ae ty La seconde partie de |'émis- sion Femme d'aujourd’hui du vendredi 18 mars 4 20 h 30, pour laquelle nous manquions d'information dans notre dernié- re livraison, s'intitule Bouaké. C'est le nom de la deuxiéme vil- e en importance de la Céte- i'lvoire. Au cours de février, du ler au 20, une équipe de Fem- me d’aujourd’hui est allée ren- contrer, & Bouaké, les coopé- rants engagés dans un projet d'aide patronné par l'ACDI. Le but du reportage? Inventorier les motifs de |’'engagement per- sonnel des coopérants, analyser leur action dans un pays en voie de développement, montrer comment ils vivent le quotidien et connaitre leur opinion sur le développement. Profitant de son séjour en Céte-d'lvoire, |'équipe de Fem- me d’aujourd’hui a étudié la vie des femmes de ce pays, en cau- sant avec plusieurs Ivoiriennes. Ces témoignages feront |’objet d'une émission ultérieure, soit celle du lundi 11 avril. Cette équipe était composée du caméraman Jean-Pierre Le- febvre; de son assistant Albert Bourbeau; du preneur de son Guy Michaud; de I’assistante a la réalisation Héléne Laporte, et du réalisateur Frank Duval. Le samedi 19 mars & 14 heu- res, en reprise: une émission d'Yves Dumoulin intitulée /e Do- maine du Pére. || s'agit d'un do- cument profondément humain consacré & une nouvelle théra- pie pour alcooliques. La ville de Montréal compte a elle seule 10,000 clochards dont 2,000 fem- mes. Leur seul refuge pour le moment: une ferme qui ne peut recevoir a la fois que vingt pen- sionnaires... c'est /e Domaine du Pére. Ce reportage permet- tra aux téléspectateurs d’enten- dre les témoignages des fem- mes qui les aident bénévole- ment, du frére Clément, direc- teur du Domaine, et du pére Gilles Lesage, directeur de la Maison du_ Pére. Interviews: Francoise Faucher. ~~ 4, TEIL.E—SOLEIL, Vendredi 18 Mars 1977 Femmes d’aujourd* hui Le lundi 22 mars, entrevue sur. la Jouethéque d’Outremont, avec Arlette Couture. Cette en- trevue sera suivie d’une table ronde, dirigée par Francoise Faucher, sur la situation de la famille au Québec, 4 partir d’un mémoire publié par le Cercle des fermiéres. Invités: M. Jac- ques Henripin, démographe de l'Université de Montréal; Me Gaby Bernard, du Cercle des fermiéres; Mme Denise Lapor- te-Dubuc, secrétaire générale des organismes familiaux asso- ciés du Québec, et Mme Jean- ne-Mance Dufaux, mére de fa-. mille. Il y aura également une entrevue d’Aline Desjardins avec une femme-curé. Réalisation: Yves Dumoulin. Le mercredi 23 mars a 13 h 35, Femme d’aujourd’hui propo- se un moment de réflexion sur. l'Education permanente et |’édu- cation des adultes. On demande ce qu’est l'éducation permanen- te et en-quoi elle différe de l'éducation aux adultes; com- ment le secteur d’éducation des adultes peut é6tre un_ instru- ment privilégié d'instauration de |'éducation permanente. France Nadeau interviewe M. Gaétan Daoust,.doyen de la fa- culté d’éducation permanente de l'Université de Montréal; M. Pierre Paquet, auteur d’une étu- de sur la formation de la main- d’oeuvre; Mme Francoise Gil- bert, coordonnatrice de |’emploi féminin au ministére fédéral de la Main-d’oeuvre; Mme Miche- line Desjardins, coordonnatrice du projet Formation préparatoire a l'emploi, et Mme Denise Du- four, du CEGEP du Vieux-Mont- réal, coordonnatrice d'un cours de techniques infirmiéres. Re- cherche: Jeanne Benoist. Réali- sation: Fernand Ippersiel. Le jeudi 24 mars: une inter- view de Minou Petrowski avec le docteur Claude Olivenstein, de la.clinique Marmottan, a Pa- ris. Psychiatre spécialisé dans le traitement des narcomanes, Le vendredi 25 mars: un menu Document Deux émissions sur le rire et ‘humour «Et pour ce que rire est le propre de l'homme» Rabelais De tout temps l'homme a ri. ll est d’ailleurs le seul étre vi- vant capable de cette manifes- tation capitale qu’est le rire. Méme les plus intelligents des animaux n'y sont jamais