Le temps passe .... mais Nature reste. -Nous avons inéstimable, habitants de Vancouver, de trouver des coins de Nature pas encore saccagés par l’homme; nous avons des parcs pour nous rappeler que la nature exis- te, mous apercevons des montagnes qui ne soient pas encore dégradées et aussi quelques bords de mer qui ne soient pas souilés...... Mais dites-moi: avons nous le droit, parce que nous vi- vons de tuer de détruire tout ce qui vit autour de nous. Heureusement ceci n.est pas généralité, tant qu’il y a des gens de bon sens, qui savent s’organiser pour vi- vre au milieu de la nature 4 Vinverse des autres qui ont la prétention d’organi- ser la nature autour d’eux. En effet depuis les temps les plus reculés de l’exis- tence de l’homme, une civi- lisation aprés |’autre a lais- sé des traces de son passa- ge sur la plupart des con- tinents, mais que nous res- te-t-il qui nous soit pro- fitable, malgré les années et les différents modes de vie . La nature qui est res- tee ou quelles nous ont préservée, ! C.est la un point que nous devrions garder constam- ment en vue. . Avant de construire, qu‘- and c’est le moment de pla- nifier, c’est aussi le mo- une chance C’est rare. vant? sentiel entre lui et la nature. = jardinons =o SSS SS = — < Une question dévénement par Serge DUSSAULT . LA PRESSE Hier, hockey. Lundi, les téléromans dont il n’y a plus rien 4 dire. Ce qui nous raméne a4 dimanche. A l’émission “30 Dimanche”, on est resté sur notre’ ap- pétit avec l’interview que donnait l’ethnologue francais Claude Lévi-Strauss a James Bamber. Il m’a fallu un moment pour me rendre compte que Lévi-Strauss était planté devant un micro, face a |’intervie- wer, selon la formule détestable des émissions qui preten- dent éduquer le monde. Pourquoi cette saith était-ce capti- C’est 14 que m’est revenue la théorie oe Pierre Shaeffer, ancien directeur du service de la recherche a l’ORTF, selon laquelle la télévision doit toujours étre un événement. Le match de hockey, homme sur la Lune, un soir d’élec- tion, un étre humain dont on sent la vérité. voila pourquoi est faite la télévision. Et quand Lévi-Strauss parait sur le petit écran, qu’il raconte sa vie, dit ce qu’il pense’ du monde, c’est un événement. Il se passe devant la camera quelque chose dont nous sommes témoins. Mais peut-on parler d’événement quand tous les jours on assoit devant le micro un bon éléve devenu professeur duniversité, qui nous baratine ses legon en marge de ]’ac- tualité? Peuttre notre télévision, 4 l'image de notre. so- ciété, manque-t-elle de Lévi-Strauss. Ou, pire encore, fait- elle taire ceux qui ont une pensée originale? Il faut ajouter que James Bamber méne Vinterview a sa facon. On le prend d’abord pour un naif, avec ses yeux ronds, sa téte bonhomme, et son bouquin de références sar les genoux. Mais ses questions simples provoquent des ré- ponses intelligentes. C’est un art qu’on pourrait lui envier. Sur notre appétit, donc, que nous sommes restés. Aprés sa jeunesse, son expérience brésilienne, le coup de foudre qu’il a eu pour l’art indien de la cote ouest de l’Amérique du Nord (ce qui l’a amené aujourd’hui dans les studios de James Bamber, correspondant de Radio-Canada a Vancou- ver), nous aurions aimé qu’il nous cause un peu d’anthro- pologie structurale, vu qu’il est le pere du structuralisme (non! j’men vais pas expliquer ce que c’est, méme dans mes propres mots...). Et puis, habitués a nous faire dire que le bon vieux temps c’était hier, qu’il nous parle du bon vieux temps qui l'interesse, celui de l’époque néolithique, aprés laquelle, soutient-il, ’homme a perdu Basso es- par André CHOLLAT ment de penser nature et donc de penser jardin; de la méme fagon que nous dé- cidons des plans d’une mai- son pour des raisons de pre- tique, d’esthétique, de prix de revient, le respect de l’environnement doit in- fluencer notre décision. L’architecte doit adapter vos besoins aux possibilités de la nature, sans détruire l’un pour satisfaire l‘autre. Ils nous faut penser qu’il fuat des années, dix et peut