A travers le Canada

Les hotels “sportifs”

par Lynne Cox |

lie thy: a7 pas si

longtemps, lorsqu’on
partait en voyage d’‘af-

faires ou d’agrément, } =

on laissait le plus sou-

vent derriére soi gym; .
régimes. ,

‘nastique . et
Cette ére est révolue.
Aujourd’hui, cer-
tains des plus grands
hétels canadiens ont
adapté leurs installa-
tions récréatives aux
besoins grandissants
de ceux qui tiennent a
rester en forme en
déplacement.
installations se sont
enrichies de gymnases,
clubs athlétiques, sal-
les d’exercice et pistes
de jogging, et
menus font désormais
place aux salades.

De par son emplace-
ment, le Chateau Hali-
fax, dans la ville de
Nouvelle-Ecosse du

-méme nom, est idéal

Leurs ©

leurs”

tant pour le joggeur
. d’expérience que pour
le coureur amateur.
Comme il se‘trouve é
proximité de la mer,
les \sportifs peuvent
respirer a pleins pou-
«mons un. air vivifiant
chargé d’embruns tout
en profitant du charme
de la ville portuaire.

- Un autre . endroit
favori des coureurs est
la citadelle de Hali-
fax, a deux pas de
hotel. Il s’agit d'une
importante forteresse
construite en 1828 au
usommet d’une colline.
Non. contente de pré-
senter un intérét histo-
rique et d’occuper un
tres beau site, elle
est eptourée d’une pis-
te couvrant une dis-~
tance de presque 1,6
kilométre (1 mille).

Six terrains de tennis
et un-club de racket-
ball, tous ouverts au
public, sont aménaaés .

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La peinture canadienne :

Canalecene Aouraau U at 3 New York qui

tombe en amour avec une

essor tel que nos artistes

jouissent d’une  popularité ©

enviable sur les’ marchés
américains et européens.
Cet engouement est assez
récent et on doit admettre
que la peinture canadienne
est demeurée pendant fort
longtemps une denrée rare
ou méconnue.. -

Pendant t un gibcle, de 1660 3
1760, nos_ancétres étaient
davantage préoccupés a ba-
tir et défendre le pays qu’a
écrire ou peindre. Ils ma-
niaient plus charrue que le
pinceau. Mgr Laval fonda
toutefois une école des arts

et métiers en 1668; on y
enseigne cependant plus. la»

décoration intérieure des é-
glises que le portraitisme.

Des artistes arrivent d’abord ~

de la mére-patrie, tel ce
Frére Luc, un récollet qui
peint le portrait de l’inten-
dant Talon vers 1670.
Aprés la conquéte, en 1760,
la peinture de paysages se
développe, notamment avec

George Heriot (1791-1816)

qui s'inspire des petits villa-
ges québécois. Des scénes
comme la Féte-Dieu et la
traversée a chevaux entre
Québee et Lévis servent
également de modéles.

Dans les années 1830-1850,
un premier mouvement ar-

tistique se dessine autour *
des peintres suivants: Léga-.

ré, Plamondon, Hamel et
Roy-Andy. “Joseph Légaré

brosse des tableaux qui rap- —

pellent des scénes lyriques
décrites par Francois-Xavier
Garneau; Antoine Plamon-

don étudie a Paris et se-

consacre a des portraits
minutieux. Son éléve, Théo-
phile Hamel, est plus rapide
. et, raison de quatres heures
par portrait, ilen peint plus
de 2000.
A. partir du ‘milieu du
dix-neuviéme siécle, le pay-
sage revient “& la mode”,

Ses plonpiers

-différente.

jeune fille de Longueil (Qué-
bec). Aprés son séjour a
Toronto, il s’installe 4 Mont-

réal, puis 4 Québec en 1853.

Krieghoff est reconnu pour
ses belles scénes d’hiver, ses
traineaux, ses maisons cana-
diennes et ses indiens.
Suivent par aprés William
Raphael, qui peint un fort joli
tableau intitulé Arrivée d’im-
migrants a Montréal, et

Robert Harris qui réussit le -

désormais célébre tableau
des Péres de la Confédéra-
tion. ‘Vers la fin du siécle

dernier apparaissent_ Maus Se

tres grands noms, notam-

ment Ozias Léduc, Suzor- ° ~
_ Cété et :
*.. Maurice Cullen...
Puis, entre 1920 et 1933, le

le - terre-neuvien

‘Canada connait un de ses

plus grands mouvements ar- |

tistiques avec le Groupe des
Sept. MacDonals, Harris,
Johnston, Jackson plus tard
et les autres se vouent a la
défense du paysage cana-
dien, sous toutes ses formes,
ses éclairages et ses saisons.
De son cété, et 4 Montréal,
Marc-Auréle Fortin se consa-
cre aussi au paysage, mais
avec une sensibilité ‘toute
Les scénes lau-
rentiennes et les villages
gaspésiens l’inspirent pro-

grand Van Gogh.

