4 | | | ) LES FILMS DE LA SEMAINE PITT i VUS PAR GASTON. «Erendira» En vedette Irene Papas, Claudia . Ohana, Michael Lonsdale, Oliver Wehe et Rufus. Mise en scéne : Ruy Guerra (Agirre, «The Wrath of God») Scénario Gabriel Barcia Marquez (Prix nobel de litté- rature 1982). (France, Mexique, Allemagne, 1983) a: L’entéte disait «Drdéle fantastique», 4 ma _ grande déception ce n’était pas le cas; le conte de fée exotique donne plus l’impression d’un mau- vais réve que tout autre chose. Il était une fois un grande maman et sa petite fille vivant dans une espéce de maison de réve au beau milieu du désert. Un soir, fatiguée par le tra- vail de la journée, Erendira (Claudia Ohana) s'est endor- mie en laissant le feu du candélabre briler les rideaux. Le lendemain, grand-maman dit 4 Erendira : «Ta vie ne sera jamais assez longue pour me repayer», et peu aprés Erendira est : l’attraction du désert avec son age comme atout, elle rend —_jalouse les prostituées du coin qui chd- ‘ment : sur leur bancs. Tout change lorsque Ulysse, un jeune homme au visage angé- lique tombe amoureux d’Erendira. Les bons moments du film sont surtout déployés au début et a la fin du film, le reste est un peu prévisible, long et lent et pour accentuer l’effet on a devant nous le pire doubla- ge jamais vu depuis long- temps. «Erendira» a aussi ses bons cétés : de belles ima- ges, une performance superbe de Irene Papas donnant du caractére a un film qui demande un peu plus d’efforts a suivre la continuité du con- tenu qui joue sur la fantai- sie. Bref, honnétement, «Erendira» fait partie des genres que l’on aime ou que l'on n’aime pas. (6 sur 10). En espagnol avec sous-titres anglais au cinéma «The Bay», 935 Denman, 685-9822. Séraphin Marion enn nT Le Soleil de Colombie, vendredi 22 juin 1984 —19 Une vie d’histoire bien remplie— 1983 aura été une année néfaste pour nos écrivains. Aprés Gabrielle Roy, Gratien Lapointe, Yves Thériault et ‘René Garneau, Séraphin Marion s’en est allé 4 son tour, le 29 novembre dernier. Le doyen des lettres canadiennes- francaises venait d’avoir “quatre-vingt-sept ans. Vigou- reux et tenace comme un Canadien d’autrefois, il s’était imposé dans le monde des lettres de son milieu et de son époque par sa vaste culture, ses recherches _historiques dans le domaine littéraire, la vigilance de son jugement,.le pittoresque de son style et la profondeur de ses convictions politiques et _ religieuses. Durant cette longue vie, l’oeu- vre et l’action de cet uni- versitaire peu commun ont su s harmoniser avec efficacité et inspirer autour de lui le goat de la lutte franche, loyale et obstinée contre |’intolérance, les préjugés, l’ignorance ou le défaitisme qui empoisonnent l'existence des francophones au Canada. Jusqu’a la fin, Séraphin Marion sera _ resté l'un des plus fidéles et des plus impétueux défenseurs de l'Ontario francais. Le rayonnement de cet homme d'action et de réfle- xion a depuis longtemps dépassé les frontiéres de l'Ontario ov il est né et ov il a passé toute sa vie. Devenu célébre par ses recherches littéraires et la publication de la série de ses neuf volumes, parue sous le titre de «Les Lettres canadiennes d’autre- fois», il a joué un rdle déterminant dans l’enseigne- ment de notre littérature a Tuniversité. Renommé pour son généreux engagement dans l’essor de 1’expression frangaise au pays, Séraphin Marion a eu le bonheur — ‘rare pour un simple mortel et rarissime pour un Canadien- francais de sa génération — de vivre suffisamment long- temps pour voir enfin son travail, son dynamisme et son immense dévouement recon- nus et honorés. Par sa pré- sence, son enseignement, ses recherches, ses publications, ses conférences, ses causeries radiophoniques, ses entretiens et sa conversation, Séraphin Marion a bien mérité de la patrie. : Il y a un an exactement, «Lettres quéhécoises» repro- duisait, dans son numéro d’été, les propos que lui confiait Séraphin Marion a l'occasion d’un long entretien Varsity Deux générations de polar Le Varsity présente pour une semaine deux films poli- ciers francais «Bob le. flam- beur» et «La Balance», l'un classique et l'autre presque tout neuf. «Bob le flambeur» a été tourné en 1955 par le grand prétre du polar, Jean- Pierre Melville, avec Isabelle Cory et Roger Duchesne. «La Balance» est déja bien connu du public vancouverois puisqu’il est sorti avec un certain succés en février der- nier. Tourné par l’ Américain Bob Swain, «La Balance» met en scéne Nathalie Baye, Philippe Léotard et Richard Berry dans le Paris sanglant du banditisme qui a perdu ses lois, de la police qui flirte constamment avec lillégalité et dans lequel une prostituée amoureuse est obligée d’en- voyer son souteneur et amant en prison. Au Varsity, jusqu’'au ven- dredt 29 juin a 19h30 («Bob le flambeur») et 21h25 («La Balance») . VENEZ PRENDRE UN DERNIER VERRE Vous avez trente ans cette année et déja vous appartenez a une gé€nération qui Venez-nous en parler a l'Apéro. Contactez Jeanne au 685-1842 (avant 20h00 car a trente ans on se couche tét), ou Sylvain au 879-3911 (pendant les heures de bureau pour monsieur) . 