ROLE Wiis)’ | | } } a) ET SUR LES CANAUX 8 A VANCOUVER ET 3 A VICTORIA. Programme de la télévision francaise de Radio- Canada VOL. 1 NO. 20 Le vendredi 25 février & 21 h * 30, Scénario présente aux télé- spectateurs de la chaine fran- Gaise de Radio-Canada Ia pre- miére demi-heure d'un quatuor dramatique de Richard Lorain intitulé /es Consolations. Le titre de ce Scénario colle doublement @ la piéce puisqu’il s'inspire d'une oeuvre pour pia- no de Franz Liszt et que |'intri- gue tourne autour d'un grand pianiste de concert. C'est dans une salle de spec- tacles, a la fin de son récital, que nous faisons ‘connaissance avec Francois. Il se dirige vers sa loge ou Pauline, sa fem- me, |l'attend. Le couple est jeu- ne, séduisant et fier de ses deux enfants, deux ravissantes petites filles. Pauline adore son mari et c'est réciproque. Seule- ment, la: musique accapare de plus en plus Frangois qui, pour faire avancer sa carriére, doit signer des ‘contrats qui forcé- ment I'éloignent de la maison pendant des périodes de plus en plus prolongées. Pauline fait remarquer @ son mari, dés le premier épisode: «Ton succés _ t'éloignera de moi... la musique deviendra une rivale dont je se- Vendredi 18 Février 1977 “* Les C rai jalouse.» Précisément ce soir-la; Frangois recgoit un appel téléphonique d'un _ imprésario qui l’invite 4 faire une tournée ‘de concerts qui l'emménera jus- qu'a Vancouver. I] sera absent prés de trois semaines. Pauline a du mal a se faire a cette vie. Elle n’arrive pas & accepter com- me normales les absences répé- tées de Francois; seule avec les enfants, partis pour I’école tou- te la journée, elle s'ennuie dans leur grande maison & la campa- gne: «Dix-huit jours sans toi, ca va étre long. Quand tu es parti je me sens si seule. Autant j'ai- me cette maison, ce jardin quand nous sommes ensemble, autant je la déteste quand tu es absent. La solitude de la campa- gne_ n'est pas pour igs étres seuls.» Que peut répondre Francois? Comme tous les artistes, il est soumis & des contraintes aux- quelles i] ne peut se soustrai- “re sans compromettre sa Car- Mislama riére. Que sa femme s’ennuie, que ses filles le réclament, il en est conscient mais il lui faut bien partir pour honorer ses contrats, Fran¢ois étant de plus en plus en demande, Pauline se Butterfly Une production entiérement canadienne mise en scéne et réalisée par. Peter Symcox, Ma- dama Butterfly, drame_ lyrique en trois actes de Giacomo Puc- cini, sera a l'affiche des Beaux Dimanches, le 20 février pro- chain a compter de 20 h 30. L’événement musical le plus important de l'année a la télé- vision de Radio-Canada, Mada- ma Butterfly, est le résultat’ d'un labeur de plusieurs mois auquel. ont contribué plus de deux cents artistes, musiciens, comédiens, chanteurs, artisans ‘ou techniciens spécialisés dans tous les domaines requis par cette imposante réalisation. A ‘l'écran, les principales vedettes ‘le de * Pierre Duval : ‘Bernard rd Turaeee. Jg.consul amé-, 2 ds yan en seront: Maria Pellegrini, so- prano, dans le réle.de Butterfly; Judith Forst, mezzo, dans le ré- la servante Suzuki, et Denyse Parent, également mez- zo, dans celui de Kate Pinker- ton. Du caté masculin, le ténor incarnera le lieu- tenant Pinkerton, et le baryton ticain.Sha OGG. o-oo ee ce ce ct arr wt at ewes onsolations sent de plus en plus seule et comme rejetée, méme si |'a- mour de Francois pour elle«n’a pas diminué. Prise de panique, d’'angoisse et extrémement stressée, Pauline fait un soir une crise d'étouffement. Elle manque d’air; elle a de la diffi- culté a-respirer. Il lui faut de l'oxygéne de toute urgence. Af- folé, Frangois tente vainement de rejoindre un médecin et, n’en trouvant pas, fait transporter Pauline a I'hépital par |’ambulan- ce de la police. Le médecin dia- gnostique: «Malaise trés fré- quent occasionné par