Le Soleil de Colombie, Vendredi 29 juillet 1983 —. 3 Dune place a l'autre APHFQ Vivre son héritage francais La Fédération des Francophones hors Québec [FFHQ] avait organisé a Ottawa en mai 82 un colloque sur l'économie. <360 personnes, venues de toutes les pro- vinces, y avaient pris part avec comme but mettre | sur pied des stratéges de développement économiques pour les francophones hors Québec. Un document de travail vient de sortir intitulé - “Vers un développement global” avec a I'intérieur des éléments de réflexion pour une politique de développement global des communautés francophones. Le chapitre “La Planification” vous est livré ci-dessous. Les bureaux de chaque association recevront ce document en petites quantités. Si certaines associations veulent en commander d'autres, elles peuvent le faire en télé- phonant ou en écrivant a la FFC. Une politique de dévelop- pement global repose sur un réseau structuré de commu- nication et une planification concertée des actions. Les associations doivent ai- der. les communautés 4 identi- fier leurs besoins. En iden- tifiant leurs propres besoins, il est important de rassurer la population francophone qu'il ne s’agit en aucune fa- con d’enlever quelque chose a la majorité pour le donner 4 la minorité. Ce n’est pas parce qu’on réclame le res- pect de ses propres droits qu’on lése les droits des autres. Bien plus, afin d’assurer un développement plus efficace et plus rapide de la com- munauté francophone, on au- . rait tout avantage a tenir la majorité anglophone bien in- formée de ce qui se passe et des objectifs qu’on pour- suit. Bando apart : La politique de dévelop- pement global des, commu- nautés francophones ne vise en aucune facon 4 isoler ces communautés de la commu- nauté majoritaire 4 laquelle elles appartiennent égale- ment. Il ne s’agit pas. de faire bande 4 part ou de’ former des ghettos. _ L’ob- jectif visé est toujours le méme: vivre dans sa com- munauté. son héritage fran- Gais et le transmettre aussi intact que possible a ses en- fants et se donner les outils indispensables pour accomplir cette tache. Il est bien clair que la Francophonie ajoute une richesse des plus posi- tives a la réalité canadienne. Pour mettre en oeuvre une politique de développement global, il faut tout d’abord se convaincre: O que ce travail revient aux individus et aux commu- nautés elles-mémes, CZ que toute action suppose une prise de conscience et une vision qui donnent la motivation nécessaire 4 toute action efficace, 0 qu’on ne vise jamais a priver la majorité de quoi que ce soit. Par la suite, pour traduire cette politique dans la réalité de nos communautés, il faut faire l’inventaire de nos. res- sources, de ce dont nous disposons en termes de ser- vices, de groupes, d’orga- nismes ou d’associations. Il ne faut pas oublier, bien stir, que la ressource princt- pale, ce sont les Francophones eux-mémes qui composent la communauté. Et quand nous disons Francophones, cela comprend évidemment les en- fants, les adolescents, les femmes, les hommes et les- ainds. Mais il y a plus. Il ar- rive parfois que dans ~nos communautés, on se permette d’exclure telle ou telle person- ne sous préteste qu’elle n’est pas assez militante, ou pas assez engagée dans la cause francaise, ou qu’elle envoie ses enfants 4 une école bilingue ou anglaise, ou encore pour d'autres raisons. Il faut plu- tot chercher par quels moyens ces gens peuvent étre rejoints, comment on peut les intéres- ser au développement de la communauté. Il faut qu'il y ait de la place pour les intéréts de chacun et cela dans une vision qui sera par- tagée par la collectivité. En milieu trés minoritaire, on ne peut se permettre d’exclure des participants possibles aux activités communautaires francaises. Cela peut méme voulotr dtre, dans . certains contextes et. dans. certaines -actions, qu faut aller cher- cher ces appuis auprées des francophiles. Liessentiel demeure tou- jours, en fin-de compte, la vision qua la communauté de son propre développement. ‘Uninventaire complet Un inventaire complet des ressources de la communauté sera presque partout une révé- lation encourageante. On se rendra compte qu'il s’y trouve beaucoup plus de potentiel qu'on avait d’abord imaginé. On découvrira probablement qu'un certain nombre de Francophones possédent