524-5112 (bur.) TH E CELTIC SHOP «Votre magasin catholique» Bibles — cartes — affiches — rosaires disques' — statues — musique — bijoux trophées — fournitures catéchéses Nous grandirons seulement avec votre aide 771 - 6th Street, New Westminster, B.C. V3L 3C6 591-7103(dom.)} Science fiction «Le systéme Aristote» Dans «Le Systéme Aristote», l'action se déroule en 1999. Un sous-marin américain pénétre en mer Baltique et pulvérise un navire-école soviétique. Au Pentagone, on n’est au courant de rien. Le Président des Etats-Unis n’en sait pas davantage. Alors, qui a donné l'ordre de _ tirer? Toute la stratégie militaire de Yarmée américaine et la quasi-totalité des connaissan- ces humaines sont program- _ mées dans la mémoire d’Aristote, €norme complexe d’ordinateurs reliés entre eux et connectés a des satellites couvrant toute la terre. Mais qui ‘commande téellement Aristote? Et tout cela ménera- t-il 4 une guerre nucléaire? «Le Systéme Aristote» (340 pages 14.95$), premier roman de René Dzagoyan, est fondé sur des faits réels et des applications scientifiques tout a fait actuelles. L’auteur con- _nait trés bien l'informatique et, en particulier, ce domaine secret et inquiétant qu’est l'informatique militaire. Né a Marseille en 1948, René Dzagoyan étudie d’abord la’ philosophie- Puis il devient assistant de recherche au Wharton Applied Research Center-et s’occupe de la réor- ganisation du Département recherches et développement de 1'U.S. Navy. Ei GOURMHANDISE SANDWICHS COMPOSES SPECIALISTE DU SERVICE — PERSONNALISE POUR: Diners gastronomiques, parties de bureau, soirées d’affaires, reps de noces 210 Seiziéme rue West Vancouver 922-2511 de caractére biographique. Le gentilhomme de lettres se décrivait comme un homme d’instinct, favorisé par le des- tin : «Dans ma vie, vous savez, il y a beaucoup de coin- cidences extraordinaires. Il y a beaucoup d’impondérables: des douzaines. Remarquez bien que j'ai travaillé tou- jours trés fort parce qu'il fallait travailler dans mon temps, et avec une absence lamentable de moyens. Mais, moi, tout de méme, j'ai été chanceux.» Et l’écrivain s'est fait volon- tiers conteur pour rappeler avec un humour piqué de gravité cette vie bourrée de coups de théatre qui l’avaient amené de la thése de doc- torat a la Sorbonne, en pas- sant par le Collége militaire de Kingston, a une passion imprévue et entiére pour la littérature canadienne des ori- gines, grace 4 la lecture de liasses de vieux journaux jau- nis, séchés et racornis, remi- sés aux Archives nationales. C’est au chercheur impé- nitent, au découvreur de nos modestes débuts littéraires, a ce «premier historien de nos lettre a traiter de facon systématique toute la période avant 1900» que «Lettres qué- bécoises» rend hommage en évoquant son oeuvre majeure, «Les Lettres canadiennes d’autrefois», , que les moins de quarante ans pren- draient plaisir a découvrir. Longtemps négligé parce que marginal a l'€poque (on met- tra dix-sept ans avant de le fréquenter et de l'apprécier a sa juste valeur), ce volumi- neux ouvragecontribuasérieu- sement et gracieusement 4 l'avancement des connaissan- ces en histoire littéraire qué- bécoise et fut généreusement pillé par des artisans histo- riens de la derniére heure. Ce fut 1a, d’ailleurs, l'un des deux regrets d'ordre professionnel du critique Séraphin Marion : qu'on ne lui ait pas toujours attribué les fruits de ses découvertes, l’autre étant de ne pas avoir été plus souvent invité dans ce Québec qui lui était cher, ot il conservait des racines bien plantées et qu'il considéra jusqu’a la fin de sa vie comme sa véritable «petite Ppatrie». Alliance francaise Vidéos L’Alliance francaise de Vancouver projette des vidéos les 26 et 28 juin a 17h30. «Zouc ou le miroir des autres» d'une durée d'une heure et demie, le mardi 26 juin et «La petite Fadette» de - George Sand, d'une durée d'une heu- re et 23 minutes, le jeudi 28 juin 4 17h30. L’Alliance fran- Gaise est située au 6161, rue Cambie. Diva Le bal Cousin-cousine jaca (les nace les autres) grande bourgeoise Le salaire de la peur Rififi La grande illusion Le ballon rouge Angie Vision Video Centre Ltd Cassettes en francais Juillet, mois de la vidéo en francais Vidéo disques et VHS cassettes. 2857, Cambie (a la 12@me avenue), Vancouver, tél: 875-1060 : rz latroupe de laseizieme VOUS SOUHAIT! JUNE JOYEUSE. Pee eerne aA Te 7. jusqu’a 23h30 G-) Garé Mapeneine 2 3763 w. 10 ave. 224-5558 Ouvert tous les jours Expresso-Bar 1222 rue Robson, Vancouver, V6E 1C1 Tel. 687-5936 Grand choix de livres puur tous les ages . Consultez-nous pour vos commandes. Mémes prix que Montréal. 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