-Entretemps, des institu-

tions voient le jour, tant a
Ottawa qu’a Montréal, avec
la Galerie Nationale (1880) et
Vecole des Beaux-Arts

(1921). Le grand mouvement

canadien des arts plastiques
trouve ainsi des cadres soli-
des qui appellent un
essor. L’ére des Pellan,

-Riopelle, Borduas et Sot
est ouverte.

[A suivre: la musique cana-
dienne}. :

vel

non loin de \|‘hdtel.
L’hdétel lui-méme pos-
sede une piscine _in-
térieure et extérieure
de méme que des sau-
nas. Il regroupe 305
chambres en plein cen-
tre-ville de Halifax, au
1900, rue Barrington.
Intégré a Scotia Squa-
re, il est relié & une
centaine de boutiques

“et a un théatre. Sa

‘fondément, a tel point qu'on *
y retrouve un tourment quits. ;
n'est. pas sans évoquer, le~..

table de salades et sa
vie. nocturne animée
sont célébres.

A Toronto, trépidan-
te métropole de |’Onta-
rio, le Harbour Castle

Hilton .a tout prévu
pour bien accueillir
amateur de condi-
tionnement physique
en voyage.

Sis au 1, Harbour
Square, I’hdte! de 900
chambres, abrite un

club athlétique pour
hommes — doté. d’une
salle d’exercice, d’un
gym multi-accessoires,
d’exerciceurs-vélos et
d‘un bain de vapeur.
On peut également se
décontracter et relaxer
grace aux vertus d’un
massage, d’un sauna
ou d’un_ bain © gira-

toire. Trois courts de
squash ont été aména-
gés au cinquieme étage
de I’hétel. Le tarif est
de 6 $ pour 40 minutes

de jeu, et on peut
louer l’équipement.
L'hétel distribue des

cartes indiquant l’em-
placement des pistes
de jogging des envi-
rons, dont certaines
s‘étalent sur 8 -kilo-
metres (5 milles). L’un
des circuits longe le lac
Ontario jusqu’a Onta-
rio Place, un_ ilot
d’attractions qui réunit
notamment un port de
plaisance, une ciné-
sphere et un village
pour enfants.

Dans la ville animée
de Vancouver (Colom-

bie-Britannique), le
Bayshore Inn, de 550
chambres, domine le

parc Stanley en bordu-
re du pittoresque port
de la ville. Le parc
Stanley, un espace vert
couvrant plus de 1 000
acres (405 ha) est
Vendroit révé pour
jogger au milieu de la
vegetation luxuriante

de la céte ouest ou le
long de lta digue. Il

Le Soleil de Colombie, vendredi 15 janvier 1982

ne faut pas manquer
de visiter le zoo qui
posséde un vaste aqua-
rium ou évoluent épau-
lards et poissons exoti-
ques. On pourra éga-
lement jouer au golf
sur un parcours a nor-
male trois, au tennis,
ou encore pratiquer
la natation dans des
piscines d’eau de mer.
Le Bayshore Inn est
bien @quipé pour re-
pondre aux besoins
tant des amateurs
d'exercices vigoureux
que de ceux qui dési-
rent. simplement se
détendre. {| posséde
des piscines a l‘inté-
“leur comme a I’exté-
ieur,.- et son. club
athletique est ouvert
3 tous les clients.

A Montréal, la mé-
‘ropole du Québec, le

quatre Saisons, rue

Sherbrooke, est -
aussi bien équipé pour

le conditionnement
physique. On y trouve
des saunas et des
bains giratoires sépa-
rés pour hommes et
femmes ainsi qu’une
salle d’exercice com-
mune dotée d’un gym

(7,5: mi.).

multi-accessoires. “La
piscine extérieure est
chauffée en permanen-
ce.

On peut obtenir sur
place des cartes ou
tracés de circuits de
jogging couvrant jus-
qu’'a 12. kilometres
L’un de ces
circuits gravit le Mont
Royal qui offre un
panorama spectaculai-
re de la ville. Du haut
du Mont Royal, on
voit le fleuve Sa:nt-
Laurent, le port et
la plus grande partie
de Montréal.

_ Lorsque vous plani-
fiez un voyage d’agré-
ment ou d'affaires au
Canada, __renseignez-
vous auprés de votre
agent de voyage au su-
jet des hétels ou des
‘centres de villégiature

5

dotés d’installations de’

conditionnement _ phy-
sique. Vous  pourrez
ainsi garder lta forme
tout en appréciant au
pas de course certains
des attraits qu’‘offre le
Canada.

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mode de transport le plus

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