ee a at ne ae ett ta tnt 4 , TELE-SOLEIL, Vendredi 28 Janvier 1977 “Femme d’aujourd hui chez les Ashini” Le samedi 29 janvier 4 14 heu- res & la télévision de Radio-Ca- nada, la reprise hebdomadaire de Femme d’aujourd’hui a pour titre Femme d’aujourd’hui chez les Ashini. Cette émission ex- ceptionnelle, qui constitue un document humain a ne pas man- quer, a été vue pour la premiére fois il y a prés d'un an, soit le 11 février 1976. Pour la réalisa- tion de ce film d'une heure, une équipe de |’émission a vécu dix jours passionnants dans la Ré- serve montagnaise Matimekesh — qui signifie Petite truite — située un peu en-retrait dans la ville de Schefferville. Cette équipe comprenait: France L'Ab- bé, responsable de la _recher- che, des entrevues et du texte; Thérése Rock, une Indienne de Bersimis, qui a agi comme in- terpréte et narratrice; Jean-Pier- re Lefebvre: caméraman; Nor- mand Duceppe: preneur de son; Louise Montpetit: tante et Nicole Aubry: réalisa- trice. Le montagne a été effec- tué par Yves Michon. Cinéma «La Pente douce» Cinéma, le samedi 8 janvier a 23 h 10, met 4 I'affiche Ja Pente douce, un drame psycho- logique de Claude D'Anna qu’in- terprétent Adrian Hovan, Pas- cale Audret, Michel de Ré et Julie Dassin. En compagnie de |’agent im- mobilier Perez, Catherine visite de fond en comble une maison de campagne qu’elle désire a- cheter. Est-ce |’atmosphére lour- de de cette maison aux vastes piéces sombres qui pousse la jeune femme 4 revenir, ou bien la trouble attirance qu'elle é- prouve subitement pour Perez? . Le soir méme, elle avoue a son mari qu'elle va s’'y_ installer. Dés le premier jour, elle rap- pelle Perez, prétextant sa mé- connaissance des lieux. Elle se maquille outrageusement, s’ha- bille de fagon provocante et at- tend longuement. Le soir tombe et finalement Perez arrive. Ce qu’elle avait si soigneusement prémédité se produit... Le len- demain, elle lui téléphone a nouveau, ne craignant ni ses sarcasmes, ni ses plaisanteries de mauvais goat. Il revient, mais cette fois en compagnie d'un collégue, et contraint Catherine a s'abaisser odieusement. Puis, se sont les «amis» de Perez qui se succédent, toujours dans un but aussi pervers que scabreux. Catherine va chercher chez une «professionnelle» de ce genre de ‘«travail» la réponse a sa nymphomanie_ soudaine. Claude D’Anna traite ce sujet obscéne avec un maximum de pudeur en lui ajoutant une qua- script-assis- — «C’est -une histoire d'amour, déclare Nicole Aubry, que nous avons vécue au sein de la famil- le montagnaise des Ashini. Trois générations vivant sous le mé- me toit en harmonie et avec une riche qualité de vie.» Cette vie, poursuit France L'Abbé, nous l’avons_ partagée France L'Abbé . pendant dix jours avec Madelei- ne, ses parents: M. et Mme Ashini, Elisabeth, Stella, Domi- nique et Marie, également, si habile a griller le porc-épic et Bastien qui, avec la souplesse du chasséur, s'effacait aussitét apparu. Et les petites de Made- leine, bien sir, Nadia et Pauli- ne. = Ce qui nous a le plus frap- pées, c’est toute la richesse de la culture indienne qu’on a dé- couverte dans la vie au jour le jour, une culture liée 4 un mode de pensée mais qui se transmet dans la vie moderne. Cette cul- ture, c'est toute une maniére de vivre et d’étre: l’hospitalité, l'accueil et le partage, c’est la spontanéité, l'humour qui jaillit a la moindre occasion. Nous avons beaucoup a apprendre d’eux. Ce qui est terrible, c'est la distance physique du lieu ot ils habitent, distance qui entrai- ne une méconnaissance des In- diens montagnais. On ‘se rend vite compte que les femmes montagnaises vivent, dans la vie d’aujourd’hui les mémes conflits que toutes les femmes du mon- de: elles s'inquiétent. de l'ave- nir de leurs enfants; celles qui travaillent a |’extérieur doivent en plus tenir maison et éduquer les enfants. Elles sont confron- tées & une société ot les chan- gements vont de plus en plus vite. Nous avons été frappées de constater tous les liens qui nous rapprochent. II faudrait pouvoir se parler beaucoup, ap- prendre 4 se mieux connaitre, renouer les liens et surtout