‘12 Le Soleil de Colombie, vendredi 7 mai 1982 =e Lettres art Cinémathéque Pacifique Hommage 4 Jean Seberg Toujours en hommage a Jean Seberg, la cinémathé- que Pacifique présente sur son écran un film de Philippe de Broca“Amant de cing jours”. En noir et blanc, ce long meétrage révéle une Jean Seberg au tact et a la délicatesse qu’a souligné le critique du “New yorker” lors de la sortie de ce film en 1960. Cinémathéque Pacifique, jeudi 13 et vendredi 14 a 19h30. Folk Festival Dans un mois et demi Le Vancouver Folk Music Festival a déja arrété sa programmation pour les 16, 17 et 18 juillet, festival qui aura encore lieu dans le parc de la plage Jericho. Des musiciens des bayous de Louisiane, du Ghana, des Pays de Galles, du Québec, etc: “La Bottine souriante”, Monique Jutras et Gilles Losier, Mare Savoy, Anne Savoy et Mike Doucette, Alain Lamontagne et Esther Larose sont quelques-uns parmi plusieurs que vous pourrez applaudir durant les divers ateliers et les soirées de ces trois jours. Les billets sont déja en Prix Gouverneur Général 8 ] vente et les acheter d'avance, c’est-a-dire avant le 19 juin peut vous faire gagner plusieurs dollars: les trois soirées. $29.00. Alors qu’a la porte et aprés le 19 juin, vous paierez $34.00 ou $12.00 le vendredi soir, same- di et dimanche: $19.00 par jour... .. Les billets sont envente au Vancouver Ticket Centre (687-4444) au bureau du Festival, 3271 rue Main(879- 2931). Finalistes Le Conseil des Arts du Canada a fait connaitre le nom des finalistes des Prix littéraires du Gouverneur général pour 1981. Cette année, les jurys des catégo- ries Poésie de langue fran- caise et Romans et Nouvelles de langue anglaise se sont abstenus de choisir des fina- listes, et le nom des lauréats de ces sections sera divulgué lors de la proclamation de toutes les oeuvres primées, le 17 mai. Une classe distincte pour les oeuvres dramatiques a été instituée, alors qu’aupa- ravant, le théatre et la poésie étaient réunis dans une mé- -me catégorie. ROMANS ET NOUVELLES | (frangais): Noél Audet, Boucherville, _ pour Ah, l'amour l'amour (Quinze) Aline Beaudin Beaupré,Sept- Iles, pour L’aventure de Blanche Morti (Quinze) Louis Caron, Nicolet, pour Le canard de bois (Boréal Express) Denys Chabot, Val d’Or pour La province lunaire (Hurtu- bise HMH) - POESIE (anglais): Alfred Bailey, Fredericton, pour Miramichi Lightning: Collected Poems (Fiddlehead Poetry Books) : Barry McKinnon, ' George, C.B., pour The The - (The Coach House Press) F.R. Scott, Montréal, pour The Collected Poems of F.R. Scott (McClelland Stewart) THEATRE (frangais): Marie Laberge, Montréal, pour C’était avant la guerre a and Prince YAnse a Gilles (VLB Editeur) Jean-Pierre Ronfard, Mont- réal, pour Vie et mort du Roi Boiteux (Leméac) ETUDES ET ESSAIS (fran- ais): Maurice Cusson, Montréal, pour Délinquants pourquoi? (Hurtubise HMH) Madeleine Ouellette-Michal- ska, Saint-Bruno, pour L’échappée des discours de Yoeil (Nouvelle Optique) Andrée Pilon - Quiviger, Montréal, pour L’éden éclaté (Leméac) ETUDES ET ESSAIS (anglais): Claude Bissell, Toronto, pour The Young Vincent Massey (University of Toronto Press) George Calef, Whitehorse, ur Caribou and the barren- lands (Canadian Arctic Re- sources Committee and Fire- fly Books) Elspeth Cameron, Toronto, pour Hugh MacLennan: A Writer’s Life (University of Toronto Press). Le Gouverneur général, M. Edward Schreyer, procé- dera a la remise des prix aux lauréats, le ler juin, 8 Winni- peg. La-sélection des oeuvres a primer est confiée a huit jurys indépendants (quatre pour chaque langue), qui se réunissent séparément. Ces jurys sont nommés par le Conseil des Arts. Les ouvra- ges sont choisis parmi les livres d’auteurs canadiens publiés au cours de l'année civile précédente. Le nom des membres des jurys sera publié avec celui des lau- réats, en mai. Le cinéma québécois primé en France Festival de Lille - Le court métrage de fiction “Elvis Gratton” réalisé par