16— Le Soleil de Colombie, vendredi 28 juin 1985 CN Nomination CN FRANK D. CAMPBELL Frank D. Campbell a été nommé _ vice-président, Winnipeg. Il reléve de Ross Walker, premier vice-président, Ouest Ca- nadien 4 Edmonton. La nomination a été annon- cée par le président du Canadien National, Ronald E. Lawless. La nomination s’inscrit dans une réorganisation de la compagnie pour mettre en évidence |’importance croissante pour le CN des affaires générées dans l'Ouest. Né a Sydney (N.—E.), M. Campbell est entré au CN Aa Halifax en 1958. Diplémé en génie de luniversité du Nouveau- Brunswick, il a occupé des postes importants 4 Mon- tréal et & Toronto avant d’étre nommé en 1983 directeur, exploitation, région- des Prairies a Winnipeg. en y avait plus de 13 millions de voitures sur les TRU, au _ Canada, en 1988. . * Sur une population totale d’environ 25 millions en 1983, un peu plus de 16 millions de Canadiens pouvaient posséder ou utiliser une voiture ou un camion. CONRAIL Soumissions pour CONSTRUIRE L’ALI- MENTATION DE DIE- SEL ET MOYENS DE oe eee cB Les travaux consistent a excaver et remblayer; bé- ton coulé sur place; fabri- cations de métal; travail bon état dans les trente (30 jours suivant la date de la fermeture des soumissions. Pour de ae sera roa gnements iques appe- lez au bureau de l’Officier du Projet, Terrace, C.B. (604) 695-4612." La soumission la phts basse ou toute autre ne. sera pas nécessairement aceeptée. R.A. Walker Vice-Président : Edmonton, Alberta. La fin d’une ére Suite de la page 1 dire qu'il n’y aura ni conven- tion, ni délégués. “C’est le parti qui est en jeu, a affirmé Jules-Pascale Vennes, |’archi- tecte du systéme d’élection. Les possibilités sont immenses, mais cela peut aussi signifier la fin du PQ”. Le systéme a été approuvé par le conseil national du PQ en septembre dernier et a été élaboré de facon 4a s’assurer que le nouveau leader obtien- ne plus de 50% des votes. “Le président a besoin d’avoir cette © sorte d’autorité morale dans le parti’, a commenté M. Vennes. Dimanche dernier, le. conseil national s'est mis d’ac- cord sur le principe d’une campagne de 97 jours qui a débuté mardi 25 juin. Chaque candidat verra ses dépenses limités a 400,000$ plus 100,000$ pour les trois candidats potentiels en cas du 2é@me tour. Le premier scrutin aura lieu dimanche 29 sep- tembre, et si aucun candidat n’obtient de majorité signifi- cative, il y aura un autre vote le 6 octobre regroupant les trois premiers. Mais chaque élec- teur devra alors nommer un premier et un second choix, Si aucune majorité ne se dégage, le troiséme candidat sera éli- miné et le second choix de ses électeurs sera attribué a l’un ou l'autre des candidats de téte. : La méthode adoptée im- plique aussi une période de 45 jours (qui se terminera le 15 aoat) consacrée au recrute- ment de nouveaux membres. A Vheure actuelle, le PQ fait état de 117,000 membres, mais certains observateurs es- timent que les chiffres réels sont moindres. L’élection pourrait cependant apporter une nouvelle vitalité au parti, “Cest du moins ce qu’espérent ses dirigeants. La course a la succession pourrait concerner de six a huit candidats, parmi lesquels on cite le ministre des Finances Yves Duhaime, ou celui des Transports, Guy Tardiff. Mais on semble se diriger vers un % La carriére politique de René Lévesque avait dé- buté il y a 25 ams et cet l’Assemblée nationale quel- ques heures avant qu'il n’annonce sa démission. Né le 24 aout 1922 a Gaspé, il s’est tourné vers le journalisme et a travaillé a Radio-Canada. En 1959, _ une gréve des producteurs de Radio-Canada fait ap- paraitre ses sentiments na- tionalistes et l'incite a déve- lopper sa critique du sys- téme fédéral. En 1960, il est candidat aux élections pour le Parti Libéral, et devient ministre del’énergie. Pendant 5 ans, il multiplie les déclarations