con- tinuer. Se connaitre c’est déja un pas en vue de se compren- dre...» ‘Et Nicole Aubry ajoute en ter- minant «On entendra la langue montagnaise qui, bien que gut- turale par moments, nous est apparue trés belle. Et les chants montagnais interprétés par Hé- léne, une amie de la famille et par M. McKenzie. Et je dois dire ici que toute 1’équipe de _ pro- duction qui a travaillé avec nous a 6té extraordinaire de souples- se, d'efifcacité.» @ Le samedi 5 février a midi, la télévision de Radio-Canada diffusera la 200e émission de la série les Héros du samedi. Pour cette grande occasion, les télé- spectateurs pourront assister a un Festival des neiges qui se déroulera au Patro Le Prévost, a Montréal. Nous assisterons alors aux grands moments de - ce Festival qui se tiendra simul- tanément sur deux. patinoires extérieures. Nous verrons no- tamment des compétitions de ballon-balai opposant des méres a leurs filles; une course en: raquettes avec des participants déguisés; une partie de hockey mettant aux prises des péres et leurs fistons ainsi que plusieurs courses et surprises toutes aus- si originales les unes que les autres. ® Parmi les invités que rece- vront cette semaine Gaston L'Heureux et Guy Boucher, les Coqueluches de la télévision de Radio-Canada, notons pour le mercredi 2 février 4 12 h 30: Claudette Morrissette et Annie Jacques et pour le jeudi 3 fé- vrier: Guilda, Jacques Salvail et Frédérique. Vedettes en direct Un rendez-vous avec Le mardi jer février 4 20 h 30, la série Vedettes en direct accueillera au studio-théatre 42 de Radio-Canada Fabienne Thi- beault. Fabienne Thibeault fait partie de ce qu'il est convenu d’appe- ler «la reléve», cette nouvel- le génération d’auteurs-composi-’ teurs qui, en nous livrant leur message, injectent un sang ré- généré a la chanson québécoi- se. Depuis la Chant’aodt, Fa- bienne Thibeault est un_nom qui revient de plus en plus sur tou- tes les lévres; une personnalité qui ne cesse de s’affirmer. L’en- _thousiasme et la chaleur qu'elle réussit 4 communiquer sur scé- ne permet au. public de s'iden- tifier rapidement a elle. Les pa- roles qu'elle compose pour se& chansons la rapprochent davan- tage de nous. : Fabienne Thibeault Entourée de Pierre Di Pasqua- le (piano), Francois Messier {basse), André Paquette (batte- rie), Gilles Saint-Pierre. (guitare classique) et de celui qui signe la musique de ses chansons, Pierre Hétu (guitare séche et électrique), Fabienne Thibeault interprétera quelques-uns de ses plus beaux succés. Au cours de cette émission de Jean-Jacques Sheitoyan, nous pourrons |'en- tendre dans Ja Vie d’astheure, Chacun pour séduire, Délire en fieévre, Eblouis, .le Faiseur de pluie, Chez nous et Monsieur Grand dans laquelle Julie Barry l'"accompagnera 4 la guitare. Les téléspectateurs de Radio- Canada ne voudront certaine- ment pas manquer ce rendez- vous que leur propose Fabienne Thibeault. . Emissions pour les jeunes Tous les jours de la semaine, a midi, du lundi au vendredi, les benjamins de la télévision peu- vent se régaler, en méme temps que de soupe, d'une émission congue spécialement pour eux. Le lundi c'est Cher oncle Bill; le mardi: les Chevaux du soleil; le mercredi: Skippy, le kangou- rou; le jeudi: Prince noir et le vendredi: Toumai. 1. Gillian Blake (Dora) et Steve Hod- son (Steve) deux des personnages prin- - clpaux de la série les Chevaux du so- leil dont le plus beau a été sauvé par des enfants. f ' 2. Brian Keith, interpréte du rdle-titre de la série Cher oncle Bill, un oncle qui n'a pas toujours la partie facile avec ses deux diablotins de neveux. 3. Une scéne typique de la série Tous mai dont le héros, le petit Esrom, vit des aventures fantastiques parmi les animaux de la jungle, dont les 6élé- phants qu'il adore. 4. Le petit Garry Pankhurst interpréte avec brio le réle de Sonny Hammond, qui s'est pris d'une véritable affection pour un kangourou, héros de la série Skippy, le kangourou. 5. La jolie Judi Bowker, interpréte du réle de Vicki Gordon, cette petite fille qui a sauvé Ja vie d'un cheval maltrai- té et l'a baptisé Black Beauty ou, en frangais, Prince. noir. — qT