ae. } | a ‘voici ramené a —_— PEEL FET EO ES I Ta EDR i ia LES LIVRES DE LA LECTURE DES ROMANS. Il suffit dans la vie, dé un événement inhabituel pour dé- ranger le cours de nos ré- flexions et de nos impressions] coutumiéres. Pour oublier la mésaventure survenue 4 notre journal, j‘ai tenté, ces jours- ci, de me divertir par de nouvelles promenades. Hélas, les paysages ne me touchaient| plus. J‘ai essayé de lire, et une typographie vide de sens): dansait devant mes yeux. Me a table de travail. Que faire? Incapabie _aujourd‘hui d‘analyser tel ou tel auteur, tel ou tel livre ‘parcouru avec plaisir, pour- quoi ne pas rassembler mes impressions générales de lec- ‘ture, et parler, au fil de la plume, du roman C‘est un genre d'une grande .diversité. Il peut sa révéler poétique, psychologique, pein- ture de moeurs, policier, historique, et parfois tout). cela ensemble. De quoi sa- tisfaire la gamme de tous les gofts, de la secrétaire| qui aspire A épouser un roi de la finance qui aurajt fi- gure de jeune premier, jus- qu’au professeur d’univer- sité qui se complaft 4 la lecture de biographies ro- mancées. Personnellement tous les genres de romans m‘ont plu. Je les considére tous comme des sortes de livres d’his- toire, plus vrais que les ma- nuels d‘histoire politique ou anecdotique. Aux heures de' détente, je cherche dans les romans, qui me passent entre les mains, enmarge des para- graphes, I‘histoire d'une 4me, celle de I‘auteur. C‘est pour- quoi j‘aime les évocations plus que les descriptions. _ Décrire, ctest observer le} monde concret qui nous en- toure, les arbres, les mai- sons, les étres et les mon-. trer au lecteur dans leur couleur et leur for- me. Evoquer, c'est regarder aussi, mais des paysages in- térieurs, ceux qui, percus par l‘auteur dans la vie réelle, se sont imprimés dans ses souvenirs pour ressortir., s‘agit de faire voir avec tous les enrichissements des expé- riences révolues. On peut considérer trois et la troisiéme, exposée ci- aprés, me paraft la plus pro- fonde. La premiére maniére con- siste A lire pour le plaisir de se dépayser. En suivant .les tribulations des personna- ges dans un décor étranger A notre environnement, nous nous évadons pour quelque ‘temps, d‘une fagon salutaire de la routine du travail de la semaine. La deuxiéme maniére con- siste 4 chercher dans les romans une vérité psycholo- .gique. Cette curiosité suppose un choix. Il ne suffit pas de dévorer des romans feuille- tons. Encore faut-il s‘ attacher 4 des auteurs qui ont su trans- figurer leurs téresse, alors, non plus tant -aux gestes physiques des per- sonnages qu‘aux mouvements de leur Ame. La troisiéme maniére nous entrafne 4 retenir les romans, |de préférence les chefs- d‘oeuvre, qui répondent A no- tre ‘‘moi’ secret. Ce sont des oeuvres qu'on lit et re- lit et qu‘on ressent toujours profondément. On y pén&tre par le coeur et on recrée I‘oeuvre A l'image de notre ame. Cela n‘est parfaitement possible qu‘en présence de personnages de romans qui nous ressemblent. Nous les accompagnons dans leurs a-' ventures. Nous parcourons a- vec eux leurs domaines. L‘ ou- vrage devient pour nous un monde second dont nous ai- mons revisiter les avenues. Les romans qui se prétent le mieux 4 de telles inves- tigations sont ceux oi le sty- le de Ifauteur s‘éloigne du style précis et direct pour se colorer, vibrer en marge du sens grammatical, et en appeler ainsi 4 l‘imagination. A cet égard, Proust, Régnier, Colette, se prétent mieux a la participation totale que France ou Maurois. épurés, sous sa_ plume. ii | | | i Il y a dans l’air Beat souffle prigtemier. qui fait le vent plus chaud ee Bien sQr,; le prin- bora n’est pas 1a... mais il est en chemin. JSsabelle Par Jacques Baillaut comme Le soleil, crier gare. Le jardinier et lui, maniéres de lire les romans, expériences. | dans leurs oeuvres. On s‘in- _ a I RI oo e ce vieil ami 4 fi70", peine rentré des sports d’hi- ver, nous a surpris un jour sur le coup de midi, en arrivant comme Gare sans | copains i . ATS ai csusitigc | 12 FEVRIER 1971, VII. | les comédiens associés direction: = J, du québec en collaboration jean duceppef. avec le comité inter-provincial de yvan canuel ~ la diffusion de la culture roger garand présentent | ¢ Fn : comédie en deux actes de marcel aymé ‘mise en scéne: yvan canuel AU VIEIL AUDITORIUM DE UBC LE 10 MARS A 20h30 Tickets: $1.50 La compacte non-compacte La nouvelle Renault 12 élération de 0 4 60 m/h en 15.2 sec. Confort: comme la Renault 12 n'est pas une simple réduction de grosse voiture, elle vous donne plus de confort et d’espace que vous ne pourriez tmaginer . . . Essayez la Renault 12, modéle '71. Tellement confortable que vous voudrez y vivre! ées '70 La premiére vraie des. qui vous offre économie, commodité, per- formance — et qui vous donne plus de confort la ob les autres s'enti it a des pr E Economie: au moins 35 bons milles au a A << <= gallon. Commodité:. dimensions _pratiques it facile. Perfor Le vieux jardinier d’Isa- belle. a-sorti son rateau et sa pelle. Il retourne laterre autour des rosiers et les ‘plates-bandes 4 ses pieds deviennent noires et lui- santes, comme toutes con- tentes de revoir le soleil.