VOLUME 8 - 2° EDITION- ISSN 1704 - 9970 Dans un coin de Paradis Un livre de peinture et de poésie de Francine Gravel. Une artiste québécoise, native de Montréal, établie dans la vallée de I’'Okana- gan en Colombie-Britannique aprés avoir parcouru le monde et le Canada. Peintre, Francine Gravel a exposé ses oeuvres dans des festivals et des galeries en groupes et en solo aussi bien au Canada qu’en Europe et aux Etats-Unis. Elle a participé a des concours interna- tionaux et couronnée lauréate de plusieurs prix. Ses oeuvres trouvent leur place dans des collections privées et des institutions publiques de par la planéte. Dans un coin de Para- dis est le premier livre mixte qui réunit toiles et poémes en vue d'une exposition dans une galerie de Vancouver. Elle a publié auparavent des livres d’art qui reproduisent ses peintures mais elle ne se contente pas de son pinceau. Elle prend, cette fois-ci, la plume pour extraire de ses tableaux, a l'aide des mots, toute la musique produite par tant d’instruments -- violon, violoncelle, flite, guitare, harpe, luth -- qui demeuraient si- lencieux dans l’univers paisible de l’artiste. «Les poémes, dit-elle, sont destinés a présenter la toile, a expli- quer son point de vue, a interpréter ses sentiments en tant qu’ar- tiste mais aussi comme poéte et musicienne.» Elle écrit dans le poeéme Andante Tranquille : Une mélodie douce et paisible Pour 6lever nos esprits Est souvent notre seul désir. Ce livre introduit le lecteur dans un univers d’art, de danse et de musique. Il lui offre un récital de poésie, de chant et de mélodie instrumentale dont le point de départ est le chant des sirénes. « C’est par ces poémes en vers libres, dira l’auteur, fruits de cette initiative, que je forme l’espoir qu’ils créent un pont permettant au public de faire le lien avec les images. » Dans un poéme hors-série intitule Comme le Petit Prince placé en téte du livre, juste aprés l’'avant-propos mais avant |’introduction, l'artiste dévoile la source de son inspiration : « Animée par une passion étrange et profonde, Un besoin trop pressant qui me pousse sans relache A créer ces réves qui s’épanouissent sur la toile ». 92