l'angois- se.» - Aprés les premiers soins, Pauline reprend .conscience et peut regagner la maison. Dans le fauteuil roulant qui l'emméne au hall d’entrée. de I'hdpital, elle soliloque: «Frangois est devenu un grand musicien. Il s'est épa- noui et il est tres heureux. Deux enfants; un chien, une belle mai- son et une femme qu'il ne voit — pas, malheureuse, névrosée... presque une vieille femme. Nos enfants ne disent rien mais leurs regards croisent ma soli- tude et nous nous comprenons... le silence, la blancheur... le si- lence et Je chien; il m'arrive de le battre pour presque aucune raison... pour me soulager. Cet- te campagne silencieuse et blanche que je ne peux plus voir... j étouffe, docteur, j’étouf- fe.» La jeune femme revient a la maison et la vie reprend son cours normal. Pour tromper sa Andrée Cousineau solitude, Pauline accepte des invitations. Des amies dont le ménage va cahin-caha lui. propo- sent toutes sortes de divertis- sements. Un homme jeune et trés agréable lui- fait Ja cour. - Quand Frangois reviendra et qu'il apprendra ce qui s'est pas- sé en son absence, il lui faudra prendre des décisions énergi- ques pour ne pas voir sombrer son amour et la vie de ses en- © fants. Les Consolations de Richard Lorain ont pour interprétes Eli- Monique Lepage sabeth LeSieur (Pauline), Léo Hlial (Frangois), Vincent Davy (Eric), Monique Lepage (Syl- via), Andrée Cousineau (An- nie), Jean Gascon {un méde- cin), Georges Groulx (Robert), Gaétan Girard (un policier), Paul Berval (un invité) et Ro- ae D'Amour (un automobilis- te). Décors: Nicolas Sologoub; costumes: Fernand Rainville. C'est une réalisation de Guy Hoffmann F.C. Rencontres | René Dubos, biologiste ame- ricain d'origine francaise, écri- vain et professeur a |'Université ‘Rockefeller de New York, sera 'invité de Rencontres, |é mardi - 22 février a 23 h 05. En tant que chercheur scien- tifique, le docteur Dubos a pour- suivi des travaux, notamment dans Je domaine de la tubercu- lose, des antibiotiques et de la chimiothérapie. — - Cependant, le grand public le connait surtout grace a des livres sur. la san- té, la médecine, l’environne- ment, l'avenir de l'homme. Le plus caractéristique de ses ou- vrages est sans doute Choisir d'étre humain; c'est de ces choix fondamentaux pour |'étre humain qu'il sera surtout ques. : _ tion a !’émission. sommes influencés par deux sources principales: nos génes et les forces de notre environ- nement. Nos facons de vivre sont déterminées par différents choix que nous faisons au cours ‘de notre vie. |] dira notamment: «Je suis né. en France. J'ai vécu trés heureux en ce pays et en Europe jusqi'a 25 ans. Je res- semble a mon frére qui est de- meuré- la-bas. Il est incontesta- ‘ble que j'ai été fagonné par |’Eu- rope. Un jour, j'ai décidé de connaitre |'Amérique, attiré par une autre forme de vie, poussé par: un choix pas nécessaire- ment biologique. Et j'ai été aus- si forcément influencé par ce second environnement...» Plus loin, il traitera de la mé- decine: «Non, la médecine ne peut pas nous rendre ateox acon a ret par la santé les qualités néces- saires. pour nous donner la li- berté de choisir les voies que nous voulons suivre pour nous réaliser». ll terminera sur une note d’espoir: «Je crois en |'ave- nir de l'homme. On commence a se rendre compte de tous ses poe matériels, psycholo- - giques... Asante Wilfrid Lemoine; réalisateur: Raymond — Beau- jrand-Champagne. © Le vendredi 25 février 4 20 h 30, 4 la chaine francaise de Ra- dio-Canada, le Pour et le contre proposera aux téléspectateurs_ un débat consacré a |'Aide au Tiers monde. Cette émission ~ prendra I'affiche & l'occasion du «= mouvement «Développement et Paix». Les téléspectateurs se- ront invités 4 participer a ce dé- rs. composant, le numéro:, Pa Motes Pikes noua Elle peut nous aider a acqu rin S780 6B eS os ye tie