_ est de “réunir oath wom mcrenieal VOL.15 —_No.36 LE MINI-QUOTIDIEN DE L 33 ANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VENDREDI 14 JANVIER 1983 _ Les communautés ethniques de Vancouver | (1)- Les Belges : autour d’une organisation unique Par Marc Girot “Yen @ pas un sur cent et pourtant ils existent”... La célébre chanson de Léo Ferré sur les anarchistes pourrait tre reprise en choeur par les Belges de Colombie britannique. Un choeur bien modeste, puisque les Belges et ex-Belges ne sont que 5000 environ dans toute la province, établis surtout dans la région du Bas-Fraser. Minoritai- res parmi les minoritaires, les citoyens et descendants du plat pays n’en font pas moins résonner leur voix en nos montagnes, Rien n’était acquis d’avance pourtant. Pendant longtemps les Belges n'ont pas existé en tant que communauté organi- sée sous la banniére d'une association, culturelle ou au- tre. Dans les années 50 et 60, le noyau actif des quelques compatriotes soucieux d’étre ensemble disparaissait au sein des groupements francopho- nes. a a C'est seulement en 1976 qu’est née la Belgium Cana- dian Association of B.C., aujourd’hui encore la seule organisation belge de la pro- vince. Une association bien particuliére, active, “familia- le” dont l'objectif proclamé ia Sopgte Victoria concurrente de la Californie Par Bernadette Granger C'est le sujet qui inte les caltivatenra ty anes de Victoria, c’est'un fruit — le kiwi. Les kiwis sont originaires du Sud de la Chine centrale, dans la vallée de la riviére Yangtse. Tis ont été importés par la Nouvelle-Zélande en 1906 oa les premiéres variétés com- merciales ont été développées. C'est d’ailleurs 1a qu’ils ont été baptisés kiwi car ce fruit est velu et brun tout comme leur petit oiseau national. Vers 1985, les Etats-Unis, particu- liérement la Californie, ont obtenu de la Nouvelle-Zélan- de une variété —_ appelée Hayward qui donne de gros fruits. Aujourd’hui, la Cali- fornie posséde a peu prés 600 hectares (1500 acres) consa- crés a cette culture. Ces deux pays sont actuellement les deux sources majeures du kiwi pour le marché canadien. Ce fruit délicieux, source de vita- mines A et C, aujourd'hui trés cher pourrait étre a la portée de toutes les bourses dans un proche avenir. -Le Dr. Paul Monette vient d’obtenir de bons résultats dans ses recherches. Le Dr. Paul Monette est le chef de section des plantes ornemen- tales ala station de recherches et de quarantaine des plantes de Saanichton, Agriculture’ Canada, située a Sidney. Paul Monette est originaire de Lachute, Québec. Ila obtenu son Baccalauréat €n Sciences a Winnipeg et son doctorat de philosophie en biologie molé- culaire a l’université de Can- berra, Australie en 1978. Suite page 6 relles, etc., permettant aux peuple belge n'est pas faite pour faciliter la réalisation d'un tel programme. Sur un territoire plus petit que I’tle de Vancouver — la Belgique — trois peuples, quatre divisions administratives, trois langues officielles! Cet éclatement national est ? m ales, cultu- membres de garder le contact avec la Belgique et d’établir des liens d’amitié avec leurs compatriotes.”’ sy Classique direz-vous, Pour- _ tant la diversité multiple du Lors d'un barbecue sur Bowen Island, au mois de juin ’82. A ; uche: Norbert Vanden Abeele. tinct tannique dans la mesure od 75% des Belges locaux sont néerlandophones (parlant la langue de la Hollande, le voisin du Nord), le reste étant constitué de francophones. Mais 1’éventail linguistique senrichit de l'anglais — la seule langue pratiquée par certains membres de l’associa- tion, celle qui est utilisée au sein de son exécutifl En effet, une part de la colonie belge est composée, comme ailleurs, de personnes nées de mariages mixtes, la plupart du temps de femmes belges arrivées au bras des soldats canadiens de la Secon- de Guerre Mondiale (1). Unilingues anglais, certains n’en gardent pas moins des liens avec la Belgique et leurs compatriotes, que ce soit par pure sympathie Ou parce qu'ils détiennent la double nationalité. De plus, depuis un change- ment de la loi scolaire belge Tremontant 4 une quinzaine d’années, le flamand (néer- landais) n'est plus seconde langue obligatoire pour les Wallons (francophones) et inversement. D'od la nécessité de recourir parfois a une langue tierce, l'anglais, ce qui ‘ en. C.B : out cela ne veut pas dire que nous importions les pro- blémes du pays, nous nous rencontrons pour nous amu- ser, nous voir, nous parler. On oublie tout le reste, raconte en souriant Norbert Vanden Suite page 13 Une Québécoise de retour de Chine raconte Un univers d’anachronismes Suzette Paradis, notre portrait francophone de la semaine, revient d’un séjour de quatre ans en Asie. Elle est passée au journal nous confier ses impressions de voyage sur la Chine ov elle a séjourné briévement. Par Suzette Paradis Imageries fantastiques de pieds nus cramponnés aux riziéres, épaules meurtries sous le poids des palanches de bamboo, visages cuivrés fen- dus de sourire, ces réves d’une Chine sereine galopent dans nos esprits. ' Le Luxingshe, agence de tourisme — gouvernementale chinoise interdit au voyageur seul de franchir cette planéte mystérieuse. Plus que la bar- riére insurmontable du langa- ge, c'est la tyrannie étouffante d'un gouvernement qui confi- ne l’étranger au groupe orga- nisé, qui lui muséle l'esprit! Trente ans de _r€volution n’ont-ils pas vaincu corrup- tion, pauvreté et révolte? La Chine de 1983 a-t-elle tou- jours honte? Quatre ans d’Asie. Etrangé- re seule venue d'Amérique, je le sais bien: Mao n'a pas mis fin a la tragédie chinoise. Hong-Kong: parloir de tran- sactions lucratives pour une Chine communiste affamée de devises étrangéres sert aussi de tremplin pour ses opérations clandestines, Ainsi le visa individuel qu'on vous refuse par voie officielle est offert pour 30$ US accompagné d'un manuel de bienséance et de tuyaux pour routard astucieux sous la _ _ Déja ivre de Chine, ques- tion de se garder l’ame en paix, toute enquéte concer- nant la légalité de ce visa renouvelable d’un mois ris- rubrique des affaires illicites querait de me géner. dans cette auberge en plein Suite page 5 Soo we tlouy Bong. Chinoiserie L'Institut National de la seulement en vue de notre Recherche Scientifique pu- _ bien, mais aussi pour celui blie un bulletin de commu- de nos descendants.” L’au- nications baptisé “Inter- com”; dans son numéro de | Noél, de nombreuses cita- tions démontraient que l'Institut est également capable d’effectuer de la recherche littéraire et his- torique. L’une d’elles plus particuliérement: “C'est notre devoir d’agir non teur de cette pensée pro- fonde est... asseyez-vous d’abord ... Fopen-hing- tsih-king, XLIIL. Doit-on en conclure que les quarante-deux Fopen- hing-tsih-king précédents nont jamais rien dit ou écrit qui méritait d’étre cité? Oncle Archibaid COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL. FE iH p &§ & il He L’aventure et le goat du lointain I’attendaient. Originaire de Montréal, Suzette a rendu visite au réside. Elle quitte l’est du Cana- da et se dirige en auto-stop vers Vancouver puis la Californie. Suzette s'arréte a Hawai, puis c'est la Corée du Sud: un choc total pour elle: le confort de l'Occident contre l’Asie. Elle s'établit au Japon oa elle réside trois ans — avec plusieurs allées et venues hors de |’archipel nippon. Elle survit en donnant des cours d’anglais, en faisant des traductions. “Je m'en- tends trés bien avec 1’O- rient, je me suis tellement — -—Le portrait d’une francophone Suzette en Asie 30 cents adaptée au Japon et I'ai adopté au risque de perdre mes amis! On est agressif choix i présen tait, se marier ou partir. “J'ai décidé de partir, car je des cours ne ES ORGIES NS a oR * et Suite page 4 Non-fumeurs, imposez-vous au restaurant Désormais, nous recherchons les restaurants od fumeurs et non-fumeurs ont leurs tables réservées. J'ai fait l’expérien- ce: sur 162 restaurants contactés par téléphone dans la région du Bas-Fraser, seule- ment 12 (7,4%) offraient une section non-fumeurs. Interrogés sur cette absence de choix, certains patrons ont répondu que leur établisse- ment était trop PETIT pour prévoir une section non-fu- Un saumon... sans fumée SVP ! don, la raison) la plus souvent entendue fut que trés peu de clients réclamaient d’étre assis loin des fumeurs. J'ai questionné beaucoup de mes amis, parents, collégues, relations, tous non fumeurs, pour ce résultat: la plupart n’exigent pas d’étre a l’abri de la fumée pour la bonne raison que, dans le plus commun des cas, ces zones non-fumeurs n’existent pas. © D'oad ce cercle vicieux: les Suite page 8 we Mg Se ee ad