parve- nus. Déja, au XVle siécle, |’écri- vain, moine et médecin Francois Rabelais écrivit Pantagruel et Gargantua pour dérider ses ma- lades. Le dictionnaire cite plu- sieurs sortes de rires: le rire bruyant, éclatant; le gros rire, le rire étouffé; le rire forcé, le rire moqueur, narquois, mé- chant; le rire silencieux, le ri- canement qui fait beaucoup de bruit; le fou rire qui n'est pour- tant pas un signe de folie; le rire nerveux, convulsif; le rire solitaire et le rire général qui n'a rien de militaire, et le sou- rire, petit frére du rire... Qu’est-ce que le rire? Qu’est- ce que I’humour, sa contrepar- tie? Qu’est-ce qui fait rire et pourquoi rit-on? Voila quelques questions auxquelles la télévi- sion de Radio-Canada tentera de répondre d'une facon vivan- te au cours de deux émissions d'une heure, intitulées le inten qui seront présentées Jes mer: Pour illustrer cette démons- tration du rire et de |’humour, le réalisateur Roger Fournier a fait appel a la participation de deux géants du comique, deux mono- loguistes hors pair: Yvon Des- champs et Raymond Devos qu’on verra en spectacle et en interview. Autour de Deschamps et De- vos graviteront d'autres invités: des écrivains qui ont exploité "humour dans leurs oeuvres: Jean-Pierre Chabrol, Lawrence Durrell, Jean Carriére et Antoi- ne Blondin. Le Rire nous fera voir également Gilles Vigneault et Sol a |'oeuvre devant public. Grace 4 des séquences d'émis- sions de télévision, les télé- spectateurs pourront retrouver aussi Wayne & Shuster et John- ny Wayne. L'homme de la rue sera également appelé a se prononcer sur le rire et l’hu- mour. Pour mieux omprendre l'es- prit qui animera ces deux émis- sions, ajoutons que les partici- pants — les mémes pour les ~ deux heures — seront invités a répondre a des questions com- me celles qui suivent: Ow I’hu- moriste prend-il san inspiration? En Juirméme ot*dans‘la société ¢redis 23, et.3 d. jars. a Fis heu- ..-quiel’entouré? Le*fire peut-il a- FES one es me Saito = = Se HS air sa source: dan: Ss. Je dramati- + ' a gastronomique pour Paques, a- vec Suzanne Leclerc, du minis- tére de |’Agriculture 4 Québec; la chronique Pour étre bien chez soi, avec Madeleine Arbour qui parle du coin des loisirs, et en- fin, une interview de Francoise Faucher avec le docteur Jean- L’Odyssée | de Les téléspectateurs qui ai- ment les films a la fois poéti- ques et scientifiques de I’Odys- sée sous-marine de _ |’équipe Cousteau ne devraient pas man- quer |'émission intitulée /a Mar- che des langoustes a épines, qui sera présentée aux Beaux Dimanches le 20 mars a 20 h 30. ' Cette fois, le capitaine Cous- teau et son: équipe se rendent au nord de l’ile de Cantoy, au Yucatan (Mexique), pour ten- ter d’éclairer le mystére de la migration de ces crustacés. Chaque ‘hiver en effet, les langoustes &@ 6pines s'assem- blent et forment de longues co- lonnes qui avancent en une sor- te de procession migratoire, au fond de l’océan. Ces colonnes se composent tout d’abord a partir de petits que ou dans le tragique? Au su- jet du besoin de rire, plus préci- sément, a quoi sert-il? A la pure détente? A |'exorcisme? A |'ico- ‘noclastie? A la vengeance? Peut-i] désamorcer un drame? Désarmer un adversaire? Corri- ger un défaut? Pourquoi |'absur- de provoque-t-il le rire? L’humo- riste est-il un homme _ seul? Comment sé comporte-t-il dans la vie? L'humoriste est-il sensi- ble aux critiques, aux attaques, a l’humour fait sur son propre compte? A I'inverse, quel plaisir ressent-il 4 rire des autres et a faire rire les autres? Pourquoi le sourd et le bégue font-ils rire et non |’aveugle? Ot commence "humour? OU finit-il? En réalité, a-t-il des limites? Le Québécois est-il plus sensible a |’humour américain qu'a |’humour fran- ¢ais ou anglais? etc. L’humour et le rire, besoins qui correspondent 4a tous les pa- liers de l'humain — Jes plus su- perficiels comme les plus pro- fonds — chez ceux qui le font ‘et ceux qui le subissent, tel est, en résumé, le pourquoi de ces deux émissions, ala fois sérieu- | ses et dréles, a ne pas manquer. 