4— Le Soleil de Colombie, vendredi 28 février 1986 _ La Fontaine redécouvert Suite de la page 1. sées, les personnages finement croqués et les “messages” redou- tablement efficaces. “Le lion et le rat”, “Le corbeau et le renard”, “Le renard et la cigogne” et cing autres fables constituaient le texte de cette piéce. Sur scéne, un seul comé- dien David Sauvé, interpréte tous les personnages a l'aide de masques, de voix et de mouve- ments. — : Son apparition sur scéne consti- tue une belle surprise que je ne dévoilerai pas ici. Et pendant une bonne trentaine de minutes, il va donner vie a ces animaux dont la Fontaine se servait pour moquer les travers des hommes et leur rappeler les principes simples de la nature humaine. I] ne doit pas étre trop diffi- cile de composer une sélection des fables de la Fontaine, tant l'oeuvre de ce dernier est riche et diversifiée. Celle retenue com- pose une belle palette d’histoires et de caractéres qui _s’en- chainent et se répondent parfai- tement. Un petit regret: le choix pour terminer la piéce de la fable des “animaux malades de la peste”. Son contenu plus sérieux, souligné par une mise en scéne plus rigide, contraste trop avec ce qui a précédé et donne 4a la piéce une conclusion sans doute un peu trop grave, surtout pour le public auquel elle est destinée. Mais les rires des enfants (et des adultes) dans la salle auparavant montrent que La Fontaine sait aussi se faire humoriste. Il s’agissait comme on I’a dit de la premiére représentation pu- blique de la piéce, et ainsi s’ex- pliquent sans doute quelques petites imperfections dans son déroulement. Le jeu de David Sauvé semble parfois un peu forcé, résultat sans doute d’une certaine nervosité, et manque parfois de rythme. Mais le souffle qu'il fait passer dans son réle devrait rapidement donner tout son effet. Astuces Le comédien est servi par une mise en scéne (de Réjean Poirier) d'une grande invention, pleine d’originalité et qui ne dédaigne pas les astuces et les trouvailles (par exemple la grenouille 4 qui David Sauvé raconte l’histoire de sa soeur qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf). Sur scéne, David Sauvé est tour a tour le conteur, le lion, le renard, le loup, introduisant ainsi des rup- tures intéressantes dans le procé- dé narratif. Et la musique, les bruitages... et le décor sont eux aussi utilisés malicieusement. Le lion... le renard... le loup... (tous trois et les autres animaux sont figurés par de trés beaux masques) est une belle réalisa- tion de la Seiziéme qui, on le sait, a décidé de se consacrer au théatre pour enfants. La troupe va partir en tournée dans les écoles de Vancouver et de la province (elle sera aussi au festival francophone le lundi 17 et le mardi 18 mars 4 10h00 et 13h00), puis au Manitoba et dans les Territoires du Nord- Ouest. Et la piéce mérite d’étre vue, car en plus de ses qualités techniques, elle sait nous faire aimer la Fontaine. A lissue de la représentation, un ttrage au sort a été effectué au sein des membres de la Seiziéme en vue de l'attribution de billets de trots jours pour Expo 86. Les trots gagnants ont été Yves Coderre, Peter Stratis et Jacqueline Langlots. Chronique GRC ye, Les empreintes Les archéologues ont établi que l'utilisation des empreintes digitales comme moyen d’identi- fication étaitconnuedes Egyptiens et Chinois des temps anciens. Ces civilisations utilisaient les em- preintes de pouces pour identifier les confessions de criminels et dans plusieurs cas pour enregis- trer des transactions commer- ciales. La plus ancienne preuve de la connaissance des empreintes di- gitales en Amérique du Nord se trouve en Nouvelle-Ecosse. Celle- ci consiste en un dessin d’une main gravée dans la surface polie d’un rocher abrupt . Le dessin de la main est couvert de petites lignes entrecroisées qui repré- sentent les lignes et les plis de la main. En 