les ci- néastes québécois Pierre Fa- lardeau et Julien Poulin a remporté le Grand prix du court métrage du Festival de Lille, en France. Ce film raconte l’histoire d’un ban. lieusard, propriétaire de ga- rage, qui. voue un culte démesuré a Elvis Presley et qui réve de monter un jour sur une scéne comme son idole. s ef spectacies — Danse _ Marie Chouinard dansé au Musée des Beaux Arts de Montréal, de Toron- to, lors de l’exposition '80 4 Bordeaux, a l’école des arts Deux fins de semaine de danse. Les chorégraphes indépendants de Vancouver prépare leurs premiéres sé- ries de chorégraphes indé- décoratifs de Paris. pendants. Ces séries auront lieu les 14,15,16 et 21,22 et 23 Son travail consiste 4 danser des chorégraphies, .. films, dessins, textes, etc... Le 16 mai au FireHall, marie Chouinard présentera “Marie Chien Noir”, “Mimas lune de Saturne’(présenté en premiére au théatre de mai prochains. Les trois premiéres soirées seront consacrées 4 trois danseurs chorégraphes, les trois der- niéres soirées présenteront plusieurs chorégraphies d’ar- tistes de Vancouver, trés connus. YAlhambra de Bordeaux); Marie Chouinard, invitée ‘“Plaisirs de tous les sens sera sur la scéne du FireHall dans tous les sens"(en pre- miére le 4 avril 1982 au Musée d'Art contemporain. Theatre le 16 mai. De Montréal, Marie Chouinard revient de New-York ot elle avait été choisie par le gouvernement du Québec pour vivre et travailler dans le studio du Québec dans la. métropole américaine. Cette enavance au Western Front, artiste québécoise a .déja 303 East 8th Av. 876-9343. Michel Gélinas tt et Les productions Nord-Américaines présentent MIREILLE MATHIEU VEN. 21 MAI SAM. 22 MAI DIM. 23 MAI Au FireHall Théatre, 280 E. Cordova, Vancouver, bil- lets des 6 soirées $27.00. Les - billets doivent étre achetés ORPHEUM : BILLETS EN VENTE MAINTENANT $18.50 $15 $12 pluslesfraisderéservations — VANCOUVER TICKET CENTRE MAGASINS EATON’S ET CENTRES ‘ D'INFORMATION DANS LES PRINCIPAUX CENTRES D’ACHAT Réservations 687-1818 Info. 687-4444 Le cinéma avec Terry Noble IF YOU COULD SEE WHAT I HEAR Tom §avoure la vie. C’est un étudiant, un athlete, il aime les femmes, c’est un musicien. II rit, pleure, et jure; il est gentil, parfois, et, parfois il est insouciant. Il a un sourire merveilleux et la réplique facile. C’est un garcon moyen. Et, il-est Le film montre l’aveugle- ment avec l’entendement, Yintelligence, et la compas- sion; mais, sans pitié. Il n'est pas parfait - il y a beaucoup de sexisme, ici - mais l’histoi- renous divertit. Et l'histoire est vraie. Au Varsity, 4375 W.10th, 224-3730 MY DINNER WITH ANDRE Peinture Paul Tex Lecor Paul Lecor, plus connu sous le nom de Tex Lecor expose a partir du 15 mai a Vancou- ver. Chansonnier, auteur- compositeur, animateur de télévision ou insolent farceur * Tex Lecor est peintre avant tout. “Ma vocation, ce n’est pas de faire de la télévision, de chanter ou de faire rire les gens, c’est de peindre. Au début des années 60, lorsque + Montréal, je suis allé m’ins- taller 4 Québec. J’étais l'un des premiers 4 tenter ma chance comme portraitiste, au pied du monument Cham- plan sur la terrasse Dufferin. Malheureusement, je me rendais compte que c’était trés difficile de gagner sa vie aveclapeinture.” Alors Paul Tex Lecor se dirige vers la chanson: “Quand j'accompa- gnais Gilles Vigneault a la guitare, il ne savait pas chanter et moi, je ne savais pas jouer de la guitare, on faisait la paire!” Et puis ce sont les émissions de télévi- sion qui durent cing ans, des chansons, des disques, des spectacles. Mais il reste toujours fidéle a la peinture. “Je vois beaucoup de simili- tude avec la chanson. la chanson est un moyen de s’exprimer comme la peintu- re, elle peut-étre aussi colo- jai terminé les Beaux-Arts a rée, aussi prés du terroir”. Paul Tex Lecor peint en moyenne trois cents toiles par an. “Avec la musique et les chansons, les_ paroles s’envolent, la mode passe, on t’oublie, mais