Vancouver le 20 avril dernier et, A cette occasion, la Fédération des Franco-Colombiens a fait la présentation des arguments suivants: e Accord du Lac Meech doit étre ratifié afin de réintégrer le Québec dans le giron constitutionnel; ¢ la proposition McKenna comporte certains éléments susceptibles de régler I‘impasse constitutionnelle actuelle. Elle se pose donc comme une continuation du dialogue constitutionnel sans remettre en question l'accord conclu au Lac Meech; ¢ l‘insertion d’un réle de promotion de la dualité linguistique comme caractéristique fondamentale du Canada par le parlement et le gouvernement du Canada est une clause essentielle pour I’accessibilité des minorités officielles 4 des institutions favorisant leur développement. La notion de protection revét un caractére statique et passif alors que la notion de la promotion implique évolution et dynamisme; e la FEC a également souligné que l’obtention des droits linguistiques est souvent soumise non seulement aux conditions objectives de chaque province et des ressources disponibles, mais aussi au critere du nombre et de la demande importante. C’est pourquoi le réle de promotion du gouvernement du Canada est essen- tiel; ¢ finalement, la F.F.C. a exprimé son pessimisme quant au réle de protection des gouvernements provin- ciaux, en général, et celui du gouvernement de~la Colombie-Britannique, en particulier. A ce sujet, les commentaires du premier ministre Vander Zalm face a. Yunilinguisme des municipalités ont été cités. en exemple. ; Le comité spécial d’étude a continué sa tournée les jours suivants. Il faut noter que le principe de «rdle de promotion» du gouvernement du Canada a été repris par de nombreuses autres associations provin- ciales et nous espérons que ce principe sera amendé a l’Accord du Lac Meech. Si vous désirez une copie du discours présenté devant le comité spécial d’étude, veuillez contacter Jacqueline Mallet, analyste politique au bureau de la Fédération. SECTEUR EDUCATION Rencontre spéciale sur le jugement de la Cour supréme dans Vaffaire Mahé. Le 29 avril dernier, I’analyste politique participait 4 une rencontre organisée par la Commission Nationale des Parents Francophones 4 Montréal. | Le theme de cette rencontre était le jugement de la Cour supréme dans la cause Mahé-Bugnet en Alberta et les répercussions de ce jugement pour toutes les communautés francophones du Canada en matiére d’éducation et de droit a la gestion. Il faut également noter la participation de Trait d’union page 2 madame Galibois-Barss de l’A.P.P.C.F et celle de monsieur Gallant dont nous entendrons souvent parler dans les prochains mois puisqu’il a été choisi comme le -médiateur principal dans les négociations provin- ciales pour I’éducation minoritaire en Colombie- Britannique. Dans le cadre d’‘un atelier, tenu l‘aprés-midi, la C.N.P.F. est arrivée 4 plusieurs recommandations: . bien que IArticle 23, tel qu'il est rédigé, ne réponde pas pleinement aux besoins de la minorité, la question du nombre limitant I’accés a l’enseignement dans la langue de la minorité, le nombre d’éléves anglophones peut étre pris comme point de référence puisque la Cour supréme s’est prononcée pour le droit 4 une instruction de qualité égale a celle de la majorité; . la C.N.P.F. envisage la création d’un comité consul- tant, composé de constitutionnalistes, qui, au moyen d’une banque de données, serait chargé a la fois de soutenir les parents et de développer des stratégies d‘interventions juridiques concertées et efficaces; . en dernier lieu, la C.N.P.F demandait de toutes les * associations provinciales de parents et de toute autre , association francophone provinciale impliquée dans le dossier de l’éducation, un appui mutuel dans leurs revendications pour I’obtention de la gestion scolaire. Ainsi, une visibilité au niveau. national serait le plus sir moyen d’obtenir des résultats concrets et de faire respecter, comme cela s‘est produit en Saskatchewan, chaque accord fédéral-provincial qui avait été conclu. Un partage de l'information, une action concertée et un soutien mutuel d’une province a l’autre ont été identifiés comme autant de moyens pour faire progres- ser le droit des francophones 4 l'éducation dans la langue de la minorité et le droit 4 la gestion scolaire. SECTEUR CULTUREL Trois sujets importants ont retenu mon attention et ont occupé mon temps au cours du dernier mois. Nous avons tenu la Table de concertation sur le développe- ment culturel, le jury de sélection a choisi les. artistes. qui représenteront la Colombie-Britannique au 1* Gala . interprovincial de la chanson francophone et le Cercle . des Canadiens-Frangais de Prince George a fété son. trentiéme anniversaire. Table de concertation sur le développement culturel Cette rencontre, tenue du 20 au 22 avril 1990 au Sheraton Plaza 500 a Vancouver, est I’aboutissement d'un travail qui a commencé I’automne dernier: c'est a dire, commencer I’évaluation du dossier culturel afin de mettre en place une programmation a long terme. | Nous avions réunis prés d’une trentaine d’intervenants dans le domaine culturel provenant des sphéres suivantes: les associations «acheteurs» de produits