6 - Le Souen, venoreoi 29 aven 1994 An fo RM AT I O N Remise des prix linguistiques a Kwantlen College La semaine derniére, au Kwantlen College de Richmond, se tenait une remise de prix qui récompensaient ceux et celles qui ont excellé dans les études de langues. Parmi les mati¢res représentées avec Vallemand et l’espagnol, le francais rassemblait le plus fort contingent de lauréats. Cette remise de prix, a permis aux professeurs de mettre 4 Vhonneur les éléments les plus méritants et certains ont remporté des prix dans plusieurs catégories linguistiques. Les prix, sous forme de livres, cassettes de musique, vidéos, ont été aimablement fournis par le Service Culturel du Consulat frangais, et des compagnies d’édition: DC. Heath et Houghton Mifflin. Cette remise de prix, présidée par la directrice du département des Sciences Humaines, Madame Bollo, a été préparée par les professeurs de frangais, Néda Majzub, Patrick Karsenti, et le professeur d’espagnol Patricio Ramirez. Pour couronner le tout, 13 étudiants en francais auront la chance de s’envoler en Europe pour un voyage culturel-linguistique au cours duquel ils auront le loisir de perfectionner leur frangais. Ils iront 4 Genéve, Monté Carlo, Nice, Avignon, visiteront la vallée de la Loire, Paris et Chartres. Du fait des importantes coupes budgétaires que Vécole a subit, les étudiants ont du financer eux-méme leur voyage. Le département des langues de Kwantlen College travaille activement afin favoriser les échanges culturels avec la France et le Québec. CR / fe Avis d'audience public Canada Avis d'audience public CRTC 1994-6. Audience publique du CRTC, le 6juin 1994, 9hOO, Delta Bessborough, 601 est, croissant Spadina, Saskatoon (Sask.), afin d'étudier ce qui suit ::29. VICTORIA C.-B. Demandes (940073000, 940115900) présentées par 329584 B.C. LTD. (329 B.C.) et 1049264 Ont. INC. (104 ONT.), a/s Capital Broadcasting System Limited, 1450, rue Douglas, Victoria (C.-B.) V8W 2G1, en vue d'obtenir l'approbation d'une réorganisation intrasociétés ott dans le premier cas le 329 B.C. acquiert I'actif de CKDA et CFMS-FM Victoria, détenu actuellement par la Capital Broadcasting System Limited suite a un “roulement" ou un fusionnement. Dans le second cas, la 104 Ont. demande I'autorisa- tion d'acquérir l'actif de la 329584 B.C. Limited et d'obtenir de nouvelles licences de radiodiffusion devant étre émises a la 1049264 Ont. Inc. afin de poursuivre l'exploitation de CKDA et CFMS-FM, a la rétrocession des licences actuelles, selon les mémes modalités et conditions. Ces demandes font partie d'une réorganisation corporative de la propriété actuelle de CKDA et CFMS-FMetsontconditionnelles € ce que la demande subséquente de transférer le contrdle de la 1049264 Ont. Inc. a la Rogers Broadcasting Limited (demande 940074800) soit approuvée. EXAMEN DE LA DEMANDE : Jones Emery, Avocats et Procureurs, Suite 1212, 1175, rue Douglas, . Victoria (C.-B.). 30. VICTORIA (C.-B.) Demande (940074800) pré- sentée par 1049264 Ont. INC., a/s Capital Broadcasting System Limited, 1450, rue Douglas, Victoria (C.-B.) V8W 2G1, en vue d'obtenir l'autorisation de transférer le contréle effectif de la 329507 B.C. Ltd. a la Rogers Broadcasting Limited par la vente de toutes les actions émises et en circulation détenues par la 1049264 Ont. Inc. Cette demande est assujettie a l'approbation des demandes (940073000 et 940115900) présentées par 329584 B.C. Ltd. et 1049264 Ont. Inc. en vue d'obtenir I'autorisation de transférer a la 1049264 Ont. Inc. l'actifde CKDA et CFMS-FM Victoria, présentement détenu par la Capital Broadcasting System Limited. EXAMEN DELA DEMANDE : 817, rue Fort, Victoria (C.-B.). 31. VICTORIA (C.