étre vingt, pour obte- nir un abre adulte qui vous donne un aspect de beauté et de l’ombrage mais sur- tout de l’oxigéne, notre seule antidote contre la pollution de lair. -il faut des années A la faune, sur un terri- toire qui a été dévasté, pour se retrouver dans un équi- libre naturel coexistance; et seul l’équilibre de la nature nous protége des invasions d’animaux nuisible ou de maladies. En quelques heures avec un ‘‘bulldozer’’ ou une pel- le mécanique il est bien vite fait de détruire la faune de tout un quartier en détrui- sant les territoires spécifi- ques de nombreux animaux. En avons-nous le droit . Prenons l’exemple de la nature: Connaissez vous un animal qui détruise son en- vironnement, pour se loger. Avec un peu d’ingeniositée et beaucoup de sagesse, nous pouvons reésoudre ce pro- bléme !. Bon naturages. Unbeau jour d’avril 1513, il y a donc 460 ans de cela, le roi de France, Louis Xll fit A Blois une déclaration qui passa dans l’histoire. se Je me félicite, dit le monarque,du bien advenu en- tre notre Royaume aumoyen de l’art et de la science de l’impression. C’est une in- ventionqui, semble étre plus divine qu‘humaine.’’ Ce fut le début des libraires-im primeurs en France. Je vous ai parle des- li- braires la semaine dernié- re. Ceux-ci, avec l’avéne- ment de l‘imprimerie, de vinrent en effet des librai- res-imprimeurs. Mais le roi de France ou- bliait de rendre 4 Gutenberg le juste hommage qui lui revenait, lui qui avait inven- té Vart de l’imprimerie quelque soixante-treise ans auparavant 4 Mayence. Il y ouvrit le premier atelier de typographie au monde. La renommée du_ brave typo- graphe si ingénieux allait faire le tour de la terre. On considéra cette invention comme un miracle. Au lieu d’attendre la pénible copie des moines gratteurs de pa- pier, on allait pouvoir se procurer des livres ennom- breux exemplaires. Toute- fois,ne nous emballons pas. Guttenberg sua sang et eau pour produire 190 bibles. Il existe encore, bien proté- gées par le temps, quarante- sept de ces originales bibles Drogues . dangereuses CALGARY- Considérés en termes de généralisation d’usage et d’effets néfastes, l’?alcool et le tabac sont ac- tuellement les drogues les plus dangerueses au Canada. C’est ce qu’a soutenu M. Peter Stein, un membre de la commission Le Dain, chargé d’enquéter sur l’u- sage non médical des dro- gues. M.Stein ,qui est assistant- directeur de la Commission contre l’abus des drogues et de l’alcoolisme en Al- berta,a signalé que l’alcool et le tabac doivent étre con- sidérés en relation avec les autres drogues. ** C’est avec ces drogues que l’usager connait ses pre- miéres expériences avecles drogues non-médicales et qu’il se met en téte que ces drogues peuvent étre utili- sées pour le plaisir et mé- me quotidiennement, ainsi une personne qui fume la cigarette sera moins hési- tante qu’une autre 4 tenter lV’expérience de la mari- juana’’ ls M.Stein a ajouté que le méme principe s’applique pour l’usage de l’alcool et de toutes les drogues. MES SOULIERS....<» «< ‘Deux seules choses sont vraiment importantes dans la vie : un bon lit et une bonne paire de souliers . Quand on est pas dans 1’un en effet on est dans l’autre’’ Felix Leclerc SE de Guttenberg. Ne les de- mandez pas A votre librai- re habituel, 4 moins de n’étre prét A en payer le prix, soit dix millions de dollars environ. Cette pre- miére édition de la Bible, parue en 1455, demanda a4 Guttenberg trois ans d’ef- fort. Il se servit d’une pres- se de bois faite 4 la main. Les caractéres qu’il coula, Gutenberg les arrengea, 4 l’aide d’unmiroir 4l’envers, ligne par ligne. La presse ‘qu’il employa était une a- daption de la presse 4 rai- sins avec laquelle on faisait le vin du Rhin 4 1’époque. De tous les pays d’Europe, arrivérent bientdt 4 Mayen- ce les ofévres, les librai- res et les graveurs, pour connaitre et ramener en leur pays le secret de l’imprime- rie. En 1458, Charles VIII de France envoya 4 Mayen- ce un nommé Nicolas Jean- son, un orfévre parisien, a- vec la mission de rassem- bler