1899, Sir Edward Richard Henry présenta sa méthode de classification d’empreintes digi- tales devant une assemblée de l'association Britannique pour l’avancement de la science. En 50S d’essence: aller 50Sde gaz naturel: Sia eee s ral SON ll existe maintenant un carburant supé- rieur a l'essence pour votre voiture ou votre parc d'automobiles, de camions, de taxis, d'autobus ou de camionnettes. Le gaz naturel! Cest plein de bon sens... Adoptez-le et vous verrez ce quest une véritable économie de carburant. Au départ, le gaz naturel vous cotite a peu pres moitié moins cher que lessence, a quantité égale. Cest déja une économie de presque 50% sur vos dépenses en carburant. Et on ne siarréte pas 1a! La propreté incontestable du gaz naturel prolonge la vie des segments de pistons, des bougies et du systeme d'’échappement. Vos frais d’entretien sen trouvent réduits. 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Pour plus ample information, écrivez-nous: Programme des véhicules au gaz naturel Energie, Mines et Ressources Canada C.P. 4513, succursale «E» OTTAWA (Ontario) K1S 5K6 Ou pour plus de renseignements sur les contributions et programmes régionaux, communiquez avec votre representant de gaz naturel. Le gaz...naturellement! : Energie, Mines et Ressources Canada L’Hon. Pat Carney Ministre Minister Energy, Mines and Resources Canada Hon. Pat Carney. Canada sE5< digitales 1900 il publia un livre expliquant le systéme qui avait pour but d’identifier une empreinte par les traits caractéristiques qu'elle contient. Le systéme vint a étre connu sous le nom de “systéme de classification de Henry”. De nos jours, méme s’il existe d’autres systémes de classification, ce dernier est de loin le plus connu et accepté. Efforts Le ler bureau d’identification d’empreintes digitales en Amérique du Nord fut créé a Ottawa en 1911 grace aux efforts d’un homme, Edward Foster. M. Foster qui était gendarme pour la police du Dominion, travaillait sur la sécurité lors d’une expo- sition mondiale a St-Louis. I] fit la connaissance du détective J.K. Ferrier de “Scotland Yard” qui lui expliqua les bénéfices d’un systéme diidentification d’em- preintes digitales. De 1a il entre- prit d’instaurer un _ systéme didentification d’empreintes di- gitales au Canada. Au début le bureau était composé de Foster, trois hommes et une sténographe. Les archives consistaient en 2;042 exemplaires d’empreintes digi- tales prises dans une variété de pénitentiers canadiens entre 1906 et 1910. La Police Montée Royale du Nord-Ouest, du Nouveau- Brunswick et du Québec ré- pondirent avec enthousiasme en envoyant leurs exemplaires d’em- preintes digitales au bureau de Foster. En 1919 le bureau recut 11,000exemplaires d’empreintes digitales et plus de 1,000 identifi- cations furent faites. En 1920 la G.R.C. absorba la police du Dominion. Et Foster, devenu inspecteur, fut chargé de la nouvelle section. Cette section de. la G.R.C. maintient une collec- tion de plus de un _ million d’empreintes digitales pour toutes les agences policiéres ca- nadiennes. 1986 marquera le 75éme anni- versaire de cette section d’iden- — tification d’empreintes digitales, la plus ancienne en Amérique du Nord. Adieu rasoir! (SHS) Madame, vous confond-on parfois avec votre mari 4 cause d’une pilosité abondan- te ? Alors, vous savez probablement déja qu’il n’existe pas de so- lution miracle a ce pro- bléme généralement causé par une produc- tion excessive d’hormo- nes masculines. Or voi- ci qu’une étude améri- caine portant sur la spi- ronolactone, une sub- stance d’ordinaire utili- sée comme diurétique, apporte un nouvel es- poir. Administrée de trois a six mois 4 une centaine de femmes souffrant d’hirsutisme et d’acné, la spirono- lactone a provoqué une amélioration chez 80% d’entre elles. A peine 5% se sont plaintes de Venvie grandissante d’aller au petit coin. AEE iy Sas