2 A 9PS BSS WS OY 2 JH Pe as cg & a Aline Desjardins en Céte-d'Ivoire Paul Déry, gynécologue et obsté- tricien, 4 propos du bien-fondé _d'interventions chirurgicales comme |’hystérectomie et I'ova- riectomie. Recherche: Catherine ~ Commandeur. Anim.; Louise Ar- cand. Réal.: Jeannette Tardif. Cinéma «Vivre et laisser mourir» Vivre et laisser mourir de Guy Hamilton, présenté aux Grands Films le jeudi 24 mars a 19 h 30, nous invite encore une fois a suivre le fameux es- pion James Bond Le réle de l'agent britanni- que est interprété cette fois par Roger Moore. Accompagné d’agents de la CIA, James Bond est chargé d’enquéter sur l’assassinat de trois de ses confréres britanni- ques tués le méme jour respec- tivement 4 New York, a la Nou- velle-Orléans -et dans l'ile de San Monique. Bond est persuadé que Kanan- ga, président de San Monique, est l’organisateur d'un vaste ré- seau de trafic de drogue Fait d’abord prisonnier par Ka- nanga, il va de soi que Bond, avec l'aide de son «génie» mul- tiforme, de ses capacités phy- siques hors du commun et de surprenants gadgets, échappe a son ennemi, vole au secours d'une belle jeune fille qui l'a aidé et mate les trafiquants. Il est & remarquer que ce nouveau «James Bond» compor- te des séquences de poursuites en canots-automobiles inusitées qui, rappellent les meilleurs mo ments des anciens comiques. sous-marine équipe Cousteau groupes d’environ trois langous- tes qui ouvrent la marche, ca- rape .. contre carapace, les an- tennes de l'une touchant les pattes postérieures de celle qui la précéde. En parfaite synchro- nisation, ils progressent ainsi, en une simple ligne. Peu a peu les petits groupes s'agglome- rent a d’autres et ils forment alors des armées voyageant a la vitesse d'un demi-mille a I’heu- - re. Dérangés par les lampes des plongeurs, ils s’'assemblent en cercle, les. antennes poin- tées en manoeuvre défensive. Une langouste peut méme se sacrifier pour en protéger d’au- tres. : Cette sorte de migration est unique et sa destination de- meure toujours inconnue. Les langoustes parcourent @ peu prés sept milles par jour et le’ voyage dure prés d'une semai- ne. En trois ou quatre jours, les pécheurs de la, Calypso en attrapérent plus de 700,000. L’exode des langoustes a é- pines serait une réminiscence de la derniére glaciation, il y a environ 10,000 ans, alors qu’el- les é6migrérent vers des eaux plus chaudes. Réalisation: Jacques-Yves et Philippe Cousteau. Les Mohicans de Paris Un feuilleton historique d’Alexandre Dumas La chaine francaise de Radio- Canada présentera en reprise, tous les jeudis € 17 heures a compter du 24 mars, un épisode d'une demi-heure d’un feuilleton historique d’Alexandre Dumas intitulé les Mohicans de Paris. Alexandre Dumas avait l'art de la vulgarisation historique vi- vante et passionnante que nom- bre d'écrivains lui envient en- core aujourd’hui. Il savait faire montre d'une verve et d'une imagination inépuisables et l'on verra que ce feuilleton télévi- sé sait lui rendre justice. Dans le premier épisode, nous sommes en 1830. Charles X et le cabinet Polignac susci- tent le courroux général par le décret supprimant la liberté de la presse. En province comme a Paris, la colére gronde. Jackal, le. chef. de la police, siinquiéte._ de l'agitation des Carbonari, so- ” mbes > ciété secrete et politique, vi- | IaSZHIOS sant la chute de Charles X. Dans cet esprit de suspicion et d'inquiétude, toutes les mis- sives confiées a la poste sont interceptées par la police avant leurs destinatai- de parvenir a res, Les Mohicans de Paris: du suspense, un rythme haletant, — des aventures multiples et mul- tiformes. Un’ divertissement de, abe dans le meilleur sens du. Ls OLS iny & Pareto , 4h sas 86 655 AS $29 ». haa Ll