assez de renseigne- ments pour qu’on puisse cré- er en France une fonderie de caractéres et quelques presses &4 bras. Jeanson, ce- pendant, préféra retourner, muni des précieux détails, non en France mais en Ita- lie. Il fut le premier 4 fa- briquer des caractéres ro- mains, au lieu des carac- téres gothiques que, natu- rellement, 1’Allemand Gu- tenberg avait préférés. Plus tard l’Université de Paris Progres de 13. L-IMPRIMERIE : UNE INVENTION DIVINE reprit l’initiative et fit ve- nir en France trois typo- graphes de Bale. Le pre- mier livre imprimé sortit en France en 1471 : les‘ Let- tres en Latin’ de Gaspar de Bergame. Si 1’on continua pour un temps la production: des copies de manuscrits, l’imprimerie était chose de l’avnir. Au XVIe, un ouvra- ge declare que ‘‘l’art typo- graphique comporte deux parties les Types et la Presse. La plus essentielle est la création des Types, qui exige elle-méme deux arts : la gravure des Poin- ¢ons et la fonte des Carac- téres. Le premier graveur des poingons en France fut un lyonnais Josse Bade. L’imprimerie était lancée. Au XVIe siécle, 530 000 oeu- vres furent publié¢es en Eu- rope. Avant le livre impri- mé, peu de gens savaient lire. En effet, le prix et la rareté des ouvrages ne ren- daient la lecture ni facile, ni populaire. Mais une fois que le livre fut imprimé et plus facile 4 se procurer, les po- pulations vont apprendre 4 lire et A écrire, (en petit nombre encore, mais c’était un début). D’autant plus que bientdt on pourra se procu- rer, non plus uniquement les livres sacrés, mais aussiles ouvrages profanes : Lancelot du Lac, le Romande la Rose, l’Art de bien vivre et de bien mourir. Le premier guide touristique sur Paris va pa- raftre en 1501: il s’agissait des ‘‘Rues et Eglises de Pa- ris’’. la langue francaise dans le monde NICE — Le 6eme congrés mondial de l’Alliance francaise, qui s’est ouvert vendredi a Nice, s’est cléturé samedi sur un bilan opti- misme de la situation de la langue francaise dans le monde, is l’excep- tion de Allemagne. . Dans ce pays, le frangais et nette- ment menacé, a estimé M. Marc Blanepain, secrétaire = général de VAlliance. On exige 25 candidats pour ouvrir une classe de frangais dans les écoles allemandes, contre ‘H en France dans la situation in- ‘verse. Cette mesure a pour effet de rarefier les classes de frangais en Allemagne. _ En revanche, la situation est favo- rable en Italie, en Espagne, en Sué- “de et surtout en Irlande, ot le nom- bre des étudiants en francais s’est accru de presque 50% depuis a ques années. Le bilan en Afrique est nette- ment positif, et l’Asie est la partie du monde ol, selon le congrés, le francais est le plus nettement en progrés. En Amérique du sud, la langue francaise occupe une position solide comme troisiéme langue aprés |’es- pagnol et l’anglais. On assiste d’au- tre part a une remontée constante de l’enseignement du frangais en Amérique du nord, ou il est enseigné comme premiére langue dans l’en- semble de l’enseignement supérieur ameéricain. En conclusion, |’Alliancé souhaite une aide plus large de la part du gouvernement : 400 professeurs dé- tachés pour 215,000 éléves est un effectif insuffisant, a estimé M. Blancpain : il en faudrait 600. Concours Pissenlits ~COMMENT ACCOMMODER LES PISSENLITS ? -sans risquer manger par la racine !| - collaborateur, E- ouvre un sur les Notre vrard d’Altena, concours portant points suivants : l.comment prépare-t-on la salade de pissenlits . 2.connaissez-vous de bonnes recettes de cuisson du pis- senlit . , 3.quelqu’un.serait-il en me-~* sure de m/’indiquer sa va- leur nutritive . 4.comment eV on le: vin de pissenlit . d’aller les . nir vos recettes, . essayez les. Nous choisirons les meilleures recettes (tou- jours dans 1’éventualité que nous survivrons aux dégus- tations !) et nous les pu- blierons avec les noms de ceuLe inventeurs. Aoveseer vos réponses comme suit :‘‘ Concours Pis- senlit’’, Journal Le Soleil, oe: Cambie, Vancouver 9, eee kee ate a a Le or Avant de nous faire parve- er eee ioe call 7 ae