as q = 3 Pet oa SERRA RRR revel Renrmnd Si saat oa i tt tf LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE -VOL.13 No27 VENDREDI 24 OCTOBRE 1980 . La langue frangaise dans lemonde Aujourd’hui, le francais est la langue ou une des langues officielles dans 26 pays; dans 10 autres pays, bien que non reconnue officiellement, elle est largement pratiquée par la population. En Amérique latine ou dans les pays de l'Est, le francais est enseigné comme langue seconde. Contrairement a ce que beaucoup de gens croient, l’anglais n’est pas la langue la plus parlée dans le monde; la langue anglaise est devancée par le mandarin [chinois], mais aussi par d’autres langues asiatiques comme le Hindi [Inde]. On estime € environ 650 millions, le - ombre d’individus parlant le mandarin et 430 | millions pour le hindi. Et le francais dans tout ~4-cela?-Au-clessement par Ip pulation, la langue — francaise n’est pas non plus dans les dix premiéres; toutefois au classement par pays, le francais est dans le peloton de téte. Les médias francais en Colombie Britannique Claude TRONEL dispose de journaux et de radio-télévisions dans les deux langues officielles du Canada. Mais ceux-ci restent malgré leurs efforts insuffisamment utilisés ou sous-exploités par les auditeurs et les lecteurs. “Radio-Canada”, “La Francophonie & You”, “L’Apéro”’, “Le Soleil de Colombie”... les moyens de communication en francais sont la! Is existent!... encore faut-il leur donner l’'auditoire et l’écoute nécessaire & leur développement. Les lecteurs et les audi- Francophonie & You” teurs connaissent Radio- demande aux télespecta- Canada; un peu mous. “La teurs de poser des questions, Francophonie & You” et “le _rares sont les appels. Quant a Soleil de Colombie”; et pas “]’Apéro”, l’émission de la beaucoup “I’Apéro”. jeunesse francophone, a Lorsque les médias sollici- Radio-Coop, la participation tent la participation du est inexistante. public, leur appeln’est pas — souvent entendu. Comment motiver le | Au‘Soleilde Colombie”, public? Comment l’inciter a nous he succombons pas sous participer a la réalisation les lettres de lecteurs. “Au _d’émissions ow a la rédaction téléphone rouge” de Radio- d’articles ou de lettres? Nous Canada, (I’émission de n’avons pas la réponse! Robert Zajtmann de 6h 49h _- II n’existe pas non plus de le matin), le standard télé- _recette miracle! phonique n’est pas non _ plus La semaine dernieére, j’ai bloqué... toujours les mémes été dans les studios de qui appellent! Lorsque “La Radio-Coop. Les moyens Liste des pays ou le francais est langue officielle: 26 La semaine prochaine, nous publierons les résultats de “T'Enquéte du Soleil de Colombie” sur l’opinion et les souhaits des lecteurs au sujet du contenu du Soleil. Alors, comment se porte la francophonie? Certains s'inquiétent du recul de la langue frangaise dans le monde; d'autres, chiffres 4 Pappui, assurent qu’elle se maintient 4 un niveau plus qu’honorable. Ov est parlé le francais? Par qui? C’est ce que nous allons voir, au cours des prochaines semaines. Dans chaque numéro du Soleil, nous vous présen- terons un pays franco- phone ou un pays pour qui le mot “‘francophonie” a une signification certaine . Par rapport aux autres: langues, comment se situe le francais dans le monde? Sila langue frangaise est reconnue officiellement dans 26 pays, l'anglais, lui, est reconnu dans 43 pays. Derriére Vanglais, on retrouve le francais dans 26 pays; espagnol, 21 pays; Varabe, 21 également; Yallemand, 8; le portugais 7; puis différentes lan-- gues chinoises et asiati- ques, seus que le man A une ou deux unités prés, on compte, dans le monde), 150 langues prin- cipales, mais il existe également d’autres lan- gues plus ou moins prati- quées... en tout, il y aurait ainsi, 3,000 a 3,500 langues. Combien y -a-t-il de personnes parlant francais dans le monde? 90 millions? 130 millions? aes La population de la Colombie Britannique financiers sont loin d’étre ceux de Radio-Canada, mais le matériel est largement suffisant pour faire une émission intéressante, qui se tienne d’un bout a l’autre. Malheureusement ‘l’Apéro’ (c’est le nom de cette émis- sion) est complétement, ou presque, délaissée par la jeunesse francophone. ~ Michel Richard assure depuis le mois de mars la SECOND CLASS MAIL ‘COURRIER DE 2e CLASSE réalisation de 2 heures de radio... bénévolement. Il n’est pas payé pour cela; ce qui explique qu'il ne trouve pas le temps de faire des reportages ou d’organiser des débats radiophoniques. -Aujourd’hui, quelques _per- sonnes s’intéressent d'un peu plus prés a cette émission. Jean Doré est de ceux-la.. toutefois, pour que “lApéro” puisse se développer, il est Michel Richard au micro et a la technique pour ’émission “L’Apéro” activesieneeee sur Radio-Coop, 102.7 FM iw Conseil de la Vie Francaise en Amérique Claude TRONEL “Tl ne faut. pas traiter les francophones d’une province différemment des francophones d’une autre province parce quils sont moins