OTTAWA ~~ Le Canada aurait interét a mettre sur pied un réseau transcanadien de teléinfor- matique, estime le conseil des sciences du Canada dans un rapport remis hier au gou- vernement. Dans ce nouveau domaine des communications qu’est l'informatique, ce re- seau est-ouest serait lequiva- lent d'autres liens qui ont as- suré lunité canadienne dans le passé: le chemin de fer transcanadien, la route trans- canadienne et les lignes aé- riennes Trans-Canada. Un tel réseau devrait per- mettre a tout usager de communiquer avec nimpor- te quel ordinateur et n‘impor- te quelle banque de données, Ee au pays. Les particu- ers aussi bien que les com- gnies auraient ainsi acces a une gamme sans pareille de services encore inedits. Les ordinateurs, quant a eux, ver- raient leurs possibilités mul- tipliees puisquils pourraient utiliser les données enregis- trees dans les mémoires des autres ordinateurs et sou- mettre les problemes trop complexes a des appareils plus puissants. Les conséquences sociales aussi bien qu’ économiques seraient énormes: un hopital excentrique comme celui de North Bay, par exemple, pour- rait obtenir des _ services d'analyses d'électrocardiogram- mes a Montréal, consulter des catalogues donnant les caractéristiques et les prix des médicaments a Toronto et meme, consulter éventuelle- ment le dossier d'un patient qui aurait eu un accident loin de son domicile. Un tel réseau permettrait le développement d'une in- dustme canadienne de | infor- matique en lui donnant acces /4 un marché important. 0 permettrait surtout de ne pas dépendre completement des Etats-Unis qui préparent af tel réseau chez eux. lon le Conseil des scien- ces. un tel réseau devrait étre formé de plusieurs sous-re- seaux régionaux ou provin- ciaux reliés entre eux par une artere collectrice natio- nale. Sur le plan technique, il devrait transmettre l'in- formation sous forme numée- rique et non pas sous forme analogique comme les cir- cuits téléphoniques actuels (qui sont d'ailleurs mal adap- | tes .aux besoins des ordina- | teurs). \ Il est probable que le re- seau devra offrir a la fois un service de commutation des | Messages (pour de fort volu- | mes de courts messages) et un service de commutation des circuits (pour de longs messages comme la_trans- mission des images par signaux numeriques). Le téléphone actuel utilise le systeme de la commutation des circuits: tout appel tele- phonique utilise un circuit unique quelle monopolise. La technique de la commu- tation des messages consiste a envoyer de tres courts messages accompagnes d'une adresse: un ordinateur envoie alors chaque petit message | (ou parties de long message) | selon le moyen le plus court a chaque instant. Aucune ligne | n'est alors monopolisée par | un utilisateur en particul' cr. | Le Conseil des sciences précise que ce réseau de- vrait se trouver sous main- mise canadienne et peut-étre sous controle gouvernemental. Aucun organisme co-proprie- taire du réseau ne pourrait vendre ses propres. services par lintermédiaire de ce ‘meme réseau pour éviter les privileges indus. Un élément important du succes d'une telle entreprise serait le cot de revient au consommateur. Ce critere est tres important parce que les services présentement disponibles aux Etats-Unis sont déja moins -dispendieux ue les services canadiens equivalents, signale le Con- seil. Ce décalage ne pourra que saccroitre si le decalage technologique sélargit entre ‘nous et nos voisins du sud. Cest pourquoi le Conseil préconise des subventions gouverne mentales d'appoint jus qu'a ce que le réseau puis- se devenir rentable. ‘‘Le premier objectif serait d/of- frir un service public, la rentabilité éventuelle ne ve- nant qu’en second lieu’’, pre- cise-t-on. On demande aussi des mesures durgence pour réduire lécart actuel des prix. La mise au point de ce re- seau demanderait des études préliminaires et il reste en- core bien des problemes qui empeéchent le ‘dialogue’ en- tre les divers ordinateurs con- cus selon des principes dif- férents et programmes de fa- cons diverses. C'est pourquoi le Conseil préconise la création d'un Office de lé- | tude de la structure du réseau. Cet office délimiterait les | activités du réseau, le plani- fierait, allouerait les con- trats d'avant-projet, effectue- rait des études de prototypes | ete. Lors de Ilallocation des contrats, precise le Conseil, | la préférence devrait. étre donnée d’abord aux industries canadiennes, puis aux univer- sités et enfin, sil est im- | possible de faire autrement, aux organismes du_ secteur public. iCriminalite Pendant les années 1966 a 1970, 1,587 meurtres ont été signalés au Canada ce qui porte le total des meurtres commis au Canada durant ‘la décennie 1961-1970 a 2,665. Ces chiffres sont contenus dans une étude sur |’homici- de au Canada pour les années 1966 a 1970 préparée par le Bureau fédéral de la statisti- ue (maintenant Statistique anada). Selon cette étude 87.3% des meurtres commis dans