30 Le Soleil:de Colombie, Vendredi 24 Février 1978 La philatélie Le ministre des Postes Gilles Lamontagne a annon- cé aujourd’hui que trois nou- veaux timbres seront émis le 7 mars prochain. Deux des nouveaux tim- bres, d’une valeur de .14 cents chacun, reprendront les dessins qui figurent déja sur les timbres courants servant présentement a l’af- franchissement de la premié- re classe, soit les édifices du Parlement et le portrait en bas-relief de la reine Elisa- beth II. Ces vignettes ne 44 seront différentes des pré- cédentes que par la couleur; en effet, les nouvelles émis- sions seront pourpres au lieu | de bleues. Les deux timbres > serviront pour le courrier de premiére classe dy régime intérieur. Les nouveaux | tarifs entreront en vigueur 7 le ler avril 1978. Le troisiéme timbre, d'une , valeur de .30 cents corres- > pondant au nouveay taux de > base Proposé pour le cour- , tier-avion du régime inter- national, représentera le } feuillage du chéne rouge. Ce dessin s'inscrit dans le cadre du théme introduit en 4 1977 pour les timbres de ~< faible valeur nominale qui représentaient le tremble, le ’ < pin de Douglas et I’érable 4 ‘ sucre. Heather Cooper, de ‘ Toronto, a réalisé le dessin » des timbres consacrés au - chéne rouge et a Sa Majesté. Reinhard Derreth, dessina- ~ teur de Vancouver, a exécu- té le timbre consacré aux édifices du Parlement. L’édifice central du Parle- " ment, représenté 4 maintes reprises sur des timbres dont le dernier, émis en 1977, était consacré a la Conférence _parlementaire du Commonwealth, figurera encore une fois sur un tim- a wr er ae ee , Rotana, i. i li. i. i. li. lll. il — aw ws bre canadien. Cette structu- re a d’abord été représentée sur le timbre émis le ler juillet 1927 a l’oceasion du soixantiéme anniversaire de la Confédération. Le choix était judicieux car tout comme la reine, le gouverneur-général, le cas- tor, les armoiries et le drapeau, les édifices du Par- lement sont un symbole national. L’édifice central représente également le li- bre échange d’idées, essence méme de la démocratie. “Les timbres courants portent d’habitude le méme dessin pendant trois ou qua- tre ans, et je pense que ceux que nous avons actuellement donnent un excellent apercu du Canada,” a déclaré M. Lamontagne. “Lorsque nous les avons lancés I’année der- niére, ils ont été bien accueil- lis et je suis persuadé que leur popularité ne décroitra pas cette année.” Les Postes canadiennes consacrent habituellement leurs émissions courantes a ce qu'il y a de mieux au pays. Ainsi, les nouveaux timbres. témoignent 4 la fois de la beauté des paysages cana- diens et de notre glorieux héritage politique fondé sur la liberté et l’ordre. Il existe plusieurs centai- nes d’espéces de chéne, et Von en dénombre dix au Canada, notamment le chéne q rouge. Cet arbre croit dans q la région forestiére de feuil- q lus, dans celle des Grands Lacs et du Saint-Laurent q ainsi que dans la région forestiére acadienne. Sa q forme, sa taille et d'autres ~q caractéristiques varient se- lon l’endroit ot il croft; cependant, il atteint habi- 4 tuellement de soixante 4 quatre-vingt pieds de haut et son diamétre varie d’un 4 trois pieds. Dans des condi- « tions idéales, le chéne rouge peut atteindre plus de cent pieds de haut et quatre pieds de diamétre. Son bois est couramment employé pour les parquets, la décoration intérieure et le meuble. En Europe, le chéne rouge est un arbre ornemental. Le nouveau timbre de 30c., consacré au chéne rou- ge, nous rappelle l’importan- ce des arbres et la nécessité de les protéger, surtout des dangers causés par I’homme. Il suffit de noter que le nombre de feux de foréts par an n’a cessé d’augmenter de 1919 4 1939, mais a subi une baisse marquée au cours de la Seconde Guerre mondiale car le rationnement de |’es- sence avait réduit le nombre de vacanciers. Ces incendies sont si violents que l’air ambiant méme semble se consumer. Un seul feu, causé par la négligence des gens, peut ravager des mil- liers de milles carrés. Le timbre a I’effigie de la Reine a été dessiné par Heather Cooper. Le profil en bas-relief est l’oeuvre du sculpteur torontois Jaroslav Huta, d’aprés une étude photographique réalisée par le photographe britannique Peter Grugeon. Le timbre consacré aux édifices du Parlement repré- sente une vue de biais de Védifice central avec, en surplomb, la tour de la Paix. Ce timbre a été dessiné a partir d’une photographie par Reinhard Derreth, de Vancouver, et a été imprimé par le procédé de la gravure sur acier monochrome. Le timbre consacré au chéne rouge a également été dessiné par Heather Cooper, de Toronto. Le timbre reproduit fidélement le feuil- lage de cet arbre magnifique aux coloris éclatants. L’ap- pellation scientifique de 1’es- sence figure dans l’inscrip- tion de la planche. L’énergie a meilleur marché Les piéges de la langue francaise par Jean-Claude ARLUISON Notons aujourd’hui cing» fautes de langage trés sou- vént rencontrées. 