4 4 A ne Sew ee naemeegganeceraeedee : } - DE Tous les visiteurs (non-im- migrants) qui désirent tra- vailler au Canada devront, aprés le ler janvier 1973, obtenir un visa d’emploi. C’est ce qu’a annoncé le 28 décembre M. Robert Andras, ministre de la Main-d’oeu- vre et de l’Immigration. En outre, les visiteurs qui veu- lent demeurer plus de trois mois au Canada devront s’ inscrire auprés d’un fonc- tionnaire de l’immigration. Le dessein et la consé- quence de cette réglemen- tation, explique M. Andras, sont de - ‘‘contrdler l’emploi des visiteurs au Canada ; et - ‘‘faciliter les allées et venues des touristes’’. Monsieur Andras a tenu a souligner que ces nou- velles dispositions du ‘‘Ré- glement sur la fiche d’entrée des non-immigrants et sur les visas d’emploi’’ ne s’ap- pliquent ni aux Canadiens ni aux immigrants recus. **Ce réglement, poursuit le ministre, protégera l’effec- tif ouvrier canadien contre l’emploi injustifié et A court terme de main-d’oeuvre contrdéle des NOUVEAUX REGLEMENTS POUR LES VISITEURS étrangére, établissant du méme coup un certain controle des visiteurs dont le séjour se prolonge. ‘En réalité, les nouveaux réglements seront 4 l’avan- tage de l’économie cana- dienne : ils mettront un plus grand nombre d’emplois a la disposition des Canadiens, tout en maintenant les faci- lités d’entrée pour les mil- lions de visiteurs que re- goit le Canada chaque an- née.’? Puisque la plupart des 38 millions de visiteurs venant au Canada chaque année n’y demeurent pas et n’y pren- nent pas d’emploi, leur en- trée comme touristes ne se- ra pas affectée. Seul le pe- tit nombre de ceux qui veu- lent passer plus de trois mois au Canada ou y trou- ver du travail auront besoin de documents. On croit que ce systéme, non seulement facilitera le passage des tou- ristes, mais éliminera en Outre la nécessité d’un long examen pour 6tablir le personnes autres que les citoyens ca- nadiens et les immigrants recus. En annongant le nouveau ré- glement, M. Andras a sou- ligné que ‘‘la plupart des pays développés font usage d’un permis de ce genre pour contrdler l’emploi des étrangers dans les limites de leur territoire.’? Les Etats-Unis, la Grande - Bre- tagne et la France ont un syst€me semblable. Cela ne signifie pas qu’on interdira A tous les non- immigrants de travailler au Canada. A moins d’exemption, les visiteurs ne pourront pas obtenir un visa: d’emploi s’il y a des citoyens canadiens ou des immigrants capables de fai- re le travail et en mesure de remplir le poste dispo- nible. Les non-immigrants qui seront au Canada le ler janvier 1973 devront s’ins- crire auprés d’un agent d’ immigration s’ils veulent prolonger leur séjour aprés le ler avril 1973. Les de- mandes pourront se faire aux postes-frontiéres, ou dans les Centres d’Immigration du Canada, ou encore dans certains Centres de Main- d’oeuvre du Canada od 1’on établira leur statut. Ceux qui sont déjA en possession d’une permission écrite d’un agent d’immigration n’ont pas A s’inscrire avant l’expiration de telle permission. Les travailleurs invités A remplir des emplois tempo- raires pourront faire les dé- marches nécessaires pour obtenir un visa d’emploi avant leur venue au Canada, en consultant les représen- tants de l’Immigration ca- nadienne 4 l’étranger. De méme, les employeurs ca- nadiens peuvent continuer de demander des travailleurs temporaires pour remplir certains postes.: L’objectif, cependant, est de n’accorder des visas que dans les cas ot il n’y a pas de travail- leurs canadiens disponibles. Font exception 4 la régle les diplomates et les mili- taires en poste au Canada, puisque leur présence ici fait l’objet d’éntentes in- ternationales. Il en est de méme, entre autres, des journalistes étrangers, des hommes d’affaires de pas- sage, des membres du cler- gé, des professionnels du sport ou des membres qd’ équipages des avions ou na- vires étrangers. Les résidents des Etats- Unis qui occupent un em- ploi A plein temps au Ca- nada obtiendront un visa de nos agents d’immigration aux postes-frontiéres. Toute violation 4 ce régle- ment sera considérée com- me un délit en vertu de la Loi sur 1’Immigration, pas- sible d’amende allant jus- qu’A $ 500 et d’un empri- sonnement maximum de six mois, ou encore d’expulsion du Canada. **Ce nouveau. réglement, conclut M. Andras, permet- tra aux Canadiens d’avoir accés 4 un plus grand nom- bre d’emplois, aux touristes de continuer A entrer au Canada sans formalités, et donnera au ministére un mo- yen légal d’établir le statut de tout visiteur au Canada’’. Un timbre de 8c. sera émis pour célébrer le 350e anni- versaire de la naissance de Francois de Montmorency- iocat Tl fut 1’un des batis- seurs de la Nouvelle - France, et joua un réle im- portant dans Il’histoire du Canada. Cetimbre sera émis par les Postes canadiennes