avec la peintu- re,-tu fais du vrai, du solide. Ses peintures rendent hom- mage au terroir québécois, ses champs, ses foréts, ses riviéres, ses granges qui { penchent; ses personnages typiques du folklore québé- coils: conteur d’histoires, vieille 4 sa corvée.... Paul Tex Lecor viendra & Vancouver pour son exposi- tion, une de ses premiéres sur la céte ouest. La galerie Kenneth G. Heffel, sur la rue Granville accrochera sur ses murs pendant plusieurs se- maines les toiles de cet artiste complet dont les pein- tures sont plus appréciées a l’extérieur du Québec. “Les gens n’associent pas mon nom aux “insolences au télé-” — phone”. Au Québec, on pense’ toujours a Tex Lecor comme un bon vivant, pas trop sérieux... Et pourtant j'ai limpression que c’est aujour- d’hui que je suis le plus productif.” g Exposition de toiles de Pau! Tex Lecor a partir du 15 mai, Galerie Kenneth Heffel, 2247 rue Granville, Vancou- ver. trent pour diner et conversa- tion. Ils parlent et ils mangent pendant deux heu- res. Tout le film est sur le diner. Mais, leur conversa- tion! La vie et la mort, les succés et les faillites, les arts et les connaissances, le passé et le futur. La conversation est un art et les deux Ce film est une expérience, un défi et un délice. En un mot: Superbe! Au Bay,-935 Denman, 685- 9822. Terry Noble est un jeune anglophone qui collabore 4 la; critique de spectacles dans plusieurs hebdomadaires et magazines de langue ‘anglai- aveugle. Wally et André se rencon- hommes en sont les artistes. se. Restaurant S : | Agadir” ou le Maroc en cuisine Annie Granger : “ Agadir”: un nom qui évoque pour certains l’exotisme, pour d'autres un port du Maroc méridional, complétement en bas de la carte de ce pays du Maghreb. Pour moi, ce nom restera a jamais gravé: cela a été l’enfance insouciante et dorée au bord des plages, un jour déchirée par un tremblement de terre, un 29 février 1960. ; Mais pour Vancouver, ce nom évoque la cuisine marocaine. Ce nom “Agadir” a été donné par le premier propriétaire de ce restaurant — qui comme tout gadiri (habitant d’Agadir) aura toujours la nostalgie de cette ville au passé tragique. Ensuite “Agadir” est acheté par M. Rodriguez qui a vécu, lui aussi, au Maroc, mais dans la partie espagnole. Le restaurant change plusieurs fois de noms en deux ans, pour enfin redevenir lui-méme: un restaurant ou le décor, la musique et la nourriture font perdre aux visiteurs la notion d'Amérique du nord. Des poufs, des plateaux de cuivre, des poignards d'argent, des selles de chameaux, une fontaine charmeront plus d’un! Assis sur des poufs, on mange a la maniére des Marocains : avec ses doigts. Le rituel commence: on vous lave les mains, et vous voila préts 4 commander le menu. Menu trés facile 4 choisir. Pour un prix globai de $13.50 par personne, le menu donne droit a trois entrées et au plat principal. En premier, la Harira, cette soupe succulente, la salade Agadir (purée d’aubergine, jus de citron et huile d’olive), la B’Stilla (feuilleté au poulet et amandes). Le choix pour le plat principal vous est laissé entre dix plats marocains: la tajine aux pruneaux (]'un des plats les plus populaires au Maroc), le poulet au miel, poulet aux raisins et oignons, lapin aux raisins, agneau en brochette, la Mrouzia, agneau aux raisins, miel et amandes et enfin le traditionnel couscous au poulet ou a l’agneau (mais le mien est supérieur!). Et pour arroser le tout du thé a la menthe, sans gofit. Et si vous optez pour du vin, “Agadir” vous servira une bouteille de vin espagnol a $10.50 le litre. | Ce restaurant sur la rue { Robson est ouvert sept jours par semaine. Le soir, la cuisine est marocaine; a l'heure du midi, on. vous proposera de la cuisine aux fruits de mer. Et si vous avez de la chance, les vendredis et samedis soirs, vous assisterez peut- étre a un spectacle de danse du ventre! _ Restaurant Agadir, 1156, rue Robson, Vancouver, télépho- ne 682-1110, ouvert tous les jours. .