des postes de commande impor- tants, quil y a ici et 1a des zones de pouvoir qu’on ignorait. Il sera intéressant diidentifier tous ces secteurs ou la communauté franco- phone exerce déja un certain contréle, ot elle jouit déja (ou pourrait jouir) d’un cer- tain pouvoir, d'une certaine influence. Cela pourra étre au conseil municipal, au con- seil scolaire, 4 la Chambre de Commerce, au Club Op- ‘timiste, dans. telle banque, dans tel commerce, etc. Une fois les ressources iden- tifiées et mobilisées, il faut songer a des projets concrets a réaliser. S'il n’y a pas de garderie francaise dans notre communauté, il y a pro- bablement des parents qui seraient intéressés a étudier la possibilité d'en fonder une, en voyant ce qui se fait - ailleurs, en étudiant les res- sources locales disponibles, etc. D’autres s'intéresseront peut-étre a faire des dé- marches pour que les princi- pales agences gouvernemen- tales offrent des services dans - . : " oat ca acento am les deux langues; d'autres. songeront peut-étre méme a une radio communautaire francaise. Aussi, il est important qu’- une politique de dévelop- pement global des commu- nautés francophones minori- taires puisse s’'appuyer sur des réseaux d'information bien structurés et facilement ac- cessibles. Il faut rassembler les forces vers des objectifs simples: faire sentir sa présence en tant que Francophone au sein des conseils de quartier, des conseils municipaux, des com- missions d’aménagement mu- nicipal ou régional, des con- seils de loisirs, des associa- tions sportives, des regroupe- ments de femmes; obtenir quelques classes de langue francaise, quelques services de loisir francophones, des sub- ventions pour l organisation d’activités économiques ou pour la création d’emplois pour les Francophones... Terrace Anniversaire Dimanche 10 juillet a Terrace, Edmond et Rosana Rioux, 91 et 86 ans, célé- braient leur 10@me _ anniver- saire de leur second mariage a leur résidence au “Willows Senior Citizen Appartment” en compagnie d’un petit-fils et de sa femme, Monsieur et Madame Gérald Beaupré, 37 et 39 ans, qui célébraient, eux, leur 18éme anniversaire de mariage. Wilfrid Lagace, fils de madame Rioux, de Quesnel, fétait en méme temps son 65éme anniver- saire. Beaucoup de parents et amis étaient présents. Chilliwack Soirée musicale et caribou Samedi 30 juillet de 20h00 ‘tf a 22h00 le mess des officiers de la base de Chilliwack recevra Rosaire Pearson qui est en ce moment en tournée de promotion pour la ville de Québec. Au programme, M. Pearson a -prévu une soirée musicale pendant laquelle il jouera du piano, parlera des événements a venir en 84 au Québec et nous fera goiter de son caribou version carna- val de Québec. Toute la population locale est invitée au mess des offi- ciers (salon bleu) Pour plus de renseignement communiquez avec Mme Jeanne-Marie Fortin au 858- 8827. A.A. en francais Alcooliques Anonymes en ‘francais. Tous les lundis soir a 20h00 dans la salle St- Jean-Baptiste, 307. Avenue Richmond. Pour plus de renseigne- ments, téléphonez au 382- 7966 ou 383-0415. Cinéma 11 aotit - “Beau pére” (France 1981) de Bertrand Blier avec Ariel Besse, Natha- lie Baye et Patrick Dewaere. 17 aoait - “La cage aux folles” (France 1979) plus “La cage aux folles II” Annonces Si vous avez des annonces_ que vous aimeriez publiées sous la rubrique de Victoria, n/hésitez pas a téléphoner au 383-5335. Ces annonces sont gratuites. (France 1981) avec Ugo Tognazzi et Michel Serrault. Ces films sont projetés a l'Université de Victoria dans la salle Cinécenta 4 19h30. A vendre patés maison, au cognac. en gelée. $30.00 la terrine de 2 kgs ou $1.75 la tranche de 100 grs. A la demande: paté de lapin, _de chevreuil, etc... Téléphone Jean-Francois au 384-6103, Aprés 15h30 téléphonez Loeilga au 386-2211. Vancouver Eglise St-Raphaél : Est décédé M. Gordon Raymond Kyryluk a l’age de 46 ans le 11 juillet a ’hé- pital Général a Vancouver, C.B. ORIGINAIRE DE St. Boniface, Manitoba. Les funerailles le 21 juillet fut présidés par Monseigneur- Gérard Laplante de 1’Eglise St Raphaél. Enterrement au cimetiére Mountain View. Le 2 juillet se sont unis par le sacrement de mariage M. Stanley R. Staitis et Mlle Marry K. Andrews. Sur la photo de gauche Laplante, Mgr R.E. Ebacher, Rev. Pére Jacques Thibodeau. SES 0) EB 0 ~