nombreux....” C’est en ces termes que le Conseil de la Vie francaise en Amérique s’est adressé aux premiers ministres canadiens. Le Conseil vient de tenir sa 44éme session annuelle et pour lui, “il n’est pas question de rester ni indifférent, ni muet devant la révision actuellement en cours de la constitution. Le Conseil de la Vie Toutefois il existe une cer- Frangaise en Amérique s'est taine contradiction dans le adressé a tous les premiers _ point de vue du Conseil de la point de vue du Conseilence cété, il affirme qu'il ne faut “quiconcerne les droitslin- pas faire de distinction entre guistiques et culturels de les francophones d’une pro- la collectivité d’expression vince al’autre, d’un autre frangaise. : _ cdté, il souligne qu’il est Fondé en 1987,leConseilde _essentiel que les collectivités . la Vie Francaiseapourbut d’expression francaise de “rejoindre et de relier la _ puissent jouir, la ou elles ont francophonie et ceux qui ont le nombre et les ressources une volonté commune de _ nécessaires a cette fin...” conserver leur identité et : leur culture pour les souve- = Qu’entend le Conseil par nirs dans leurs efforts indivi-. “nombre nécessaire a cette duels et collectifs en vue _ fin”? : d’assurer le respect de leurs. __ Le Conseil de la Vie frangai- droits a vivre en frangais.”. se en Amérique, fait une Pour l’association “il faut distinction entre le Québec et _cesser.d’agir comme si le les francophones hors Canada était un pays Québec. homogéne socialement, “Le Canada - dit le Conseil - culturellement ou politique- doit done accepter et tra- ment”. — duire dans sa constitution, =Suite page “aa ministres pour donner le Vie francaise; car si d'un’ Ni muet, ni indifférent ses lois et ses institutions, ce du alisme culturel et linguis- tique et cette spécificité du Québec”. L’association demande “La reconnaissance officielle du Québec comme province francaise telle que préconi- sée par le rapport Pépin-Robarts et la recon- ~ naissance dans l’ensemble du pays de l’égalité de la collectivité canadienne frangaise a la collectivité canadienne anglaise.” Ce qui se traduit par un statut juridique il & celui de la collectivité canadienne anglaise, la méme sécurité : culturelle et une véritable représentativité sur la scéne politique canadienne. Le Conseil de la Vie fran- caise en Amérique s’efforce depuis plus de 40 ans d’obte- nir des pouvoirs publics, fédéral ou provinciaux, la reconnaissance d’ ans les faits des deux langues of- officielles et la mise en oeuvre, dans toutes les insti- tutions publiques des dispositions permettant aux canadiens de langue francaise de bénéficier des services frangais. D’autre part pour le Conseil de la vie frangaise en Améri- que, ilest important que le préambule de la constitution doit établir de fagon spécifi- que ce principe de dualisme canadien. INo 0046 "25 CENTS: Pas assez utilisés par les francophones nécessaire d’en assurer le. financement. “L’Apéro” a été lancé début 79 sur les ondes. Le but de cette émission est de toucher les jeunes franco-colombiens par des informations franco- phones et par la musique fran Mare Brunelle a tenu les rénes de “L'Apéro” les premiers mois avant de _rejoindre Radio-Canada. U.B.C. Seuls les francophones et de l'Ontario - selon M. Léon Dion - ont les bases sociologiques suffisantes pour se donner une struc- ture réelle qui permettra de développer la commu- nauté et de lui fournir des services francais dont elle a besoin. D’ailleurs, ajoute M. Dion, la clause “la ot le nombre le permet” assure aux provinces de l’ouest une certaine marge d’évo- lution. Cette petite | phrase laisse aux provin- ces les mains libres et ne les contraint en aucune maniére. ~ La seule solution pour Léon Dion a U.B.C. M. Léon Dion, de la Société Royale, et professeur & l'Université Laval au Québec, était la semaine passée & Selon lui, l'inclusion des droits linguistiques dans la constitution ne changera pas grand chose a la réalité francophone... du moins pour les provinces de l’ouest. du Nouveau—Brunswick - _derniéres années. fédéral que provinciaux, est de montrer une unité. Que les francophones du Québec et hors Québec prouvent qu'ils se battent ensemble pour la langue et la culture frangaises. Toutefois M. Léon Dion estime que les motiva- tions de deux groupes ne sont pas les mémes et les contextes sont différents. Enfin, pour le profes- seur de]’université Laval, M. Trudeau a plus nui a la francophonie qu’ilnel’a vraiment renforcée au Canada au cours des dix province. 30 a Kamloops. possibles. M. Brian Smith continue sa tournée a travers la Il sera le 23 octobre a Duncan et a Victoria; a Gulf. Island, le 24 octobre; 8 Dawson Creek et a Fort St-John le 28 octobre. Le 29 octobre il sera a Prince George et le Tous les parents, les éléves, les professeurs et les autres sont invités a venir le rencontrer et a lui poser toutes les questions sur le programme-cadre, le programme d'immersion... On y attend le plus de monde et le plus de questions