cette période (soit 1,010 sur 1.587) avaient été classés au 31 décembre 1970 par les diffe rentes siretés policieres du ys. - Sur les 952 personnes accu- sées de ces meurtres, 198 (20.8%) n’avaient pas été ren- voyées aux assises le 31 dé cembre 1970. A cette meme date, 754 per- sonnes avaient été renvoyées aux assises pour des meur- tres signalés au cours des années 1966-1969. Cela re présente une augmentation de 81 personnes par rapport au nombre de celles qui avaient été renvoyées aux assises le 31 décembre 1969. Sur ces 754 personnes, 36 ont été re- connues ou déclarées aliénées. Sur les 718 autres qui étaient en mesure de passer en juge- ment, 121 ont été acquittées par le tribunal et 565 ont été reconnues coupables de meur- tre, d’homicide involontaire, ou d’une infraction de moin- dre gravité. Sur ces 565,388 (68.7%) ont été jugées coupa- f icide _involontaire ou d'une infraction de moindre gravite. L’étude statistique signale | aussi que le 31 décembre | 1970, sur les 754 personnes renvoyées aux assises pour des causes d’homicides com- mis au cours des années 1966- 1969, 22 attendaient leur pro- ces ou étaient en suspension d instance. En 1970, 430 homicides ont été signalés au Bureau fede- ral de la statistique. Le 31 deé- cembre 1970, 363 (84.4%) de ces homicides avaient été classés par mise en accusa- tion, par déclaration de suici- de ou autrement. Sur les 308 personnes accu- sées d’homicide, signalées en 1970, 155 (50.3%) n’avaient og été renvoyées aux assises e 31 décembre 1970. Et, de ces 155,143 attendaient 1’en- quéte préliminaire. Pour ce qui est des homi- cides signalés en 1970, 153 per- sonnes avaient été renvoyées aux assises le 31 décembre 1970, et sur ce nombre, 20 avaient été acquittees et 91 condamneées pour meurtre qua- lifié ou non qualifié, pour ho- micide involontaire ou pour une infraction de moindre gravite. Sur les 91 personnes reconnues | coupables, 56 (61.5%) ont été condamnées pour homicide in- volontaire ou pour une infrac- tion de moindre gravite. | Selon les chiffres fournis | par cette étude, on remarque que la courbe des homicides au Canada n’a cessé de croi- | tre depuis 1961 a l'exception | peut-étre de l'année 1966 ou l'on signale une légere baisse de 0.2 par rapport a l’année précédente. Au cours de ces années le nombre de meurtres est passé de 185 en 1961 a 430 en 1970. De 1966 a 1970. les meurtres | ont fait 1,587 victimes au Ca- nada dont le méme nombre au Québec et en Ontario soit 442 victimes chacune. De plus, durant cette pério- de une moyenne de 40.3% des | homicides signalés ont été com- mis au foyer, c’est-a-dire im- pliquant des victimes ayant certains liens de parenté avec leurs agresseurs. Par ailleurs, une moyenne de 14.9% des ho- micides signalés au cours de cette période ont été commis au cours de la perpétration d’un autre acte criminel. Le rapport du BFS indi- que d’autre part que le moyen le plus commun employe dans les cas d’homicide a eté larme a feu. En 1970, 180 meurtres sur 430 ont été com- mis par une arme a feu. Paroisses FRA NCOPHONES Saint-Sacrement: 3196 Heather, Vancouver Paroisse Nationale Canadienne frangaise. R.P. Henri Meek, SSS, curé. : Messes dominicales : ts MEO, i ileilis) Jouey, ilo P.M. Bingos bilingues:jeudis. Tél. 874-3636 N.D. de Fatima 747 Alderson, Coquitlam -}} Tél. 936-2525 ; IR.P. Guy Michaud, omi, lcuré. R.P. E.Dénommée, omi, vicaire. R.P. E. Labonté, omi, vicaire. 'Messes en frangais 7:30h, 10:30h. Messes en anglais : 9h, 5:15h. Bingos : jeudis, sous- sol de l’église. d N.D.de la Paix 216 Carnavon, New Westminster [Paroisse Nationale Canadienne francaise. L’abbé Nestor Ther- rien, curé. Messes' dominicales 9h et llh. Bingos Keary. Tél. 522-5353 jeudis, 318 ILa Federation des Franco: Colombiens 1013-B Brunette Maillardville (B.C.) Tél. 526-9616 St -Jean | Baptiste 307 rue Richmond VICTORIA Messes du dimanche : } 19 asm. et 11 a.m. Curé : Rév. Pére Alexis Auger O.F.M. Tél. 385-6643, rés. 382-4456. ||N.D. de Lourdes 820 Laval, Coquitlam R.P. P. Surette, cfm, curé. R.P. P. Stack, cfm, vi- caire. Messes en frangais 7:30 h et 11 h. Messes-en anglais : 9 h et 5:15 h. Tél. 936-1311 Bingos : vendredis, salle de l’école, 1300 Hammond. ACTIVITES - VICTORIA | Secrétariat et centre culturel BOURSE D’ETUDE LA FEDERATION OFFRE UNE BOURSE D’ETUDE - pour un ou une étudiant (e) poursuivant ses études en frangais. - pour un ou une étudiant (e) qui, par ses études et ses cours choisis, pourrait mieux servir la popula- tion francophone de cette province dans un temps futur. - Par ailleurs un certain succés académique est aussi nécessaire. 301 rue Richmond \ | | Réunions du conseil general | 1€f samedi du mois 4 19 h 30 Soirées recréatives | er i is ¢ ie je samedicdy'mols.a 21 f- Les démarches devront étre adressées 4 ; Féedera- || | a ae ATTIC tion des Franco-Colombiens, 1013B rue Brunette, \| J Ree iioes Ge Linen? | Maillardville, Colombie- Britannique. | a | } i! LE SOLEIL, 24 SEPTEMBRE 1971, V