-B.) Demande (940075500) présentée par VICTORIA COMMUNICA- TIONS LTD. en vue d'obtenir l'autorisation d'acquérir l'actif et d'obtenir une licence de radiodiffusion afin de poursuivre l'exploita- tion de CKDA Victoria, a la rétrocession de la licence émise a la 1049264 Ont. Inc., selon les mémes modalités et conditions que celles de la licence actuelle. Cette demande est assujettie a l'appro- bation de la demande (940074800) présentée par 1049264 Ont. Inc. en vue d'obtenir I'autorisation de transférer le contréle effectif a la Rogers Broadcasting Limited. EXAMEN DE LA DEMANDE : #200 - 37985, ch. Carey, Victoria (C.-B.) V8Z 6T8. BESOINS INDIVIDUELS SPECIFIQUES : Les intervenants qui désirent présenter oralement leurs commentaires de méme que ceux qui requiérent des services d'interprétation gestuelle doivent aviser le CRTC au moins 20 jours avant le début de l'audience. Le texte complet de cette demande est » disponible en communiquant avec la salle d'examen du CRTC, Edifice central, Les Terrasses de la Chaudiére, 1 promenade du Portage, Piéce 201, Hull (Qc) J8X 4B1, (819) 997-2429 ; et au bureau régional du CRTC & Vancouver : 800, rue Burrard, Piece 1380, C.P. 1300, Vancouver (C.-B.) V6Z 2G7 (604) 666-2111. Les — interventions écrites doivent parvenir au Secrétaire général, CRTC, Ottawa (Ont) KiA ON2 et preuve qu'une copie conforme a été envoyée a la requérante le ou avant le 17 mai 1994. Pour de plus amples renseignements sur le processus d'intervention, vous pou- vez communiquer avec les Affaires publiques du CRTC a Hull au (819) 997-0313, Fax (819) 994-0218. he Conseil de la radiodiffusion et des | Canadian Radio-television and télécommunications canadiennes Telecommunications Commission La chronique de l'age d'or Adieu Vancouver La grand-mére volante est souvent entre deux chaises, sa chaise de grand-mére et son fauteuil de voyageuse: Qui ne se serait pas heureuse 4 Vancouver, aprés avoir quitté le pire hiver -qu’on ait vu 4 Montréal depuis des années? Bien sifir que je me trouve bien a Vancouver. Et ce n’est bien sir pas si grave qu’il pleuve sept jours sur dix. C’est le prix a payer pour la mer, les montagnes avec leur sommet de sucre a glacer, le parc Stanley, le marché Granville, pour pouvoir traverser la rue tranquillement, et pour rencontrer des Francos qui se débrouillent beaucoup mieux qu’on ne le croit, nous qui a |’autre bout du pays, tenons si peu compte de leur existence. La voyageuse est charmée, elle est allée de découverte en découverte. Mais la grand-mére se demande si le petit Hugo a beaucoup changé en un mois. Il avait deux mois, mon petit voisin de palier, quand je suis partie. Il faisait didigagou en me regardant droit dans les yeux. Son pére, qui estcomplétement gaga, m’arépété au téléphone ses derniéres Onomatopées et m’a appris que les timides sourires quej’ai connus _ se transforment en quelque chose de plus rieur. Est-ce que le petit Granville Island Nouvel espace commercial 360 p.c. au "Net Loft" 20S par p.c. (net) Les propositions ne concernant que des produits d'art et/ou production sur place de produits d'art seront seulement considérées. S.V.P. envoyer une offre bréve décrivant l'usage, l'expérience et les capacités financiéres avant le 10 mai 1994 a: SCHL/CMHC - Ile Granville 2e étage - 1661 rue Duranleau Vancouver, C.