le 31 janvier 1973. Monseigneur de Laval, pre- mier évéque de Québec, contribua grandement 4 |’ essor et 4 la réorganisation de la Nouvelle-France. Il encouragea . beaucoup les établissements d’éducation que possédait déja la colo- nie, et il en fonda de nou- veaux tels que le Grand sé- minaire de Québec, en 1663, et le Petit séminaire de Qué- bec, en 1668. Il fonda éga- lement l’Ecole des arts et métiers de Saint-Joachim et une petite école ot les en- fants blancs et indiens pou- vaient apprendre 4 lire et a compter. Monseigneur de Laval na- quit le 30 avril 1623, A Mon- tigny-sur-Avre, dans la ré- gion de Chartres, en France. fl recut son instruction chez les Jésuites, A La Fléche, et fut ordonné prétre en 1647. Avec le titre d’évéque de Pé- trée, il fut nommé Vicaire apostolique de Nouvelle - France et s’embarqua pour Québec en 1659. En 1674, il devint évéque de Québec. Pendant les trente années de son épiscopat, Monseigneur de Laval fonda en moyenne une paroisse par an. Mgr de Laval participa non seulement 4 l’organisation de l’Eglise canadienne, mais aussi a la réorganisation de la Nouvelle-France. En effet, lorsque Louis XIV créa le Conseil souverain en 1663, l’évéque devenait le second See immédiatement J, PRANCQOIS LWIER DI NION TMORENCY LAVAL DLE MONTIGNY oe. Se — SS RAR RRR RRR RFR FP RRA TITAD aprés le gouverneur. Mgr de Laval recut du roi des pou- voirs politiques qui le pla- caient 4 certains égards sur un pied d’égalité avec le gouverneur :‘‘conjointement et de concert’? avec ce der- nier, il était chargé de nom- mer les conseillers et de concéder les seigneureries. Ce fut la question de latrai- te de l’alcool avec les In- diens qui opposa Mgr de Laval aux autres membres du Conseil souverain. Enne- mi des demi-mesures, l’évéque usa de son influ- ence et prit catégoriquement position contre ce commer- ce qui selon lui signifiait le péril de la dégénéres- cence tant pour les Indiens que pour les trafiquants. Homme d’une générosité sans bornes, Mgr de Laval ne ménagea point sa per- sonne dans l’accomplisse- ment de ses devoirs. Plu- sieurs fois il visita son im- mense diocése, en canot |’ été, et I’hiver, en raquet- tes. La fin de san mandat d’évéque en 1688 ne marqua cependant pas la fin de ses activités charitables. Mgr L’Ancien, comme on 1’ap- pelait aprés qu’il'eftt prissa retraite, continua de visiter les pauvres et les malades, les assistant de son inlassa- ble dévouement. I] mourut _vingt-quatré LE COIN PHILATELIQUE le 6 mai 1708 4 Québec aprés avoir consacré cinquante an- nées de sa vie 4la Nouvelle- France. Le timbre commémoratif émis A l’occasion du 350e anniversaire de la naissan- ce de Francois de Montmo- rency-Laval a été dessiné par .Michael Fog et Gerry Lorange, de Montréal. Il s’ agit d’un timbre de 8c. qui mesure 24mm sur 40mm (format verticat). _ Ce timbre’ est lithographié en trois cquleurs et tiré A millions d ’ exemplaireg par la compa- gnie Ashton~Potter Limited, de Toronto. Tous les tim- bres de cette émission se- ront marqués (Ottawa Gene- ral). Des inscriptions mar- ginales, y compris le nom des dessinateurs, figureront aux quatre coins de chaque feuillet de cinquante tim- bres en vente au Service de philatélie. Les collectionneurs pour- ront obtenir des timbres neufs aux comptoirs phila- téliques de certains bureaux de poste du Canada, ou en- core en les commandant au Service de philatélie, Postes csnadiennes, Ottawa (Onta- rio), KIA OBS. ‘ SOLUTION DES JEUX, REPONSE: FABRICANT REPONSE: ROUET PROBLEME BILINGUE DE MOTS-CROISES par A.A. Hards se ONS es esi /0 Sige a So Ds 95 OREO v. ~ pe (Les définitions sont en francais, les réponses en anglais) HORIZONTALEMENT 1. Capitale d’un état amé- ricain. - vise. : 2. Pleurer. - colle. 3. Partie d’un titre d’hon- neur (abrév.). - ° comesti- ble canadien (deux mots). - procureur d’état américain (abrév.). 4. Vers. - syndicalisé. 5. Atome portant une charge électrique. - pron. per. - tiéde (raccourci). 6. Nourriciére (lat.). - vi- tres. 7. Envers (biblique). - pis. - nég. - 8. Prénom fém. - en étatde. 9. Doubles consonnes. - poi- lu américain (abrév.). - prép. - Nouvelle Ecosse (abrév) 10. Voir 5 (2) - acide typi- que des protéines. - moi. 11. Se cabre. - prénom fém. 12. Me nourris. - picota. ' positive d’une pile. VERTICALEMENT 1. Art de cultiver les jar- dins. 2. Aussi. - filet. - voyelles. 3. Direction de la boussole (abrév.). - Organisation du Traité de 1’Atlantique Nord (abréy.). - tapis. 4. Une des fles hawaiiennes. - plus allongé. 5S. Béte. - deux. - saint. 6. Dernier. 7. Femelle du cerf. - ainsi soit-il. — 8. Dessus. - départ. 9. Troubler. - rien. 10. A mesure que. - secte du bouddhisme. - électrode 11. C’est selon (deux mots). 12. Boisson alcoolique an- glaise. - légumineuse d’ori- gine asiatique. - en. Hy Se XIV, LE SOLEIL, § JANVIER 1972 dl!