polémiques sur le Canada. Aprés la défaite libérale de 1966, il trouve le temps de réfléchir a la facon dont son parti devrait évoluer. A lautomne 1967, le projet est au point: l’idée mat- tresse est celle de “souve- raineté - association”, mais elle est rejetée par le parti en octobre et René Léves- que le quitte pour former le mouvement souveraineté - association qui devait étre a la base du Parti Québécois créé en octobre 1968. La stratégie du référen- dum sur l'indépendance devait rendre possible la victoire du PQ aux élec- tions de 1976. Mais le réfé- La longue marche de René Lévesque anniversaire avait été fétéa . affrontement entre deux hom- mes représentants deux sensi- bilités trés différentes. Le premier, donné pour l’instant comme favori, est M. Pierre-Marc Johnson, 38 ans, trés populaire chez les mem- bres du parti. Mais M. Johnson ne manque pas non plus de détracteurs, _ essentiellement chez les séparatistes. Le minis- tre de la Justice est en effet ]’un de ceux qui a soutenu M. Lévesque lorsque celui-ci a décidé de modifier le pro- gramme du parti et de retirer la notion d’indépendance. M. Johnson a affirmé que le PQ devrait s’occuper en priorité d’objectifs économiques. Par ailleurs, il a estimé que le Québec pouvait accroitre pro- gressivement ses pouvoirs gra- ce 4 une série d’accords avec Ottawa. Il a en particulier affirmé qu'il fallait accepter la - Constitution de 1982 si les conditions posées par le Québec sont acceptées par Ottawa et les provinces an- glophones. Face a lui, Bernard Landry, 48 ans, entend faire de la souveraineté l’un des points forts de sa campagne s'il décide de se présenter, ce qui est probable. M. Landry, qui se situe plus a gauche politi- quement que son adversaire, a affirmé qu'il était attaché a une modernisation de l’idée de souveraineté. Le Parti Québécois va donc entamer une longue marche Claude Charron, ancien mi- nistre, a déclaré qu'il serait difficile d’éviter une campa- gne “horrible” entre personna- lités. Le PQ reste en effet déchiré aprés les scissions récentes et la campagne pour- rait ranimer les rancoeurs. Tout cela alors que les résul- tats de toutes les | partielles disputées ces der- niers mois montrent que le PQ est en perte de vitesse et se retrouve dans une position bien fragile face 4 son adver- saire ,libéral dans la perspec- tive des prochaines élections générales. Francois Bourboulon rendum voyait les Québé- cois repousser 1’indépen- dance en 1980, et en 1981, Pierre Trudeau, alors Premier Ministre du Canada, parvient a obtenir le rapatriement de la Cons- titution sans l’accord de M. Lévesque et du Québec. Depuis son arrivée au pouvoir, le PQ a subi une série ininterrompue de dé- faites lors d’élections par- tielles. Plus grave, en an- noncgant le 19 novembre 1984 que les prochaines élections ne devraient pas étre tenues sur le théme de l'indépendance, René Lévesque provoquait un . véritable mouvement de dissidence au sein du parti. Alasuite de Jacques Parizeau, ministre des Fi- nances, plusieurs ministres démissionnaient puis quit- taient le PQ, entrafnant un bon nombre de militants. Ce déchirement au sein de son parti a touché René Lévesque physiquement et émotionnellement. Mais certains de ses proches attribuent son déclin au choc causé par l’accord de 1981 sur la Constitution signé dans son dos par M. Trudeau et les Premier ministres des neuf autres provinces. Aprés cet ac- cord, qu’il a ressenti com- me un trahison, il n’a plus jamais été le méme. Le Canadaa l’écoute deVancouver Suite de la page 1 que nous avions eu Il’été dernier. L’Artishow et les Af- faires publiques du midi dis- paraissent pour se fondre en une seule émission l’aprés-midi “C’est le regroupement des forces, explique le directeur de la radio CBUFM, Jacques Bernard. “Les Affaires publi- ques étaient bien faites, mais le midi personne ne. les