-B. V6H 3S3 (Aucune demande par téléphone S.V.P.) \ SCHL 3° CMHC saluera d’un grand éclat de rire le retour de la grand-mére prodigue? Et oui, je rentre chez moi. Je vous laisse les montagnes qui ressemblent a des giteaux, je vous laisse le soleil enfin revenu, et je retourne a la neige fondante et a ma couvée. Si la grand-mére volante vous a plu, elle continuera a vous écrire de loin, et elle reviendra de temps 4 autre. Si vous lui écrivez, elle vous répondra par le journal. Elle n’est sfiirement pas la seule a vouloir témoigner que nous existons, nous les retraités, que nous nous débattons, que la terre tournerait moins bien sans nous. Ne nous enterrez pas trop vite, nous ne sommes pas encore morts. Cela me désole quand j entends des filles instruites parler a leur mére comme si elle ne connaissait rien, comme si elle était moins que rien. Pour que ces filles soient rendues ow elles en sont, leurs méres n'ont pas pu se tromper sur toute la ligne ! Leurs filles savent mieux qu’elles préparer un repas de gourmet. Et alors? Ce n’est pas qu’elles ne -pourraient pas en faire autant, c’est qu’elles n’en ont plus envie, elles ont déja trop cuisiné. Et si elles ne participent pas a vos discussions politiques, c’est qu’elles ont entendu ca tellement de fois! Vous les taquinez parce qu’elles se laissent épaissir. Elle s’ abstiennent de répondre que vous vieillirez, vous aussi, et qu’on verra bien si © vous aurez toujours envie de faire la Jane Fonda. Nous avons mené notre barque, de notre mieux. Maintenant, nous devons naviguer entre les générations. Avons-vous le droit de dire 4 nos enfants qu’ ils gétent trop leurs propres enfants? Jai rencontré a Maillardville une grand-mére Amélia qui ne se géne pas pour dire ce qu’elle pense. “Ils ne m’en veulent pas quand je dispute les petits, car ils savent qu’ils ont besoin d’un peu de discipline”. La langue est un sujet de discussion, dans les familles. Quand les grands-parents voient que les parents parlent anglais entre eux, ils se demandent si c’est la peine d’envoyer les enfants a l’école d’immersion. On parle toujours du fossé entre les générations. De temps a autre, on le saute allégrement, ce fossé, et avec quel plaisir! L’ autre jour, au Centre culturel, il y avait une place libre entre un jeune homme et sa blonde. J’ai demandé Si je pouvais m’asseoir, et on m’a accueillie gentiment. Quand des amis sont arrivés, on me les a présentés. On m’a incluse dans la discussion. Peut-étre, me suis-je dit, ce genre de choses n’arrive-t-_ il pas plus souvent parce que nous craignons de prendre les devants, ou bien nous le faisons avec nos gros sabots. Peut-étre que si nous leur épargnons notre condescendance et nos préjugés, ils nous épargneront les leurs. De toute facon, les jeunes, je suis bien contente de vous avoir rencontrés. Et je retourne dans mon hiver. Jeanne Desrochers commissaire. Etiquetage Victor Goldbloom ouvre la porte a l’unilinguisme Ottawa. Un commergant local qui ne dessert qu’une communauté locale avec ses produits, devrait pouvoir se limiter a informer les consommateurs dans une seule langue officielle, selon le Commissaire aux langues officielles. Victor Goldbloom est d’avis que des produits distribués localement dans certains coins du pays, autres que des produits qui ont un effet sur la santé, pourraient bien avoir une étiquette dans une seule langue, mais il ajoute qu’une entreprise qui se veut nationale ne peut se priver d’un marché de sept millions de consommateurs francophones. Le commissaire dit qu’il a entrepris une étude sur la question, en réponse a des critiques entendues a la radio ou recues par courrier, selon lesquelles il serait injuste d’exiger que les petites et moyennes entreprises apposent sur leurs produits une étiquette dans les deux langues officielles. La loi sur |’étiquette “est assez raisonnable”, selon M. Goldbloom, mais cela n’empéche pas le Commissaire d’en examiner présentement les réglements. “S il y a des réglements tatillons, on aimerait un assouplissement”, Le commissaire admet que son bureau regoit peu de plaintes des consommateurs a ce sujet. a expliqué le APF