—- ee eae nadie aks eRe eallih OW ists Sveaew eae ne meh ppiin’s sen NewNNE akon VOL.6 No.20 3 et t 8 Chilliwack: 14 ices | 21 Kamnleores 50 Pe Core e de la télévision francaise de Radio-Canada — VENDREDI 12 NOVEMBRE 1982 Lors de laseptiéme émission dela série le Temps des choix, le jeudi 18 novembrea 22h80 ., on propo- sefa aux téléspectateurs de Radio- ~ Canada un documentaire intitulé: Riches, mais 4 quel prix? Aujourd’hui, personne n‘ignore que nous, Canadiens, sommes les plus grands consommateurs d'énergie au monde. Et c’est au point que nous battons méme les Etats-Unis sur ce plan. II existe maintes raisons qui expliquent ce fait, dont une au moins est légitime: le froid! Presque partout au Canada il fait froid durant-sept a dix mois par année. A certains endroits comme Inuvik, Peace River ou Chibouga- mau, cela dure toute I’année... Nous sommes donc, plus que la plupart des autres pays, concernés par les problémes énergétiques et cela, presque tous les jours. Dés l'arnivée de l'automne, certains pen- sent tout de suite au pire: qu’arniverait-il en cas de pénurie de pétrole? Nous nous rassurons nous- mé€mes et on nous rassure en disant que nous possédons tout ce qu'il faut en notre vaste pays pour étre autosuffisants. Certes, nos minis- tres de l'énergie le prétendent; mais tout le monde en doute... et eux- mémes, semble-t-il. “Riches, mais 4 quel prix?”’ Mais combien avons-nous réel- lement de pétrole? Il semble en re- vanche que nous avons beaucoup de gaz. Mais en quelle quantité et pour combien de temps? Et de méme avec le charbon? Il existe néanmoins, il faut le dire, une res- source renouvelable comme |'élec- tricité. Quoi qu'il en soit, comment peut-on exploiter toutes ces res- sources et a4 quel prix, dans combien de temps? Et va-t-on y arriver d'ici l'année 1990? ooag Parailleurs, iln’y a pas que la seule question des ressources. L’énergie doit sans cesse circuler d’est en ouest, dans un pays qui s‘étend sur 4000 milles. Il ne faut pas oublier non plus que nous dépendons en partie des provinces de |'Quest et, jusqu’a un certain point, des Etats- Unis. Il ya donc beaucoup d’intéréts en jeu, mais, hélas, ils ne sont pas tous convergents. Le Temps des choix jeudi 18, 22h30 Une suite a “‘l’ Affaire Jésus” Henri Guillemin ne laisse per- sonne.indifférent..Et_les«six. entre- _ tiens consacrésa Jésus, présentés il y a peu de temps dans Ie cadre de Second regard aprés la publication de son livref Affaire Jésus, n'ont pas fait exception. Tantét enthousias- “tes, tant6t imités, les temoignages se sont multipliés. Alors, qui croire et que penser? Afin d’élargir la base de la discus- sion, Second regard consacrera trois demi-heures aux différentes questions soulevées par le profes- seur Guillemin. Qu’enseigne vrai- ment I’Eglise aujourd’hui et quelles sont les données les plus certaines? A ce propos} trois théologiens vien- dront nous faire part de leurs ré- flexions sur les fondements de la foi chrétienne. Le journaliste-interviewer Gilles- Claude Thériault nous communique quelques-unes des questions qui seront abordées au cours des trois émissions. 1— La question du Nazaréen Que savons-nous de |authenti- cité des Evangiles et comment se pose aujourd’hui le probleme de «l'accés» au Jésus de histoire? Quelles sont les grandes étapes de la vie de Jésus? Que sait-on de sa figure, de son caractére, de son comportement et de son ensei-_ gnement? Qu’en est-il de la nais- sance virginale de Jésus, de sa divi- nite? Eliminatoires du football canadien .. api le dimanche 14 novembre 4 10 heures que le Football profes- sionnel canadien mettra a I'affiche un premier match éliminatoire de la Ligue canadienne. Il s’agira de fa dem+rfinale de l'Est mettant aux pri- ses les clubs ayant terminé la saison - réguliére en deuxiéme et en troi- siéme position. On verra dés lors les Rough Riders d’Ottawa, assurés de la troisiéme place, visiter les Tiger Cats de Hamilton ou les Argonauts de Toronto qui finiront en deuxiéme place. Le club de premiére position affrontera le gagnant de cette demi-finale une semaine plus tard dans la finale de l'Est. Commentateur: Pierre Dufault. Analyste: Pierre Dumont. Reporter: Camil Dubé. Statisticien: Pierre Murphy. Réalisateur: Jacques Viau. fnw-rateen 1u@OlQgie du Nouveau Teste 2— Les obstacles L’Eglise, la théologie et le «mer- veilleux» sont-ils des obstacles @ l'Evangile? a) L'Eglise Que faut-il donc penser de la vie de I'Eglise et de ses «compromis- sions» avec le pouvoir, le fameux constantinisme, |'Inquisition et les papes de la Renaissance? b) La théologie : Les théologiens ont-ils surajouté une idéologie au message et que nous apprend histoire des Conci- les, des dogmes? La théologie connait-elle, a I'6poque contempo- raine, des renouvellements problé- matiques? Par exemple, Adam et Eve, aujourd’hui, qui sont-ils? Le péché originel est-il un dogme? Certaines présentations du péché originel et de la rédemption sont- elles encore défendables au- jourd’hui, scripturairement et théo- logiquement? La Trinité est-elle une invention des théologiens? Quel est le sens et la finalité de Ihistoire? Quelle est Importance de la priére et que penser de |'Evangile et du combat pour Ia justice? c) Le «mereilleux» La résurrection de Jésus doit-elle étre portée au compte du «merveil- leux» dans la Bible? Qu’en est-il au- jourd’hui du ciel, del’espérance en la vie éternelle? Le probleme du mal ne devient-il pas le principal obstacle a l'Evangile? Invites: Michel Gourgues, domi- nicain, doyen de Ja faculté de théo- logie, professeur d’exégése et de Collége dominicain de philosophie “et de théologie d‘Ottawa. Il est connu, entre autres choses, pour ses recherches sur l'authenticité des Evangiles et sur I'historicité de Jésus. Elisabeth J. Lacelle, théolo- gienne, professeur d'histoire de la pensée et des institutions chrétien- nes au département des Sciences religieuses del'Université d’Ottawa. Elle s'est signalée principalement pat ses travaux en théologie dogmatique et oecuménique. Ri- chard Bergeron, franciscain, théolo- gien, professeur a la faculté de théologie de !"Université de Mon- tréal, I! est surtout connu pour ses travaux en chnistologie, sur la vie re- ligieuse et sur les nouvelles reli- gions. Second regard, le dimanche 14 4. 17 heures. SOSOSeH -Sopenpeesepserorsorrarceetaaeaamnemantenaed 660666666 PORES Ancien inteme des hépitaux psy- chiatriques de Paris, Bernard de Fréminville est I'auteur, entre autres ouvrages, de /a Raison du plus fort, Traiter ou maltraiter les fous et sourtout de /‘Histoire de Marthe, un recueil de lettres étonnantes concernant le cas d‘une fille-mére de bonne famille de la fin du XiXe siécle. Ce livre, plus passionnant qu'un roman, mieux qu'un plaidoyer féministe, est une belle histoire a la fois triste et dréle. Interviewé. a Paris par Renée La- rochelle pour I’émission Rencon- tres du mardi 16 novembre 4 23h00 Bernard de Fréminville, a travers l'histoire de Marthe, nous dépeint aussi un peu la mentalité de son époque. Le personnage de Marthe, qui avait 20 ans en 1892, a réellement existé. Et on apprend a la connaitre ainsi juesa famille, qui font partie de fa petite anistocratie normande de la fin du XIXe siécle, 4 travers des let- . tres échangées durant une dizaine d’années. Dans toute cette corres- pondance, il est toujours question de Marthe, laquelle est un constant tourment pour sa famille parce que non conforme a la norme de sa classe. D'abord, elle a commis une faute grave puisqu’elle est enceinte d'un enfant illégitime. Et c’est une déchéance totale aux yeux de ces nobliaux, riches d'une fortune équi- valente 4 environ cing millions de dollars canadiens._ La famille immédiate, composée roll Sop ade Sa as et Marthe. en ee avec ‘SON mi- feu, qui sen trouve profondément bouleversé. La faute de Marthe en- traine la famille entiére dans un tourbillon de désordres douloureu- sement vécus. On peut dire de cette grossesse de Marthe, qu'il est l'élément mo- teur de toute cette correspondance et de toute cette histoire. Le livre ‘Les valeurs a a la fin du XIX@me 1 1SES . débute au moment ow on cherche a placer Marthe pour le temps de sa grossesse et de son accouchement, en méme temps qu’on lui cherche un prétendant. Ensuite, nous la voyons a diverses étapes de sa vie. Chose intéressante, on n‘a pas considéré Marthe comme un bouc * émissaire qu'il fallait éloigner. Au contraire, d‘emblée, mére et soeur se trouvent personnellement concernées. Elles vendent leur chateau, changent de nom et s‘en- fuient dans le Midi dela France. Par la suite, elles changeront plusieurs fois d'habitation et, peu a peu, ellés perdront méme leur identité collec- tive. Dix ans plus tard, toutes trois seront mortes de n’avoir pu vivre la vie @ laquelle, pensent-elles, leur rang leur donnait droit. En effet, la faute avait été a ce point irréparable que la famille, soli- daire, avait di fuir avec la coupable. Certes, le regard de I'entourage ‘de Marthe est trés dur pour elle: mais elle-méme porterait un regard identique sur toute autre personne de sa condition qui aurait commis la méme faute qu'elle. Marthe est cependant un peu “moins froide que tous ceux de son entourage astreint a une morale de fagade; mais elle garde néanmoins les préjugés de sa classe et n‘a pitié de personne. Ces gens, nous dit Bernard de Fréminville, n‘ont pas assez de vraie conscience morale pour transformer en profondeur leur rapport au aefende. Tous-ces-gens, imbus de leur rang social, aveugles a tout ce qui s’écroule autour deux, accro- chés a leurs privileges, ne vivent plus que d’apparences. Cette petite aristocratie s‘était méme taillé une religion sur mesure. Ce monde, vé- ' ritablement étranger a toute vérita- ble charité chrétienne, s‘attachant a une morale de fagade, ne vivait plus ‘que d'illusions. e Si tous les gens du monde..., série animée par Claude Lafortune avec ses jeunes amis Claire et Fran- ois, invite les enfants, le dimanche 14 novembre 414h45au Guatémala. Sachant que les petits Guatémalte- ques d'origine maya portent des costumes aux brillantes couleurs, Claude invite Claire et Francois a participer avec lui et tes petits Gua- témaltéques aux celébrations domi- nicales de Chichicastenango. Située au nord-ouest de la capitale, Chichi- Castenango est un des centres tou- ristiques les plus fréquentés du pays ‘a cause de ses magnifiques monu- ments de |'époque coloniale et de son pittoresque marché indien. Avec les voix d’Eve Gagnier, Henri Bergeron et Mirielle Lachance. Ma- nipulateurs: Nicole Lapointe et Pierre Regimbald. Réalisation: Gé- rard Chapdelaine. 4 : 4 : 9 : 4 4 : 4 ¢ % 4 4 4 q 4 ¢ 4 4 ¢ 3 ; % % % % ¢ 4 ¢ 4 4 4 4 % 4 % 4 4 4 4 4 % 4 4 Les dossiers médicaux des enfants adoptés ‘Le. vendredi 19 novembre a 22h00 les animateurs de Repéres, Gérard-Marie Boivin et Aline Desjar- dins, présenteront, entre autres su- jets, un reportage sur I’accessibilité aux dossiers médicaux des enfants adoptés. ll nous arrive tous de nous faire demander nos antécédents fami- liaux au point de vue médical, que ce soit chez le médecin ou chez le den- tiste, pour obtenir un permis de conduire ou méme pour postuler certains emplois. Ce qui ne pose aucun probléme pour la plupart d’entre nous peut mettre dans I’em- barras une personne ayant été adoptée, puisque ces dossiers qui révélent l'identité des parents biolo- giques sont tenus dans le secret le plus strict. Le reportage d’Yves Blouin, réalisé par Suzanne Mer- Cure, nous montrera comment une personne adoptée peut sy prendre on avoir accés 4 son dossier médi- Yves Blouin 9° 4 4 4 4 € 4 4 4 4 4 ¢ % ¢ ¢ 4 ¢ ¢ 4 4 ¢ ¢ 4 4 4 ; % «ll était une fois le pouvoir: la Muraille de Rey Bouba» La série D’hier & demain garde toujours son prestige auprés des téléspectateurs de Radio-Canada, et ce, depuis plusieurs années déja. C'est qu'elle est extrémement bien congue et qu'elle a toujours pré- senté des documentaires de pre- mier ordre, des dossiers cinémato- graphiques de grand intérét sur des sujets d'ordre scientifique, histori- que, littéraire ou artistique envisa- gés de facon a la fois nouvelle et dynamique. : ll est a signaler par exemple qu‘au cours de la saison, a compter de jan- _vier, ON proposera une série abso- lument remarquable sur Ja Révolu- “tion romantique. Aussi, les habitués de D’hier @ demain ne voudront-ils pas man- quer le documentaire du samedi 13 novembre &--2Eh80s+ , était une fois le pouvoir: ‘la Muraille de Rey Bouba. A Rey Bouhba, il existe une forte- resse vraiment extraordinaire. Elle est en effet construite avec des murs d'une épaisseur de huit mé- tres. Ilne s‘agit de rien moins que de la résidence du «lamido» local qui-y perpétue les traditions des antiques royaumes foulbés. Ainsi, constamment masqué a la vue de ses sujets, le lamido est per, pétuellement assis sur son tréne, surveillé de prés par ses ministres.! On imagine sans peine |’intérét que présente ce film. Alors que d’aucuns pensent encore qu’a notre époque de bouleversements et de révolutions, les formes anciennes de tyrannie et de mythologie politi- que sont a jamais disparues, Rey Bouba vient prouver le contraire. intitulesH rire