écou- tait. Mais on garde le créneau de midi avec “Entre deux plages”, émission plus légére”. L’émission du matin “Radio-Réveil a subi un petit changement. “Parce que c’est prouvé les auditeurs se lévent plus tét et écoutent 1|’€mission * de 6 heures 4 8 heures du matin, le premier bulletin de nouvelles arrive 4 6h30, celui du réseau toutes les heures, celui du local toutes les demi- heures. L’émission sera plus orientée vers les services de la communauté” continue Jacques Bernard. Ici Vancouver maintenue Quant au samedi, nous au- rons le méme programme local que celui de l’année passée, l’émission de disc-jockey ani- mée par André Rhéaume remplace la Grande Balade. Mais la ot Radio-Canada inaugure, c’est pour l’année internationale de la jeunesse; une émission prend place de 10 heures a midi. Intitulée “On- des choc”, elle ralliera tous les jeunes qui parlent francais. “Basée 4 Winnipeg cette émis- sion pour tous présente les jeunes dans ce qu’ils sont et dans ce qu’ils font” explique M. Gilbert. Les jeunes de la Colombie Britannique y parti- ciperont évidemment. Com- ment? C’est laissé 4 la discré- tion du réalisateur qui se trouve au Manitoba. Vous vous rappelez cer- tainement fin mars, le Soleil avait fait part de la crainte de voir se terminer “Ici Vancou- ver”, la seule émission hebdo- madaire de Vancouver sur le réseau, 4 cause de coupures budgétaires de Montréal. Aprés des __ protestations de la part de francophones d'ici mais également d’anglo- phones, la direction de Radio- Canada a dt repenser et allouer des fonds supplémen- taires pour payer directement cette émission. “Ici Vancou- ver’ dépend désormais de CBUFM. “C’est trés bon signe,, ces protestations qui sont révé- latrices de la qualité que nous faisons” dit M. Gilbert. L’aug- “mentation de 50,000 dollars au poste Cbufm correspond en partie au réglement de cette émission qui continue donc avecAndré Rhéaume en fin de _soirée de 22h a minuit. A cété desémissionslocales et d’“Ici Vancouver”, il y a toujours la collaboration sur le réseau d'une trentaine d’heu- res par an sur le réseau FM de Radio-Canada que nous ne pouvons pas capter ici, “Van- couver est un gros fabricant d’émissions sur le réseau”: “Paysage de Vancouver”, “La Feuillaison”... “Last call”, piéce radiophonique enregis- trée ici avec Michel Rivard et Gabriel Gauthier et réalisée par Denis Bouvier et d’autres' . “L’année prochaine sera une année importante, explique Jacques Bernard. Vancouver participera un peu plus au réseau avec des interventions sur l’émission des “Belles Heures” par exemple. Le Canada va entendre parler de plus en plus de Vancouver.” Depuis une semaine le moral est donc meilleur a la direction locale de la radio. “L’année s'annonce bien, on vient de recevoir des allocations sup- plémentaires”: 50,000 dollars pour la radio et 25,000 pour la télévision. Les coupures de l’année derniére sont donc du passé, deux postes avaient été supprimés, ce mois-ci deux autres personnes ne verront pas leur contrat renouvelé “Mais ce n'est pas une question d'argent” explique Jacques Bernard. Une radio en francais Quel est l’auditoire en Colombie Britannique de Radio Canada. Jacques Bernard ne veut pas le dire, “trouvez un BBM” c’est écrit dessus, un BBMest en quelque sorte le pouls des radios et télévisions du pays. Renaud Gilbert lui ne le sait pas. “Une radio ne peut pas créer une communauté, elle ne peut que la refléter” cette phrase de - Jacques Bernard explique en gros la frustration des artisans de Radio-Canada qui ne sa- vent pas ow se trouve leur auditoire et de qui il se ~ compose. “Nous faisons une radio en frangais et non pas une radio francophone, la francophonie tient une place privilégiée certes, mais notre mandat déborde la franco- phonie. Nous devons essayer d’étre aussi bons que les Anglais” avoue le directeur de CBUFM. ; Toutes les