral, me semble-t-il, est inscrit en toutes lettres a article 2 de la Loi. Il convient, bien entendu, de tenir compte, dans toute ré- forme, des droits acquis de nombreux fonctionnaires an- glophones - notamment en encourageant les institutions de l’Etat A leur offrir des cours de francais ; il faut aussi tenir compte, dans la nomination et l’avancement des fonctionnaires, du prin- cipe du mérite ; il convient, naturellement, de tenir compte de l’efficacité admi- nistrative. Mais sur ce point de bon sens et de loi - le principe de l’égalité des deux langues au travail - nous entendons faire res- pecter la volonté du Par- lement. Tout ne changera pas demain matin. Mais la vole est tracee et nous in- irerons l’Etat, de concert le syndicats de ses es, & la suivre en se aussi peu lentement nes, vous allez voir fleurir sur les murs de la plupart des bureaux fédéraux une affiche trés simple et ‘‘de bonne humeur’’ sur le ser- vice que nous offrons 4 nos compatriotes. Sur cette af- fiche, une jolie fille (une Québécoise, naturellement) invite les anglophones, en les taquinant un peu, Aa ‘Watch your language’’. En trancais, elle vous rappelle un peu plus gentiment qu’en raison de la Loi sur les lan- gues Officielles, ‘‘ Vous avez la parole’. J’espére que vous céderez aux charmes de cette jolie personne en acceptant tous les jours son invitation.. Si on ne vous comprend pas, écrivez A cet- te adresse Commissaire officielles, sommes tout aux langues Ottawa. Nous oreilles European ews 1044,rue Robson La Bibliothéque Publique de Vancouver sera fermée le lundi 24 mai 1971. IV, LE SOLEIL, 21