Le Moustique Volume 4 - 12¢ édition ISSN 1496-8304 Décembre 2001

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« Regarde Maman, le petit bébé a déja
perdu toutes ses dents.

« Pour Noél, je veux un « joliciel » pour
jouer a l’ordinateur. »

« Regarde le beau lever de sommeil ! »

« Dans ma prune, est-ce qu’il y a un
moineau ? »

« Maman, quand tu étais petite et que papa
était petit, c’était qui mes parents ? »

« Moi, mon chat, on I’'a acheté dans un
ketchup. »

« Demain, je vais a I’hépital pour prendre des
photocopies. »

« Regarde la grosse peine mécanique, »

« Moi, ma mére est PINOTE D’AVION. »
(peanut = cacahuéte, prononce pinote en
anglais).

JOYEUX NOEL ET BONNE ANNEE !

Envoi de Jean-Claude C., de White-Rock.

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Nouveaux membres :
Emmanuelle Laverdure.

Renouvellements de -

Mr. et Mme Adam, Conseil scolaire
francophone de la C.-B.. Marie-Lise
Milliard, Marie Woolridge. Margo Landry

Note de l’éditrice : Votre participation
est toujours fort appreciée et je vous en
remercie Chantal Pefebrre

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Etrange sentiment, alors qu’intimement,
On ressent, Imperceptiblement et tres confusément,
Que les tempéraments, par ce temps, s’affadissent,
lentement.

Les mouvements, comme les gestes, s’alanguissent.
Quand s’en vient le moment ou I’automne pressant,
Fane le feuillage et appesantit les ages.

Alors que la jeunesse et ses triomphants pouvoirs,
Comme belles promesses, sensiblement s’étiolent,
Idéaux en détresse, les beaux réves s’envolent,
Livrant la sagesse tel un demier espoir.

Sagesse, le pendant de la fougue d’antan,
Absorbe lentement l'image affaiblie
Des nombreuses victoires arrogantes du temps,
Des défaites que le temps, lui, jamais n’oublie.

Quand le givre chiffonne l'esquisse des visages
Et recouvre de glace les regards éperdus,
Le froid ensevelit les souvenirs perdus
Et fait torse la main qui doit tourer la page.

Quand le corps chancelle d'un simple attouchement
Quand l'avenir n’est plus qu’un regard de passant,
Quand le monde n'est plus émerveillement,

Et que la vie n’est plus qu'un passe-temps lassant,

Quand soudain on s’étonne
Que I’automne rime avec tristesse et monotone !

Katana.

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DACATATATA SATAN