‘lyrisme,

6 - Le Soleil de Colombie, vendredt 20 novembre 1987

Peinture

EXPOSITION,

SS

Une vision romantiqye

La galerie Diane Farris expose
les oeuvres de Philippe Raphanel
jusqu’au 23 novembre. I] n’est
plus besoin de présenter au
public les oeuvres de ce jeune
artiste d'origine francaise: De
nombreuses galeries 4 travers le
pays l’ont déja fait a plusieurs
reprises.

Né en France en 1956 Phikippe
Raphanel est maintenant citoyen
canadien et a choisi Hornby
Island pour y poursuivre sa
carriére de peintre. Dans la
présente exposition il nous offre
sa vision du paysage canadien.
Paysage ou la lumiére et le
mouvementdominent, ou le vent
torture les arbres et rend les
collines aussi mouvantes que les
vagues de la mer. Toute la
végétation balayée par la
bourrasque s’éléve en vagues
lumineuses qui ne sont pas sans
rappeler celles tourmentées de
Van Gogh. Mais, 1’atmos-
phére de vigueur et d'inexploré
évoque davantage les lignes fortes
des paysages du «groupe des sept»
Mémes sentiments de puissance,
de vigueur et de solitude que nous
ont livré a travers leurs oeuvres les
artistes du «groupe des sept».
Mais Philippe Raphanel est
surtout un romantique parti sur
les traces de Delacroix. Ses
oeuvres en posséde le sens du
du mystére et une
certaine mélancolie.

L’exposition comprend de
nombreuses toiles en majorité de
grandes dimensions. C’est pour-
tant dans les petites toiles et dans
les dessins en particulier que
Raphanel excelle. La ligne y est

ACTUALITE

Le salon librairie

Suite de la premiére page
Rose-Marie Charlier et les

éditeurs basés 4 Montréal.

Conséquence, il y a de tout, et
pour tous: littérature enfantine,
livres para-scolaires, documen-
taires divers pour les uns,
littérature francaise (avec les
nouveautés de Gallimard et du
Seuil, entre autres) pour les
autres, sans oublier une ribanbel-
le de dictionnaires unilingues et
bilingues.

Bref, Rose-Marie Charlier a
imaginé une exposition exhausti-
ve teintée de qualité pour
atteindre un double objectif:
d’une part, intéresser et servir les
particuliers; d’autre part, se
rappeler au bon souvenir des

professeurs, bibliothécaires et
autres animateurs ou responsa-
bles de collectivité.

Bref, Rose-Marie Charlier nous
offre une chance unique de
dénicher le livre in-trou-va-ble,
qu'il soit outil pédagogique,
instrument d’éveil ou compagnon
de lecture.

Ne la décevons pas. Cela en
vaut la peine.

OO

Jeudi 19, ouvert aux professeurs
et aux bibliothécaires de 18 a 17
heure. Ensuite, ouvert a tous
jusqu’a 20 heure.

Vendredi et samedi 21, ouvert a
tous de
Dimanche 22, ouvert a tous de 10
a 13 heure.

10 a 20  heure.'

«Evening Light» de Philippe Raphanel. Photo: Jim Jardine.

Philippe Raphanel un jeune
artiste plein de promesses dont on
reparlera souvent.

La galerieDzane Farris est située
au 165 Water street au 3iéme
étage.

assurée, solide et les troués de
perspective aménent une atmos-
phére romantique ou Chateau-
briand retrouverait le roman-
tisme de ses paysages du
«nouveau monde» et Emily Carr
sa chére solitude canadienne.

ESGERE

|

3 Construction
de Défense Canada

Ottawa (613)
Référence CK 703 10.

Canada

Construction de Défense Canada lance un appel d’offres pour
construire un poste de garde et amélioration du chemin d’accés,
SFC Aldergrove (Colombie-Britannique). La date limite prescrite
de réception des soumissions est mardi, le 8 décembre 1987. Pour
de plus amples ponselgnements s’adresser a la section des plans &

Defence Construction
Canada

Le samedi
21 novembre,

un vote de

qualité

LE VOTRE [{¥)

ee

Z U'honorable Rita M. Johnston
Ministre des Affaires Municipales

Union des
Municipalités de ia

Colombie-

Britannique: \ \

" po-

+ oe
ee”

ee |

Bernard Gantner a 59 ans, une licence de philo, un coup de
main et du talent. Renseignements pris, il aime le bon vin, la
bonne cuisine, les vieux livres et les couleurs capricieuses de
la campagne.

Au commencement était un petit gargon de 8 ans qui
dessinait. Un peu. Son grand-pére, étonné par tant de
précocité le présente au peintre Léon Delarbre,
conservateur du musée de Belfort, qui apprécie le talent de
Yenfant. Beaucoup. Le gamin se iarise avec les
techniques de la peinture et du dessin, bref, étudie.

_Passionnément. Puis, viennent Paris, ses musées, ses

galeries... A la folie! Va-t-il en rester lA?

Pas du tout : a la fin des années 50, le critique Claude Roger
Marx le repére. Et en 1961, Bernard Gantner est lauréat du
«Prix de la critique». Ses oeuvres évoquent la puissance
d'une nature douillette et cotonneuse persistante a travers
le temps. Elles abritent un nécessaire équilibre de couleurs
et de masses, rythmé ici par un feuillage échevelé, la par un
ciel tourmenté.

Bernard Gantner travaille seul en plein air, unique
personnage du décor qui I'inspire : la campagne
franc-comtoise. Elle vous attend jusqu’au 3 décembre au
1445 rue Georgia ouest, 8 Vancouver. Tél.: 682-1234. P.R.