1) achalandé. Dans lesprit de beaucoup de personnes, un magasin bien achalandé est celui qui propose a ses clients un large éventail de produits. Erreur: il s’agit d’un magasin fréquenté par un nombre important de clients ou chalands (terme qui ne s’emploie plus 4 présent). 2) alternative. On entend dire fréquemment: il n’y a pour la solution de ce pro- — bléme pas d’autre alternati- ve que d’envisager telle chose. Or, alternative impli- que un choix entre deux termes. I] faut dire: pas d’autre alternative que le voyage par terre ou par mer pour celui qui ne supporte pas l’avion. Il ne faut pas dire: celui qui ne supporte pas |’avion est entre deux alternatives, etc.” Cela supposerait un choix entre quatre possibilités. 3) périple. Ce mot désigne un voyage par mer autour d’un continent. N’essayons — pas d’émerveiller notre audi- toire en parlant de notre périple a travers ]’Alberta. 4) On ne présente pas un examen. A qui pourrait- on se demander? On se présente a une école, a un examen, de méme qu'on se présente devant un jury. — 5) Enfin, voici ce que l’on entend au début d’une publi- cité télévisée: “c’est moi qui sera...” On doit dire: “c’est moi qui serai’. La premiére spersonne désigne celui qui parle. Pourquoi employer la troisiéme? (A suivre) f Jeu nog quand le rit 5 vient aux hots le francais, je le parle par @ L'Année du francais. Campagne de valorisa- . tion de l'usage et de !a qualite du frangais. Connaissez-vous bien les gallicismes (ou expressions propres au francais)? Trouver les mots manquants : «A la suite des derniéres rencontres, les négociations entre le patron et le syndicat > Indice : Comme le soldat qui piétine en cadence, Pourquoi tant d’eau chaude? ,__Prendre un hain a deux est une fagon d’économiser l'eau chaude... mais voici d’autres suggestions: Pourquoi ne pas rester debout? En effet, pourquoi ne pas prendre une douche plutét qu’un bain. Si quelqu’un met en doute l’€conomie possible, voici comment prouver votre affirmation: \ _ Tout ce dont yous avez besoin est la baignoire et une regle 4 mesurer. 4 votre prochain bain, mesurez la pro- fondeur de l’eau dans la baignoire avant d’y pénétrer vous- méme. La fois suivante, prenez une douche mais mettez la bon- de en place pour éyiter que l’eau ne s’écoule. Une fois l'opération terminée, mesurez la profondeur de |’eau ac- cumulée dans la paignoire. Vous verrez qu’une douche necessite pas mal moins d’eau. __Le régulateur de débit. On peut encore faire une €conomie d'eau en prenant une douche si la pomme a douche est pourvue d’un régulateur de debit. Pendant la douche, on ne se tient pas toujours directe- ment sous le jet q’eau. Durant ces moments il suffit de tourner la pomme vers le mur pouren ralentir le débit con- siderablement. Lorsque vous avez de nouveau besoin du plein jet d'eau, il guffit d’orienter la pomme a douche vers le centre de la baignoire. Demandez au marchand de matériaux de construction de votre quartier s’il a de ces régulateurs en stock, et si vous faites constryire votre propre maison, demandez a lentrepreneyr d’en installer un. Si vous devez prendre un bain, utilisez une eau plus fraiche et en petite quantité. Le coiit d’un bain est déter- mine principalement par le cout de l’énergie utilisée pour chauffer l’eau. L’eau elle-méme ne coiite a peu prés rien. qui reste sur place en simulant la marche, il s'agit d’une expression qui désigne un progrés trés lent, ou encore un ralentisse- ment qui implique une attente. On continue ... sans avancer. La quantité d’énergie utilisée dépendra de la quantité d’eau et de sa température. Le tableau qui suit est pour une baignoire standard. Le volume d’eau dépend de la profondeur de l’eau (avant de monter dans la baignoire). On présume que |’eau a été chauffée a l’électricité au cofit de 2 cents le kilowatt-heure (kWh). ies =, COMBIEN VOUS COUTE UN BAIN? Profondeur de l’eau Température de l’eau Trés 2S Tiéde Chaude Chaude Pouces Centimétres (112° F, (140°F, = (158° F, z 50°C) 60°C) 70°C) cents cents cents 4 10 6 8 10 5? 13 8 11 13 6 15 10 13 15 7 18 12 15 18 8 20 13 17 20 9 23 15 19 23 be 10 25 17 21 29 = (Ces féxtes Sontfournie parle Secretariat PEtGt Energie, Mines et Ressources Canada, 588, rue Booth, Ottawa K1A OE4 Réponse : sed 9] senbiew Cette chronique a ete préparée par lequipe de francais de fa. | Teélé-universite. ie STE ep? > RP) Spo isd