semaines, le Soleil de Colombie imprime reli- gieusement dans ses pages un supplément qui regroupe les horaires des émissions de télé- vision et de radio. Un moment on acraint que ce service nesoit arrété, d’abord parce que l’un des deux postes supprimés au printemps dernier concernait les relations publiques, qui reproduit le programme. Et Montréal qui livre le—pro gramme diminuait es he mais M. Renaud Gilbert a certifié que les restrictions _ budgétaires au sein de Radio- Canada ne devaient pas se faire sentir sur tout ce qui a touche a la ee surveiller! Se Peut mieux faire Suite de la page 1 1984. Les nominations a dota- tion “impérative” (les candi- dats doivent satisfaire aux exigences linguistiques au mo- ment de leur nomination) se chiffraient 4 11,304 (8,501 revenant a des francophones et 2,757 a des anglophones) . Les nominations a4 dotation “non impérative” (les candidats qui ne satisfont pas aux exigences linguistiques peuvent tre nommés a certaines condi- tions) étaient quant a elles de 6,298 (3,250 pour des franco- phones et 3,034 pour des . anglophones). On note d’au- tre part que le nombre d’em- ployés francophones qui ont quitté la Fonction publique a continué de chuter. La _représentation franco- phone au sein des agents s'est . légérement affermie, particu- ligrement en ce qui concerne les catégories _ techniques (0.5%), de J'administration et du_ service extérieur 0.5%) et de la gestion (30.2%). Dans la catégorie de la gestion, ils forment mainte- nant 19.9% des effectifs par rapport 4 19.7% en 1983. Hausse réguliére Globalement, le rapport montre que le nombre des employés de la Fonction pu-. blique a plein temps a aug- menté réguliérement de 1980 a 1984. Pour cette période de cing années, la hausse a été de 7.5%. En Colombie Britanni- que, elle a été de 8.5%, et l’on a atteint le nombre de 20,812 employés en 1984 contre 19,199 en 1980. Les effectifs de la province représentent un peu plus de 9% des effectifs totaux du Canada. Prés de la | moitié est basée 4 Vancouver et prés d’un autre quart a Victoria. La proportion des femmes a augmenté de 3.3% au niveau national ces cing derniéres années, pour atteindre 41.1%. En Colombie Britannique, la atteindre 38.3% des effectifs. Si l’on ne s’en tient qu’aux chiffres publiés dans le rap- port, la situation évolue nota- blement. Reste qu’au Canada ~ et surtout en Colombie Britan- nique, il vaut toujours mieux étre un homme et un anglo- phone lorsque 1’on travaille hausse a été de 4% pour dans la Fonction publique. Anglo- Franco- phones % | phones | Répartition 161,158 72.3 61,614 27,7 Colombie-Britannique i 98.8 L2 Vancouver 9,087 98.8 106 1.2 Victoria 4,814 98.9 52 11 Principaux ministéres 2 Défense nationale (civils) 27,322 80.3 6,713 19.7 Emploi et immigration 16,121 65.7 8,426 34.3 16,419 T1.6 4,744 22.4 Revenu national (Impét) . 12,075 . 73.5 4,351 26.5 Catégories : professionnelles Gestion 3,430 80.1 851 19.9 Scientifique et professionnelle 17,750 78.3 4,928 21.7 Administration et service 39,992 10.3 16,892. | 29.7 extérieur : Technique 21,635 79.4 5,608 20.6 Soutien administration 46,147 67.0 22,767 33.0 Exploitation 32,068 15.3 10,517 24.7 Salaires - de $20.000 25,407 70.6| 11,472 | 29.4 $ 20.000 a $ 29.999 61.276 | 72.4| 23,512 21.6] $ 30.000 a $ 39.999 $5,270 72.2 18,378 27.8 $ 40.000 a $ 49.999 14,605 77.0 4,568 23 $ 50.000 a $ 59.999 8,775 83.0 1,835 17 $ 60.000 et plus 3 79.7 583 20.3] Fonctionnement Nominations a la Fonction publique: en Colombie Britannique 1,128 98.0 23 2.0 au total 8,167 75.3 2,681 24.7 Nominations au sein de la — Fonction publique: en Colombie Britannique 6,714 98.6 97 “1149 au total 49,874 . 168.8 22,593 31.2 Promotions 18,682 12.4 5,286 27.6 Mutations latérales 11,110 67.5 5,345 $2.5 ou déploiements : Reconductions 23,349 67.4 11,268 $2.6 Mutations régressives 1,550 69.2 690 30.8 i a